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vincinqneuf
34 abonnés
541 critiques
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2,5
Publiée le 16 mai 2009
Histoire classique de la jeune célibataire qui rencontre un homme marié qui ne quittera jamais sa vieille épouse por raisons financières ou familiales,la làcheté de l'homme,comme disait Coluche.film à voir pour les novices,c'est humain et çà peut faire des dégats.
Encore un film que j'aurais tant voulu aimé. Mais, je n'ai jamais été emportée par ce film qui nous parle pourtant d'une passion. Le début du film est particulièrement raté. En effet, Florence Loiret-Caille, qui interprète la belle-fille abandonnée par son mari,a une façon d'exprimer sa douleur pas du tout crédible. Ensuite, arrivent le coup de foudre puis la passion entre Daniel Auteuil et Marie-Josée Croze. Le problème est que l'on n'arrive pas toalement à y croire. Le coup de foudre se déroule lors d'une négociation commerciale avec des chinois hilares, qui comprennent avant les 2 personnages qu'ils sont en train de tomber amoureux ! De plus, il y a le " pacte " entre les deux amants, partir au bout du monde sans être sûr d'y retrouver sa maîtresse,qui est assez artificiel. Enfin , le message du film qui suggère qu'il est préférable de choisir la passion à la raison, qui ne mène qu'à une vie triste remplie de remords n'est pas très neuf. Je retiendrai de ce film Marie-Josée Croze qui est vraiment lumineuse.
J'ai vu ce film en compagnie de celle qui remet de la passion dans ma vie. Durant toute la séance, j'ai pleuré en lui tenant la main. Les images de ma femme et de mes enfants se sont mélangées avec celles du film. Les répliques d'auteuil sortaient de ma bouche. Je n'en suis pas sorti indemne. Alors je vous en conjure, si vous n'avez pas aimé ce film, n'utilisez pas le mot caricature. Demandez-vous plutôt si vous n'avez jamais connu l'amour.
Histoire bouleversante et pourtant si commune. Va-t-on assister à un regain de divorce à cause de ce film? C'est possible car ces conclusions sont sans pardon : choisir la facilité, le confort c'est la souffrance de 3 personnes à coup sur. Certains diront qu'on a vu souvent rejaillir le feu de l'ancien volcan qu'on croyait trop vieux mais ici pas de ça. Ne pas choisir l'amour, c'est comme le dit Daniel Auteuil, finir par croire qu'on est pas fait pour la vie et sombrer dans la déprime. Il y a beaucoup de répliques cultes telle celle qui parle de la petite place laissée libre dans son coeur qui a permis à un nouvel amour de naitre. Un petit bémol technique pour moi : un son parfois trop envahissant que ce soit la musique ou les ambiances sonores trop détaillée. Une caméra à l'épaule qui m'a parfois génée mais rattrapée par certains plans d'un pure beauté digne d'Antonioni. N'hésitez pas si l'amour vous intéresse...ou si vous devez faire un choix.
Houlala ... quelle catastrophe ! On ne croit en rien, rien ne fonctionne, tous les acteurs cabotinent et surtout .... comment croire à la fascination, l'un pour l'autre, des 2 rôles principaux tellement ils sont vides d'intérêt ! Adaptation du livre catastrophique, dialogues à la limite du crétinisme avec prétentions intellectuelles ( alors que nos deux protagonistes n'en sont pas ! ) Zabou Breitman, pourtant très doué au théâtre, devrait vraiment abandonner le 7ème art. PS: si quelqu'un pouvait me communiquer l'adresse de la pizzeria qui cuisine des pâtes en 30 secondes dans le film, je suis preneur !
Les 20 premières minutes frisent le néant A-bsolu, et puis quand Auteuil nous conte son histoire, bin on suit cela, en sachant que l'A-mour est un jeu qui fait le plus souvent mal, eh ouais, mais on n'est pas toujours convaincu par la trame. Est-ce le roman ou sa transcription cinématographique qui est un peu gauche? Reste MJ Croze superbe...
Déception pour ce film prometteur... Les acteurs sont en deça de leur capacité, je pense à Marie-Josée Croze et Daniel Auteuil dont certaines scènes sont plus que moyennes ; la scène où ils tombent amoureux devant les chinois est d'un ridicule risible car surréaliste. Heureusement Florence Loiret-Caille est juste et porte toute l'émotion du film. Le film met du temps à démarrer et on s'aperçoit vite que l'histoire d'amour racontée ne prend tant d'importance que ça sur la durée totale du film. Heureusement le lien entre mari et femme est particulièrement travaillé et donne un plus dramatique non négligeable. Bref, le point faible du film est donc ce qui aurait du être le point fort (donc l'histoire des deux amants).
