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Un visiteur
0,5
Publiée le 25 mars 2009
Un film qui tente de jouer à la fois avec la comédie (humour infantile pipi-caca), le thriller (une absence de suspense conjuguée à un total manque de rythme ), et l'horreur ( une scène dans la salle de bain qui s'apparente à un médiocre SAW I ) pour un résultat plus que raté.
enfin un film qui sors des clichés hollywoodiens. Une belle claque. Je ne sais pas si c'est le meilleur film de l'année 2009 mais c'est certainement le plus original
Pas mal du tout!! Très bien filmé et interprété, c'est au niveau du scénario que je trouve que cela pêche un peu.. L'alternance entre phase d'action et de repos est un peu trop 'symétrique'... Le réalisateur a cependant réussi à allier Le glauque à l'Humour ce qui n'est pas rien. A voir!!!!
Stressant et haletant de bout en bout, The chaser s'ajoute à la belle liste de thriller sombre et violent du cinéma sud-coréen. Le scénario semble dénoncer l'incompétence des forces de l'ordre. La réalisation est efficace. Réalisateur à suivre donc.
Si le cinéma sud-coréen a une force de frappe si dévastatrice à l'heure actuelle, cela tient à sa justesse quand il s'agit de transgresser les règles. Mais aussi de sa propension à placer son spectateur dans une position paradoxale, puisqu'il sera sollicité en permanence malgré la posture passive qu'implique (à tort) l'activité de regardeur. The Chaser ne l'épargnera pas au gré de ses embranchements scénaristiques, la plupart imprévus. Le premier étant que les archétypes sont dévissés à mesure que file l'intrigue, et aucun des personnages ne correspond aux attentes qu'on projette sur lui. Le héros (?) est un ex-flic reconverti en mac, le psychopathe un jeune homme ni très malin ni trop bête (Kim Yun-seok et Ha Jung-woo, exceptionnels). Les profils tout comme leur façon de se croiser nous paraissent atypiques car ils obéissent à un univers où la noirceur et l'absurdité coexistent. Un aspect qu'on retrouve autant chez Park Chan-wook, Bong Joon-ho que chez Na Hong-jin, participant à ce sentiment de spontanéité qui manque souvent à leurs homologues européens/américains. Ça a l'air de rien pourtant c'est ce dosage qui initie les virages soudains, nous éloignant du connu pour aller vers la pure découverte, ce qui est déjà très rare aujourd'hui. Dans leur sillage, ces partis pris s'accompagnent de questionnements moraux et notre difficile acceptation d'un monde régi par le chaos, l'insolite et le manque de connexion entre individus. Cela devient prégnant dans sa dernière partie, d'un nihilisme presque total, achevant de transformer le thriller drôlement glauque en parabole humaine mais désespérée. Celle d'un monde qui a les clés mais ne s'en sert jamais au bon endroit ou au bon moment. Est-il nécessaire d'ajouter que The Chaser a tout bon ?
J'avais adoré ce film à l'époque de sa sortie et après l'avoir revu, il a gardé de son panache. Sa grande force est le fait que sa trame n'est pas faite comme la plupart des autres films du genre ou le dénouement tombe à la fin. Là, on est directement mit dans le grand bain et c'est de là que tout part. Les scènes de poursuites et cie sont très réussies tout comme l'ambiance générale. On y retrouve bien le côté sombre et les petites ruelles des pays asiatiques. Les personnages sont à la hauteur et le scénario assez réussi. Cependant, j'ai deux bémols qui viennent s'ajouter à la critique et qui fait que du coup le film n'est pas parfait. Le premier, c'est le fait qu'à pas mal de moments, on ait ce côté mi-humour mi-sérieux, ça décrédibilise un peu le tout. Et la seconde, c'est que la fin est un peu répétitive et que l'on fini par tourner en rond. Hormis ça, c'est un très bon thriller qui reste un grand classique du 7ème art. 14/20.
