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JoeLiotta38
13 abonnés
389 critiques
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4,5
Publiée le 15 décembre 2009
Waouh...je suis resté scotché sur ce documentaire passionnant, ou le réalisateur n'utilise pas de voix off ce qui donne encore plus de vie au reportage. On y voit de tout, jeunes hommes et femmes sans avenir, plongés dans cet univers de violence et de gangs. La plupart des personnes sur qui s'attarde la réalisation, finissent au cours du doc, en prison, ou se font tuer; on y voit de nombreuses veillées mortuaires , de pleurs et de larmes, de sang; ce qui prouve en quelque sorte que mêmes ceux qui essaient de s'en sortir un minimum finissent comme les autres et c'est bien triste. J'ai vu le film Sin Nombre, qui décrivait cela, et ce documentaire en complément m'a vraiment aidé à connaître cet atmosphère. A voir, ames sensibles par contre s'abstenir car on n'est pas épargné par la violence, ni les chocs...
La vida loca est en fait un reportage. Pas de scénario donc, mais il n'y en a pas besoin.... Très bien fait, sans exagération, sans voyeurisme (juste ce qu'il faut pour nous prendre au corps et nous emouvoir)
On perçoit dans les critiques qui précèdent la mienne toute la difficulté qu'il y a à apprécier ce film. Poveda a pris le parti de réaliser un documentaire en gros plan, avec peu de recul. C'est vrai aussi bien techniquement que dans l'approche intellectuelle. Techniquement, on a énormément de plans rapprochés, comme si on avait voulu saisir par l'image elle-même l'étroitesse d'esprit de cette jeunesse prisonnière. Pas un paysage, pas un horizon. Tout juste, de temps à autre, une vision d'ensemble du quartier, univers indépassable. La musique, très terre à terre, n'a pas non plus cherché à truquer, enjoliver la pauvreté du réel.
Il n'y a pas d'histoire ; juste une succession d'évènements contre lesquels les faiblesses culturelles, sociales, intellectuelles, empêchent d'avoir toute prise. Les interventions du religieux sont ridicules et dérisoires. Ce reportage est dur, parce qu'il ouvre difficilement la voie à toute compassion pour ces victimes de leur milieu et de leur misère. Quand il n'y a rien à comprendre, rien à faire, on se désintéresse du sujet. Peut-être que la faiblesse de ce documentaire est de ne donner aucune explication. Aucun élément statistique, aucune étude sociologique ne vient nourrir le commentaire. D'ailleurs il n'y a pas de commentaire. Est-ce là la grandeur de cette "pelicula"? Poveda ne fait que montrer et ne dit rien. Une faiblesse, plutôt? Depardon, autre spécialiste du reportage linéaire et peu commenté, sait toujours livrer sans le dire, une impression sur ce qui est montré. Ici, on baigne toujours dans une singulière neutralité, que je peine à juger.
Superbe documentaire qui nous plonge au plus profond d'un gang salvadorien, là ou les blessures et les assassinats sont rois. On suit quelques grands membres, puis au fur à mesure, on apprend les peines et les disparitions. Très personnel et très cru, ce long métrage ne fait pas de détail et nous fait poser quelques questions sur pas mal de choses. A voir.
Ce film fait froid dans le dos car justement ce n'est pas un film. Ce documentaire donc nous plonge au coeur de la Mara, on à l'impression d'être menbre du gang. A travers la Vida Loca on suit le parcours de plusieurs personnes qui ont eu affaires avec la Mara. Les sentiments se mélange entre affection, dégout, pitié, tristesse. On vit une vie le temps de ce film qu'on ne revivera plus jamais.
Un documentaire brut, choc et sans concessions sur le phénomène des maras au San Salvador. Une jeunesse perdue, sans avenir, sans espoir baignée dans la violence dès le plus jeune age et sans aucun moyen d'en sortir.Un documentaire fort mais frustrant car Christian Poveda montre mais n'explique pas. Il décrit une réalité mais sans aucune reflexion, sans s'intéresser au tenant et aux aboutissants. Un regard froid et saisissant sur la violence quotidienne, banale, deshumanisante. Un parti pri risqué mais réussit. Après le visionnage de ce film on a envie d'ensavoir plus. Objectif atteint.
