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tuco-ramirez
136 abonnés
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3,0
Publiée le 8 juin 2010
Une jeune femme, expatriée pour son travail au Canada, revient pour 15 jours dans la maison familiale. Sa mère, médecin, lui réserve un accueil glacial. On comprend vite que les relations mère-fille sont tendues. Puis la fille découvre un carnet, derrière un meuble ; le journal intime de sa grand-mère, qui a abandonné mari et enfants dans les 50’s afin de s’épanouir. Que va-t-elle découvrir ? L’histoire familiale est lourde de non dits et de dénis. Avec ce carnet, elle remonte le temps, et parviens petit à petit à comprendre les difficultés relationnelles qu’elle a toujours rencontré avec sa mère. Ce film retrace, à travers 3 générations de femmes, l’histoire de l’émancipation de la femme au cours du XXème siècle. Le scénario est bien ficelé, même si on se doute d’entrée de jeu, du dénouement final… ou plutôt initial : qu’est-il arrivée à cette grand-mère en soif d’émancipation sur lequel repose tout une problématique familiale toujours pas résolue ? Les flash back sont astucieux : faire se rencontrer la petite fille et la grand-mère disparue sur les mêmes plans dans les mêmes lieux et au même âge. La petite fille devient le miroir de ce que sa grand-mère souhaitiat pour elle-même et pour sa fille… et qui est chez sa petite fille : le liberté de choix. Enfin, le film est un peu trop convenu pour faire un grand film et l’histoire intime de la petite fille est trop secondaire et téléphonée par rapport au sujet. On passe un bon moment de réflexion sur les liens familiaux, les enjeux et le pouvoir vivre ensemble en portant parfois en commun un passé lourd, inconscient et difficile à porter.
Avec ce film on est dans le registre de Depleshin même si la réalisatrice manque encore d'expérience, on peut remarquer que ce film bascule dans deux sujets la libertés des femmes et le film familial mais a trop vouloir le maitrisé cela devient assez scolaire et le manque d'émotion s'en ressent fortement.
Catherine Deneuve et Marina Hands interprètent avec puissance les relations difficiles voire impossible entre une fille et sa mère: Audrey( Marina Hands), découvre le journal de Louise, sa grand-mère, dont la moindre évocation fait frémir Martine(Catherine Deneuve) de douleur et de haine (Louise a abandonné ses deux enfants). Audrey comprend qu'un retour historique et fantasmatique sur le passé de sa mère résoudra les innombrables non-dits qui la séparent d'elle. Julie Lopes Curval filme ces moments tangibles où tout se dit dans une parole, dans un regard. Néanmoins, ce sont davantage les actrices exceptionnelles que les plans parfois longuets et répétitifs qui dynamisent le film.
Qu'est-ce qui pose le plus de problème dans un film comme "Mères et filles" ? Le ressassement de clichés sur les traumas familiaux, forcément transmis des mères aux filles (comme dit un personnage du film : les hommes ne comptent pas ici... même s'ils sont ceux par lesquels le mal arrive, quand même) ? La maladresse insigne dont Julie Lopes-Curval fait preuve quand elle figure des "rencontres" imaginaires entre petite-fille perdue et grand-mère disparue, à la limite du ridicule ? La lâcheté patente dont le film fait preuve dans sa conclusion, refusant la confrontation qui s'imposait entre fantasmes et réalité, et lui préférant une réconciliation toute en non-dits ? Ou surtout l'absence notable de toute perspective, de tout "geste de cinéma" même, dans une sorte de croyance naïve que quelque chose naîtra de toute façon de dialogues aussi plats que "lourds de sens", prononcés par de bonnes actrices pas dirigées (voir l'exemple consternant de Marina Hands) ? Dans ce genre de "non-film", même pas mauvais, où tout est prévisible, parce que trop écrit, et pourtant démuni de tout impact, il n'y a au final ni "cinéma" à contempler, ni irruption de la "vie" pour nous surprendre.
L'intrigue est un peu molle. Le casting est beau, mais Catherine Deneuve, rongée par la chirurgie esthétique, peut à peine parler. C'est du sous Almodovar, mais ça reste intéressant. Avec un peu plus de sentiments et de talent, ça aurait fait un très bon film.
Un très beau film, pleins d'émotions et de douceur. Les images sont magnifiques, chaque plan est un petit bijoux. Les acteurs nous livrent une prestation remarquable, toujours à fleur de peau. Michel Duchaussoy est particulièrement touchant. Bref, un film comme on les aime, que je conseille à tous les amoureux du 7ème art.
un bon film qui nous tient en haleine, des acteurs époustouflants ! une histoire avec une fin innattendue que je ne dévoilerai pas sinon le film perd de sa candeur et cela serait bien dommage ! alors courrez le voir, un film de sentiments et d'émotions..
J'avais envie de voir ce film pour l'aspect psychologique des relations mères filles et je n'ai pas été déçu.Je ne suis pas spécialement fan de Catherine Deneuve mais il faut reconnaitre que c'est une très bonne actrice et ce role de mère un peu distante et pas très proche de sa fille lui va très bien.L'enquète de sa fille sur sa grand mère disparue avec la découverte du cahier est une excellente idée pour le scénario qui tient la route.On voit bien aussi l'évolution de la conditions des femmes sur 3 générations...et on montre bien que certains hommes étaient "archaiques" dans leur comportement : femme au foyer "condamnée" à etre la "bonne" certes bien "entretenue" dans le film, belle pour son mari, s'occupant de ses enfants...et pas le droit à une vie personnelle.Le "pauvre" père, obligé d'élever seul ses enfants parce que sa femme est partie...vivre sa vie, c'est bien trouvé.C'est seulement vers la fin qu'il s'avère qu'il l'avait tué...et évidemment quel choc pour sa fillen , on le perçoit bien dans l'interprétation de Catherine Deneuve.Michel Duchaussoy en père et mari attentionné et prévenant a un bon role. Oui, ce film est remarquable et mérite d'etre vu pour son sujet qui raconte la "vraie" vie.