Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
elisa2102
140 abonnés
1 484 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 23 juillet 2011
"Je l'aimais" est sans conteste mon coup de coeur de la semaine. Plus je découvre Daniel Auteuil dans le registre dramatique, plus je me rends compte à quel point c'est un acteur bourré de talent qui sait faire passer un paquet d'émotion ! L'histoire d'amour fusionnelle que vit son personnage en compagnie de Mathilde est bouleversante, pleine de délicatesse et de passion. Rares sont les films où l'amour est dévoilé avec autant de subtilité ! Les répliques, les images, les regards, les sourires et les pleurs m'ont touché au coeur. Merci Zabou, encore une fois j'ai passé un excellent moment devant l'un de tes films ! Je vous conseille vivement de le voir si vous aimez les romances. Et si vous avez aimé, je vous conseille de voir "se souvenir des belles choses" de la même réalisatrice.
Quand j'ai vu Daniel Auteuil s'installer dans le fauteuil, j'ai pensé au dessin animé Père Castor et en effet c'est du père Castor cette histoire. C'est fait de manière très correcte, c'est un travail honnête, on en attendait pas mois du talent de Zabou, pourtant il manque la magie, la magie de l'amour... Qu'est ce qui ne se prête pas à ça ? L'âge des protagonistes peut-être pour moi... Auteuil "est la lune" et Croze est le "soleil" ai-je entendu dire Zabou à propos de ses deux acteurs. Elle n'aurait pas pu mieux choisir ces qualificatifs ! C'est un film pour aider à l'acceptation du départ de l'autre, c'est un film de deuil en définitive. Pudique et sobre. Sans doute m'attendais-je à trouver une histoire d'amour or ce n'est pas le sujet. Un bien joli film.
JE L’AIMAIS est une histoire d’amour, adaptée d’une roman d’Anna Gavalda, plus passionnante sur grand écran que le bouquin. Zabou Breitman filme ses deux protagonistes, amoureux transis, avec une telle beauté, et le film regorge de moments sensuelles, plein de quiétudes et d’émotions. Daniel Auteuil trouve en ce personnage d’amoureux contrarié au cœur d’une relation clandestine un rôle en or et Marie-Josée Croze parfaite en femme habitée par la passion d‘un amour sans nom… Une œuvre sur la peur de l’engagement, d’un nouveau départ manqué et sur la force des sentiments, incontestablement marquante. Une intensité émotionnelle maximale pour une réalisation sublime (elle filme Hong Kong avec une certaine retenue, dans la tourmente d‘une passion suffocante, dans la moiteur d‘une ville étourdissante…) des interprétations au diapason dans cette histoire d’un présent mélancolique qui nous plonge dans un passé tourmenté, où la vraie histoire est ailleurs, dans cette passion nostalgique emplie de douleur et qui prend un autre sens et où la désillusion est oppressante. Que dire de plus de JE L’AIMAIS si ce n’est qu’il est bouleversant de bout en bout, qu‘on pourrait même y apercevoir un clin d‘œil au sublime ‘In The Mood for Love‘ de Wong Kar-Wai quand les corps se frôlent, que le désir est entier, les regards envoûtants... Tout simplement magnifique.
A priori, il ne devait pas être facile d'adapter le livre d'Anna Gavalda. Scénario condensé sur un papier de cigarette, le reste se résumant à un "étalage de sentiments". Avec du talent dans l'écriture et les dialogues, un travail de mise-en-scène soigné et millimétré et des acteurs habités, on est bouleversé par cette histoire banale. Le cinéma est un art difficile mais un art majeur. La preuve une fois encore par la traduction réussie en langage cinéma d'une œuvre littéraire que l'on peut penser, à tort, peu cinématographique et impossible à transposer. Bravo. Vraiment.
Faut-il aimer Mathilde ? Tel est le dilemme dans lequel se trouve Daniel Auteuil qui ressent stupeur et tremblements devant le sympathique minois de Marie-Josée Croze qui nous montre aussi sa bien agréable poitrine. Ce qui nous donne une comédie romantique douce-amère assez belle à voir même si la réalisatrice n'arrive pas vraiment à nous faire ressentir en quoi l'amour entre les deux protagonistes principaux est si fort. Le spectateur, même s'il est séduit par ce beau couple, n'arrive en effet pas à mesurer le profondeur de la relation entre ces deux êtres. D'où une petite frustration qui empêche le film de nous bouleverser. Moi j'aurais bien voulu savoir pourquoi Auteuil n'a jamais aimé quelqu'un comme ça. "Je l'aimais" reste ainsi de surface et aurait dû, vu son thème, plus nous toucher. Reste quand même une jolie histoire tirée d'un roman d'Anna Gavalda qui, après le délicieux "Ensemble, c'est tout" de Claude Berri, inspire décidément beaucoup les cinéastes aujourd'hui.
Dans ce film, Zabou est en totale maitrise, et parvient a conférer une ambiance plaisante, sans tomber dans un sentimentalisme mièvre ni un misérabilisme moche Elle maitrîse également le rythme, absolument parfait, qui montre une construction lisse du film, sans bordel. Et il en est de même pour ses acteurs, absolument géniaux, de la magnifique Marie-Josée Croze a un Daniel Auteuil totalement impliqué. Malheureusement, le film manque quelque peu d'ampleur, et donne une sensation d'expéditivité: l'histoire d'amour se termine comme ca, sans préavis, et dés que Daniel Auteuil a fini son histoire, le film se termine, comme ca. Mais a reconnaitre la maitrise de Zabou, qui fait de ce livre que je n'avais pas lu une adaptation parfaite, cependant un poil pas assez ambitieuse. Mais admettons-le, il aurait fallu au moins vingt minutes de plus pour avoir cette ambition, et pas sur que nous les aurions tenues en tant que spectateurs, ces vingt minutes.
