Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
5,0
Publiée le 25 janvier 2010
Film magnifique. La justesse du jeu de rôle est exacte. C'est le film de ma vie, à la différence que je ne porte pas de lunette. et sauf que j'ai osé. Ce film est une vie d'amour, une vérité incroyable et boulversante sur l'amour. Trenscandent. C'est un long métrage parfait en tout points, il met en avant la vérité d'une vie amoureuse passionnelle placée sous un silence subie.
Sans la dévoiler, la fin du film a été un véritable choque émotionnel.
Que ceux qui n'ont jamais vécu (et perdu) un grand amour lui jettent la première pierre ! En adaptant Je l'aimais de Gavalda, Zabou Breitman prenait un risque considérable, le roman étant relativement peu riche en péripéties et en personnages pittoresques, comparé à Ensemble c'est tout. Le livre séduisait par son style, le film devait trouver un langage à lui, tout en respectant l'esprit. Après l'afféterie esthétique de L'homme de sa vie, Zabou ne commet pas cette fois la même erreur, la splendeur de sa mise en scène est entièrement au service de son histoire et la forêt ne cache pas l'arbre de la passion. Le grand amour est indicible et indéchiffrable -parce que c'était lui, parce que c'était elle- et reste un mystère. Ce mystère, il est le coeur du film et en fait toute la beauté. La cinéaste l'apprivoise, l'approche mais ne l'explique pas. Qu'elle soit remerciée pour ce cadeau inestimable et tant pis si certains passent à côté de l'essentiel, l'intensité et la singularité de cette incandescente passion se dissimulent dans les replis du film, dans les silences de Auteuil et Croze, beaux et désaxés comme des amants en perdition. Que ceux qui ont vêcu (et perdu) un grand amour leur jettent les dernières roses.
Une jeune femme avec ses 2 enfants larguée par son mari se retrouve consolée par son beau père. La rupture de la jeune femme n’est que l’amorce du véritable sujet du film qui est la folle histoire d’amour qu’a vécu son beau père 20 ans auparavant. Les thèmes de la fidélité, du choix entre l’amour ou la raison, de la lâcheté affective sont abordés avec intelligence. Les sentiments et l’émotion sont distillés avec finesse ; les situations ne sont jamais larmoyantes, les clichés du mélo sont bien évités. Tous les pièges « tire larme » dans lesquels le cinéma de genre tombe trop souvent sont bien esquivés. Cette chronique sur le renoncement est d’une intensité croissante. ; Comment passer autant à côté de son destin et la vraie vie pour des choix cartésiens ? Zabou Breitman démontre par une réalisation soignée son professionnalisme. Les enchaînements sont très travaillés, plein de sens et fort en signification : la petite fille la tête sous l’eau, les dialogues de la scène précédente empiétant sur la scène suivante,… Mais ce n’est pas un chef d’œuvre… Les 25 premières minutes sont un peu lente et l’histoire peine à s’élancer. La grosse faiblesse du film ne se situe pas dans le scénario (adaptation de Zabou magnifique) ni la mise en scène mais dans l’interprétation. Florence Loiret-Caille nommé comme meilleur espoir aux césars n’est pas très efficace ; mais Daniel Auteuil est encore une fois peu crédible. Bankable, oui, son nom fait venir les gens dans les salles ; mais lorsqu’il s’agit de faire passer l’émotion, çà marche pas. La scène finale percutante et bouleversante tombe un peu à plat, la faute à Auteuil. Heureusement, Marie José Croze (le role principal féminin) est d’une justesse et offre une palette d’émotion complète. Définitivement conquis par cette actrice. Et puis toujours pareil, on m’avait conseillé fortement de lire le roman qui est d’un puissance encore supérieure au long métrage…
Je n’ai pas lu le livre d’Anna Gavalda mais son adaptation au cinéma semble trop coller au roman. Certains dialogues ressemblent à la lecture du livre, ce qui donne un film un peu trop long, un peu trop plat, avec une réalisation un peu trop molle et ça devient presque un reportage. L'histoire est banale et l’intérêt de ce type d’aventure est dans la manière de la mettre en scène et de l’interpréter. Marie Josée Croze est belle et fraiche mais elle n’est pas passionnée et donc pas passionnante. Et il y a un décalage d’âge avec Daniel Auteuil, ce qui rend l’histoire moins crédible. Je n’ai pas ressenti le fusionnel de Patrick Bruel et Nathalie Baye dans « Une vie à t’attendre ». Et puis Daniel Auteuil n’arrête pas de dire qu’il l’aime mais ne fait rien pour partager sa vie, à part quelques instants de sexe et de tendresse. Il est sûr qu’un couple tient facilement s’il se voit un mois en trois ans. Le romanesque prend trop le dessus, à renfort de clin d’œil à « In the mood for love », sans la langueur et le frisson de celui-ci. On ne sent pas vraiment le coup de foudre. Néanmoins le film reste intense, certaines scènes font vibrer le spectateur et la prestation des trois acteurs est certaine. A noter l’originalité de certaines scènes qui font apparaître des personnages du passé dans des scènes du présent, ou l’inverse. Pourquoi « Je l’aimais », puisqu’il ne se passe « pas un jour sans que je pense à elle » ? Alors, regrets ou remords ? En quittant sa femme, le fils de Daniel Auteuil ne réalise-t-il pas ce que celui-ci semble avoir raté ?