Bouleversant ! C'est le seul mot qui vient à l'esprit après avoir vu " Je l'aimais " car il est clair que l'on ne ressort pas tout à fait indemne de ce film. Après le très réussi " Se souvenir des belles choses ", Zabou Breitman met une fois encore dans le mile avec cette adaptation du best seller d'Ana Gavalda en nous livrant un film émouvant, presque candide sur le regard que l'on porte sur sa vie et sur les choix que l'on doit tenter d'assumer. Ici pas de sentimentalisme ni d'émotions fausses ou surjouées...Pendant deux heures, on est transporté hors de la salle de cinéma, on oublie que l'on regarde un film en se disant plutot qu'on assiste à un moment d'intimité avec un de nos proches qui fait le bilan de sa vie en toute sincérité : " Pourquoi ai-je préféré me rassurer dans ma routine plutot que de prendre le risque de changer de vie et d'etre heureux ? ". Le héros, Daniel Auteuil (tout simplement parfait dans ce rôle...comme toujours d'ailleurs), est un individu lambda, avec ses qualités et ses défauts, confronté à un choix qui va changer sa vie. Chaque personne dans la salle peut s'identifier à ce personnage ou à sa situation car chacun a forcément vécu un moment similaire ce qui rend ce film et ces personnages d'autant plus touchants. On vit ce film au fil des émotions de Daniel Auteuil, de son bonheur d'être avec Marie Josée Croze (elle aussi brillante) mais aussi de sa lacheté d'homme face au dilemme qui lui est posé et qui ne devrait pas en être un : quel est le prix du bonheur ? La vie n'est-elle pas trop courte pour la gacher par peur de l'inconnu ? Là où ce film est vraiment fort c'est que depuis le début, on sait comment cette histoire va se terminer et pourtant on espère que Daniel Auteuil va faire le bon choix, qu'on nous a menti au début du film et qu'en fait il y a un happy end. Bien que ce film soit triste et que la dernière phrase d'Auteuil nous tire les larmes, on peut le voir comme un hymne à l'amour et à la vie telle qu'on devrait la vivre
Après Se souvenir des belles choses et L'homme de sa vie, le nouveau film de Zabou Breitman reste bien dans la lignée de ce qu'elle nous avait déjà proposé : une histoire d'amour impossible. Après deux malades de l'esprit et deux hommes, c'est, cette fois-ci, le tour d'un homme marié et père de famille de tomber amoureux fou de l'une de ses collaboratrices de travail. Les trois films de Zabou sont intimement liés de par leurs thème et à la fois très différents sur la forme. On assiste ici à un subtil va et vient entre présent et passé, récit de cette histoire d'amour impossible et incandescent faite par le beau-père à sa belle-fille abandonnée quelques heures plus tôt par son mari. Les scènes intimistes entre les deux sont très réussies mais moins que les scène entre le mari/beau-père et sa maitresse. Elles sont sublimées par deux excellentes actrices : Florence Loiret-Caille pour les premières, très touchantes et convaincante, et l'excellente actrice québécoise Marie-Josée Croze pour les secondes. Je ne cache plus mon admiration pour cette dernière depuis le décoiffant Ne le dis à personne. Je l'adore ! Elle est belle et en plus elle joue à la perfection dans chacune de ses apparitions depuis le Guillaume Canet (je ne l'avais pas remarquer avant). Daniel Auteuil n'est pas dans son meilleur rôle mais il est plutôt pas mal en beau-père amoureux transis qu'un bel amour impossible à laisser exsangue. Le film manque d'un petit quelque chose pour nous faire chavirer totalement mais reste émouvant et touchant. Une carrière de réalisatrice qui se dessine, convaincante, après trois films différents mais qui se ressemblent. Attention à Zabou de ne pas tomber dans la routine et d'essayer, peut être, la prochaine fois, de nous offrir quelque chose d'autre.
Je l'aimais est un sujet mille fois traité .Nikita Mikalkov aidé par Mastroiani avait avec les yeux noirs traité de manière éblouissante les remords et les regrets inaltérables d'une femme que l'on a laissé s'en aller. Zabou Breitman s'est attaqué au sujet de manière clinique voire chirurgicale . Avec une sensibilité extreme et une suite de petits rien, elle met à vif des émotions de détresse, de joie avec énormément de justesse. Par une succession de scènes assez lentes, elle tient en haleine le spectateur et l'entraine à la découverte de ces personnages et de leurs sentiments. Si il est extremement bien réalisé, écrit le film ne serait rien sans l'interpretation poignante et extraordinaire des acteurs. Daniel Auteuil est d'une justesse à toute épreuve, et sait gérer les silences et fait ressentir les émotions de son personnage . Marie José Croze nous rend amoureux d'elle assez rapidement,avec son regard et son sourire ainsi que par l'intensité de son personnage . L'actrice jouant la belle fille de Daniel Auteuil livre quand à elle une prestation remarquable dans un registre dans lequel on a vite fait de se perdre.
Bien sur ce film est un peu austère et mélancolique. Bien sur il n'invente rien. Cependant, dans son genre , c'est une superbe réussite puisqu'il nous renverse d'émotions . Et le propre du cinema ne serait-il pas de transmettre des emotions.
La trame du livre qui sert de scénario est quelque peu irréalisste mais on sent que la réalisatrice a voulu l'adapter fidèlement. Malgré cela, elle maîtrise fort bien sa caméra et les acteurs sont excellents.