Je l'aimais est un sujet mille fois traité .Nikita Mikalkov aidé par Mastroiani avait avec les yeux noirs traité de manière éblouissante les remords et les regrets inaltérables d'une femme que l'on a laissé s'en aller. Zabou Breitman s'est attaqué au sujet de manière clinique voire chirurgicale . Avec une sensibilité extreme et une suite de petits rien, elle met à vif des émotions de détresse, de joie avec énormément de justesse. Par une succession de scènes assez lentes, elle tient en haleine le spectateur et l'entraine à la découverte de ces personnages et de leurs sentiments. Si il est extremement bien réalisé, écrit le film ne serait rien sans l'interpretation poignante et extraordinaire des acteurs. Daniel Auteuil est d'une justesse à toute épreuve, et sait gérer les silences et fait ressentir les émotions de son personnage . Marie José Croze nous rend amoureux d'elle assez rapidement,avec son regard et son sourire ainsi que par l'intensité de son personnage . L'actrice jouant la belle fille de Daniel Auteuil livre quand à elle une prestation remarquable dans un registre dans lequel on a vite fait de se perdre.
Bien sur ce film est un peu austère et mélancolique. Bien sur il n'invente rien. Cependant, dans son genre , c'est une superbe réussite puisqu'il nous renverse d'émotions . Et le propre du cinema ne serait-il pas de transmettre des emotions.
13 804 abonnés
12 441 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 25 janvier 2011
Dans ce film sensible qui se doit d'être dèdiè à tous les ècorchès de l'amour, Zabou Breitman adapte brillamment le roman d'Anna Gavalda avec intensitè et un vrai talent visuel entre Hong Kong (la balade en bateau sur la baie de Hong Kong est vraiment superbe) et Paris! D'une douleur intolèrable mais qui nous fait imparablement vibrer, "Je l'aimais", c'est en quelque sorte une brève histoire d'amour et de rendez-vous manquè qui laisse un goût de douceur et de regrets pour Daniel Auteuil (dans l'un de ses meilleurs rôles) et Marie-Josée Croze (plus belle et plus mystèrieuse que jamais). Dans un prologue digne d'un film de Jacques Doillon, Florence Loiret Caille se montre ègalement excellente! Joliment rèalisèe et superbement interprètèe avec un duo dèchirant de crèdibilitè, une oeuvre bouleversante qui prouve que le cinèma français a encore de beaux jours devant lui! Un vrai moment d'èmotion...
Moi aussi j'aimerais bien avoir l'adresse de la pizzeria du film qui prépare des pizzas en "30 secondes" pour rejoindre la même remarque lue plus haut. Plus sérieusement, ce film raconte le "martyr" d'un type qui pleure une maîtresse qu'il a aimée malgré le fait qu'il soit déjà casé maritalement, bien... Mais qu'en est-il de la souffrance incommensurable de sa femme trompée par ce même époux infidèle...? (qui commet un adultère). Soyez fidèle à l'Amour et que cesse tous ces mélodrames récurrents et répugnants... (Désolé pour ma morale,... sachez que je me fiche bien des curetons et des grenouilles de bénitier !).
Cette romance fleurte de beaucoup trop près avec la niaiserie. Rien ne vient faire croire aux sentiments amoureux qui animent les personnages de Daniel Auteuil et Marie-Josée Croze (il n’y a vraiment que dans un cinéma mal écrit que l’on devient éperdument amoureux après avoir échangé trois banalités). Zabou Breitman l’illustre avec sobriété mais sans personnalité.
Au moins, ce "Je l'aimais" aura eu le mérite de se distinguer des autres films du genre. En effet, Zabou ne fait en rien dans la facilité pour son troisième long-métrage car si l'histoire peut paraître un peu déjà vu, sa mise en scène est au contraire complexe, aussi bien par ses cadrages que ses constants décalages sonores ou encore une musique utilisée de manière assez originale. Pourtant, et ce même si on peut être assez admiratif de tout cela, il y a tout de même une légère impression de creux qui persiste, tant le scénario peut donc paraître au fond prévisible, mais surtout qu'au final cette virtuosité n'est pas mis au service d'un film pour lequel cela eût été vraiment nécessaire, ce qui ne semble pas être le cas ici. Pourtant, on arrive à être parfois ému, certaines scènes réussissant même à se faire d'une grande beauté. Bref, voila un film qui est au final des plus honorables, tranchant assez nettement avec les produits fades et totalement dénués d'intérêt auquels on avait été habitué ces derniers temps, mais qui reste pourtant un peu décevant tant il aurait gagné à être mis au profit d'un sujet plus ambitieux. Dommage.
Un drame romantique pas mal qui est crédible par son réalisme avec Daniel Auteuil qui montre une fois encore son grand talent d'acteur. Néanmoins le film a quelques longueurs et je n'ai pas trouvé le personnage de Chloé bien réussi.