Premier film du réalisateur Na Hong-Jin; The Chaser s'inscrit dans la lignée des thrillers coréens du XXIe siècle. Le film manie donc la tension avec beaucoup d'adresse, et parvient à nous surprendre sans arrêt. Il est également ponctué de touches d'humour particulièrement bien senties et qui permettent à l'auteur d'apporter une réflexion supplémentaire sur la société coréenne. Seul petit bémol, le rythme est parfois inégal, ce qui donne lieu à quelques longueurs sur les 2h de film.
Peut-être suis-je passée à côté ou ai-je été trop décontenancée par le décalage entre le synopsis et la réalité du déroulement de l'intrigue mais à partir du moment oùspoiler: le proxénète et le tueur débarquent au commissariat, face à l'incompétence gênante des policiers , j'ai décroché, d'autant que le rythme haché et les diverses incohérences m'y ont encouragée, de même que cette violence faussement stylisée mais parfois vraiment ridicule. Reste une atmosphère singulière.
Après avoir regardé « J’ai rencontré le diable », je me lance dans « The Chaser », encore une véritable chasse l’homme. Un ancien flic devenu proxénète pourchasse un psychopathe qui s’en prend à « ses filles ». L’histoire monte crescendo en intensité, délivrant son lot de brutalité avec une violence présente à chaque coin de rue. Beaucoup de malice émerge du psychopathe, ce qui rend le film encore plus angoissant, le démasqué ne sera pas aussi facile, un véritable face à face violent entre deux hommes qui tente le tout pour le tout. Un pur moment de cinéma.
Pour son premier film, Na Hong-jin a mis la barre très haut, ce thriller est franchement passionnant de bout en bout. Les âmes sensibles devront s'abstenir car cette histoire inspirée du tueur en série sud-coréen Yoo Young-du est noire et violente. Le suspense est constant et le scénario plein de rebondissements est signé d'une main de maître. Les courses poursuites et les duels sont remarquablement filmés caméra à l'épaule pour un plus grand réalisme. Le réalisateur en véritable virtuose réussit une œuvre très esthétique, l’acteur principal Kim Yoon-seok déambulant dans ses ruelles sombres et labyrinthiques et allumant constamment une nouvelle cigarette est vraiment classe. Un excellent film coréen, ce réalisateur a de l'avenir.
Comme c’est souvent le cas, les films coréens présentent des aspects peu flatteurs de leur société. Ici, un ancien flic devenu proxénète recherche un tueur qui s'en prend à ses filles. Personne n’est clean, la psychologie des personnages est décortiquée et émaillée par des scènes de violence brute sur fond de pluie quasi permanente. On y trouve une ambiance propre au cinéma asiatique qui nécessite les 2 heures sans un instant d’ennui.
Comme c'est souvent le cas avec les thrillers coréens, on n'en ressort pas indemne! L'intensité du film nous prend aux tripes et les sentiments alternent vitesse grand V. J'ai rarement été aussi "impliqué", émotionellement parlant, dans un film de ce genre. Une fois de plus les adorateurs du mythe totalement usurpé du film "Seven" peuvent rentrer chez eux et voir ce que thriller veut dire. Un grand film, fort et dur, tout simplement.
Véritable claque tant au niveau de la mise en scène, de l'interprétation, du scénario et du tourbillon émotionnel, ce premier film (!!!!) est une bouffée d'air frais dans un genre galvaudé et dominé par quelques monstres insurpassables. En choisissant de lui donner un cadre plus réaliste, H. J. Na s'affranchit donc des modèle US et nous offre une course-poursuite constante entre un ancien flic devenu mac et un serial killer inquiétant. Rues poisseuses et tortueuses, quartiers mal famés, murs en ruines, intérieurs crades, le décorum est en soit déjà un indice de la décrépitude de la société. Avec comme thème central l'impuissance et nanti de rebondissements malins, avec des persos qui ressemblent, au niveau psychologique, à des gens normaux, le réal réussit son pari et nous entraîne dans cet univers peu avenant. Violent, sombre, noir et dérangeant, un polar implacable, un vrai, plastiquement somptueux (comme toujours avec les films asiatiques) et très éprouvant. D'autres critiques sur