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Un visiteur
1,0
Publiée le 14 mai 2009
Quelle déception aprés "se souvenir des belles choses" qui était un film fort et subtil, d'ou se dégageait une émotion palpable. Comparé à cela, "jel'aimais" est une sucrerie poisseuse qui stigmatise la lâcheté masculine (pas étonnant que le magazine ELLE ait adoré), Daniel Auteuil n'est absolument pas crédible et MJ Croze est plate sans émotion et tellement prévisible...Le sujet est finalement le même que dans le merveilleux film de Clint Eastwood: "sur la route de Madison" mais il n'était pas tombé dans le paneau du jugement politiquement correct, le traitement du sujet était plein de retenue, tendu comme un arc par les émotions, la poésie, le dilemme constament présent: eux ou moi,eux ou moi... Meryl Streep, boulversante, hésite jusqu'au bout, fait un choix, mais à aucun moment cette femme n'est jugée par le réalisateur, Clint Eastwood pointe juste le doigt sur les enjeux de ces choix. Voici pour moi ce qui fait la différence entre un grand film qui vous prend aux tripes et une mièvrerie caricaturale.
Je l'aimais est une histoire de rencontres, rencontre entre une écrivaine et une réalisatrice, rencontre entre une réalisatrice et ses acteurs, et surtout celle entre Pierre et Mathilde. Tout ceci fait que Je l'aimais est un moment de cinéma assez fort, quoique imparfait. Si on arrive à saisir les intentions de la réalisatrice, on ne comprend pas toujours leur utilité. Le début est laborieux, même s'il permet de donner une épaisseur au personnage de Chloé (Loiret-Caille, formidable et singulière) et l'on n'en peut plus d'attendre. Puis la caméra arrive à Hong Kong, et l'histoire commence, et le coeur se déchire, face à cette histoire que l'on aurait tant aimé qu'elle ne soit pas condamnée par un homme incapable de renoncer à sa vie, trop petit pour vivre ce genre de choses. Il faut dire que nombreux, dont moi, seraient prêts à mettre la lune au pied de Marie-Josée Croze, tellement magnifique qu'on en pleurerait. Daniel Auteuil livre une prestation que l'on attendait depuis si longtemps, sur la réserve, puis un abandon qui devient total à la fin et qui bouleverse. Car la magie de Je l'aimais réside dans ce que Zabou Breitman arrive à obtenir de ses comédiens, la confiance qu'elle installe, le soin qu'elle apporte aux seconds rôles aussi. Un récit doux-amer qui souffre toutefois de problèmes de rythme, mais qui emporte par la force de ce qu'il raconte, un homme ordinaire face à une femme qui ne l'est pas. Un déchirement.
Je m'attendais à une histoire d'amour, certes elle existe, mais que s'est-il passé, et pourquoi n'ai-je pas accroché ? D.Auteuil joue bien, mais je n'ai pas vraiment réussi à oublier l'acteur dans ce personnage, Pierre, qui pour réconforter sa belle-fille, abandonnée par son fils, se laisse aller à la confession de sa vie : la seule femme qu'il ait jamais aimée et qu'il a laissée partir....F. Loiret Caille dans son personnage de femme bafouée est trop sinistre et trop taiseuse pour être convaincante, et M.J.Croze trop lisse, pas assez incarnée pour exprimer la passion...L'émotion n'était pas au rendez-vous et je n'y ai pas cru...Quelques moments privilégiés tout de même dans un film, fidèle au roman sans doute, mais qui m'a semblé trop appliqué...
Distrayant mais au final décévant ou surprenant car ce qui doit nous bouleverser une grande passion ! se résume à une relation qui prend corps sur un ou deux regards, passe rapidement à une succession de rendez-vous à l'hôtel puis s'achève sur un lamentable constat : Il est vieux et marié, elle est jeune et jolie, ont-ils un avenir ensemble ? La passion ne repose-t-elle que sur une attirance irraisonnée ?