L'histoire d'amour malheureux que l'on a tous lue ou vécue. Il y a deux manières de voir ce film, soit on sort au bout d'un quart d'heure tellement c'est lourd, lent et très « féminin » dans le mauvais sens niaiseux du terme. On est d'abord surpris de la qualité du mystère joliment photographié puis avec le début des flash back, on sent que tout va sonner faux. La principale erreur résidant à mon avis dans le casting. Si Auteuil fait correctement le gros beauf de province, l'exigeante Croze ne peut vraisemblablement incarner une femme de ce genre. Ensuite, soit on s'accroche pour goûter au charme de la photo sur des visages féminins ordinaires qui savent exprimer des émotions, à défaut de savoir jouer. Alors vous êtes obligés de refaire le choix de la première manière, tellement certaines scènes sont encore plus invraisemblables et niaises que les premières ! Oui, vu sous cet angle, c'est l'un des pires films sentimentaux que je n'ai jamais vu, mais on peut quand même apprécier un « film de gare » pour les autres ingrédients, sentiments, lâcheté masculine et féminine, solitude et peur de vieillir, tout autant que sens de la vie sans amour. Tout est dit en longueur avec un Auteuil qui fait ce qu'il peut pour éviter le naufrage, et une Zabou qu'on a du mal à cerner tant elle oublie l'universalité de son premier film pour prendre le chemin dangereux du féminisme rose généralement catastrophique cinématographiquement parlant. Surtout si l'on fait l'erreur de se souvenir du Madison d'un certain Clint.
Je pensais vraiment que ce film vaudrait trois mais il est vraiment cul-cul la praline. Il ne se passe quasiment rien, le scénario est plat bref c'est un film qui je pense sera oublié dans un an et ne marquera pas vraiment les esprit. On aurait vraiment pu s'attendre à mieux.
un bon 1/4 d'h un peu longuet et puis arrive le récit de la magnifique rencontre de ce couple qui se fait du bien tout en se faisant du mal... l'amour quoi! qd l'amour est fort , avec tout un tas de réflexions qui nous rappelle au moins une histoire vécue ,un film dérangeant , qui nous fait dire ...plus jamais ca... qui nous laisse au fond de notre siege pendant un ptit moment ... une mention spéciale pour le role de Mathilde , un bon film d'amour
Formidable et bouleversant interprété par trois acteurs époustouflants .. J'ai pleuré tout le long du film .. Même si j'ai été embarquée malgré moi dans l'émotion ce film est pour moi d'une poésie magnifique, d'une douleur intolérable mais qui vous fait imparablement vibrer ... Un film à voir absolument qui ne peut laisser indifférent tant le texte est sublime, qu'il est fort et qu'il vous laissera des traces indélébiles au fond du coeur ..
Un peu long au démarrage et à la mise en place, ce film ce révèle d'une grande qualité artistique et émotionnelle. Zabou Breitman, avec toute sa sensibilité, a habilement mêlé la créativité de la forme de son film, avec une sobriété laissant place à l'intensité du contenu. Si quelques effets cinématographiques sont fantaisistes et s'assument comme tels, rappelant parfois le cinéma de Resnais, il en reste un fond tout à fait réaliste et touchant. L'onirisme est de mise et justifie pleinement les petites touches d'originalité. Le scénario est bien conçu, de même que le montage est habile. Les acteurs sont excellents, chacun dans un registre particulier. Daniel Auteuil est à la fois le chien fou, fou amoureux, et la voix de la sagesse vingt ans plus tard. Florence Loiret-Caille est la fille un peu paumé, à la fois triste et en colère. Marie-Josée Croze, elle, joue du détachement, elle est ici et ailleurs en même temps. Si l'on déplore un rythme assez inégal, on se délecte des jeux de regards, des dialogues souvent justes. Encore une fois, Zabou Breitman nous offre une histoire d'amour bien orchestrée, à sa manière.
Agréable surprise concoctée par Zabou Breitman ! Pourtant très aléatoire et sans saveur au début, ce film va monter en intensité et en rythme au point de nous émouvoir. L'histoire est belle, inattendue, attendrissante et forte en émotions. Les acteurs sont efficaces et passionnants, en particulier Daniel Auteuil. Un bon moment de cinéma.
Marie josé croze est une grande actrice...tombé en amour auteuil et elle vont vivre une passion ...étude de moeurs très contemporaine il se pose bcp de questions sur la vie les rencontres ,le coup de foudre ,tout quitter la culpabilité le choix de vivre ou de mourir alors allez y oubliez le début du film déprimant et ensuite laissez vous emporter.
Excellente prestation de Daniel Auteuil et Marie-Josée Croze, sujet particulièrement intéressant, mais j'ai trouvé ce film un peu plat au niveau des émotions (mis à part quelques rares passages), et la réalisation parfois un peu molle. Moi qui espérais faire le plein d'émotions avec ce film, je suis déçu.
Encore un film d'auteur français vain, plein de postures "auteuristes" : pourquoi les cinéastes français lorsqu'il font des films "sérieux", "graves", ont ils toujours besoin de filmer interminablement un des personnages au volant de sa voiture, conduire, ouvrir le garage de sa maison etc... Vous le constaterez, cette scene de la voiture qui roule -idiote métaphore du cheminement intérieur je suppose- est systématique dans le film d'auteur-subventionné-par-mes-impots. Et tous ces silences ?: être triste n'implique pas de se taire, et l'absence de musique (encore un des travers des films franchouillards)?!! : tout ce qui fait la magie de l'amour est nié, ignoré. Un film déprimant qui ne parle pas de l'absence de l'être cher ou de l'amour blessé mais du vide nombriliste d'un soit-disant auteur qui manque de panache. A éviter.