Les acteurs sont bons mais doivent se débrouiller pour nous faire comprendre un truc un peu complexe en temps mini.
On pense parfois à In The Mood For Love dans ce film vraiment très émouvant qui fait la part belle aux acteurs.Très bien filmé,Breitman nous plonge dans cette histoire simple et très émouvante.On pense aussi à La Peau douce de Truffault avec cette relation entre un homme mure qui a réussit dans la vie et une femme plus jeune qui se cherche.
il faut avoir vécu une même histoire d'amour aussi forte et intense pour aimer ce film formidable .. Merci ZABOU. Merci aussi aux acteurs ...c'est très fort. NIGRUNT
Un bon film. Daniel Auteuil parfait dans ce rôle de type "banal" dont la vie commence et se termine en l'espace de quelques mois d'amour fou. Une morale un peu attendue mais on passe un bon moment devant ce film, qui porte à réfléchir sur le sens de la vie et de nos sentiments
Partir ou rester, sujet mille fois traité. Démarrage un peu difficile pour ce film qui pourtant comme une photo au développement se révèle progressivement tout en pudeur et sensibilité. La musique du film nous berce. Daniel Auteuil si excellent porte le film. Au final, on adore. J'avais lu le livre et pour une fois, le film est bien meilleur.
C'est un très beau film, tout à fait d'accord, bien joué par Daniel Auteuil toujours aussi pro et la très belle Marie José Croze ainsi que les roles dits secondaires...mais je mettrais un bémol sur l'histoire sans vouloir jouer les psys ou les rabats joie, on peut etre réservé sur la "morale" de l'histoire. Le grand amour est souvent un jeu de dupes, c'est facile de tomber amoureux, mais c'est autrement plus difficile de construire un couple sur la durée avec la "routine" du quotidien.Il y a tellement de choses à faire dans la vie, croire qu'on est "mort" parce qu'on a laissé passer l'amour de sa vie relève d' une "pathologie" grave.Dans la mesure, où il a fait le choix de rester avec sa femme, le défi à relever aurait été de re aimer sa femme qui semble t'il n' avait pas démérité.Par ailleurs le "grand amour" crée trop de dépendance vis a vis de l'autre,il fait que chacun conserve sa personnalité et puisse s'épanouir au sein du couple.Donc beaucoup d' égoisme dans les "situations" de ce film qui ne m' a pas ému par rapports à d'autres.
Une histoire d'amour bouleversante, des comédiens exceptionnels (Une mention spéciale à Daniel Auteuil). Toutefois, la mise en scène de Zabou manque parfois de profondeur.
J'avais adoré le livre, le film le surpasse encore. Je n'avais pas autant pleuré au cinéma depuis "Sur la route de Madisson" du grand Clint Eastwood.
D'ailleurs les deux films se ressemblent beaucoup dans leur traitement du renoncement à l'amour, que ce soit par la peur de tout quitter ou par le refus de voir souffrir le conjoint.
Et pourtant, tout le monde en souffre quand même au final.
Aïe aïe aïe !!! J'aime beaucoup les livres d'Anna Gavalda et j'aime bien le cinéma de Zabou Bretman. Pourtant en allant voir ce film je me demandait, non sans appréhension, comment la seconde avait bien pu arranger la première... et mes craintes ont vite été confirmées. Restera sans doute, pour ceux qui n'ont pas lu le livre, un petit film sympathique et honorable. Pour les autres, l'impression d'une belle occasion manquée, comme un rendez-vous amoureux où l'on aurait pas conclu... la réalisation ultra académique n'arrive jamais à magnifier et à faire décoller cette, pourtant, belle histoire. Quant aux acteurs, on a l'impression, que, comme nous, ils n'arrivent vraiment pas à y croire. Dommage, oui vraiment dommage.
C'est long, c'est lent (ma voisine a regardé son portable pr voir l'heure 3 ou 4 fois, elle aussi...), et pour l'émotion c'est zéro. Je sors très déçue de ce film.