BRAVO POUR CE DOCUMENTAIRE AU COEUR D'UN DES GANGS LES PLUS DANGEREUX DU GLOBE. DANS L'ENSEMBLE UN DOC INTÉRESSANT. ON PEUT REGRETTER LE MONTAGE QUI LAISSE A DESIRER ET LE MANQUE DE REPERE CHRONOLOGIQUE.
Une œuvre très intéressante, intense, bien faite, parfaitement complémentaire avec "Sin Nombre". Et quand on sait que Christian Poveda a donné sa vie pour son œuvre, le film prend une dimension particulière, et on le voit d'un autre œil. La seule chose qui laisse perplexe est le fait qu'on imagine mal les protagonistes présentés là être au naturel devant la caméra. Le film montre des choses, ne peut pas montrer tout, mais il n'en est pas moins pertinent.
Ce documentaire est une formidable plongée dans l'univers et dans l'intimité des gangs salvadoriens, qui s'affrontent et s'entretuent allègrement pour le contrôle de territoires urbains et du trafic de drogue. Ces bandes ont été créées au départ par de jeunes immigrés originaires de ce pays, déjà membres de gangs californiens et expulsés des USA. Le réalisateur, Christian Poveda, fut assassiné dans des circonstances peu claires, bien qu'ayant obtenu l'autorisation de filmer par les reponsables de l'un des gangs rivaux de la capitale. Comme le dit l'un des responsables lors d'un tabassage en règle d'une nouvelle recrue servant de rite d'initiation permettant d'être admis dans la "confrérie", il n'y a pas de retour en arrière possible une fois que l'on a été intégré. Si l'on souhaitait quitter le groupe, les tatouages, omniprésents, sur toutes les parties du corps (et même sur le visage), sont là pour rappeler aux éventuels "déserteurs" que l'on est condamné à obéir aux chefs pour toujours, à servir de chair à canon taillable et corvéable à merci. Les filles aussi, sorte de chair à sexe et "reproductrices" plus ou moins consentantes sont tatouées comme l'est le bétail pour permettre à un propriétaire de reconnaître son troupeau, et victimes des tueurs au même titre que les garçons. Concernant les tatouages, je n'ai pu m'empêcher de penser à ce que dit Levi-Strauss, dans Tristes tropiques, des motifs que les indigènes du Brésil qu'il étudie se dessinent sur la peau. Selon lui, en leur complexité, ces arabesques expriment sous une forme mythologique et donc obscure car non dicible, la structure extrêmement hiérarchisée des sociétés indigènes. Et de fait, au-delà du caractère fasciste et inégalitaire des sociétés mafieuses en général, on est en droit de se demander si ces franges marginales des populations d'amérique latine ne sont pas en train de se réfugier inconsciemment dans des valeurs oubliées de leur culture d'origine précolombienne. Dans cette hypothèse, le
Un documentaire intéressant sur la violence des gangs au Salvador et toute la misère qui les entoure,c'est brut,c'est noir,et tristement répétitif,on apprend rien de spécial mais on voit enfin de visu ce que l'on peut lire dans les journaux sur le sujet,on se rend encore plus compte de la chance que l'on a d'habiter en France malgré toutes ses aspects négatifs qui semblent dérisoires quand on les compare à ceux des gangs et des habitants des pays du tiers monde...A voir !
Ce film documentaire est hors jugement... Une curiosité, un témoignage au delà du bien et du mal...Un montage, parfois agaçant mais un film important... Une inhumanité pleine d'innocence... Des protagonistes peu charismatiques, immatures, théâtraux, pathétiques qui illustrent une réalité brute, terrible, folle... Une folie humaine codifiée, orchestrée par des enjeux de territoires, d'argents et de misères... Un film rythmé par la disparition des protagonistes mise en abîme par l'assassinat de Christian Poveda....Je n'ai pas aimé ce film...Je ne l'ai pas détesté, je l'ai reçu comme un coup de poing... Le rythme, le manque d'empathie avec les personnages, on ne connaît pas leur histoire, les scènes de chirurgie difficilement soutenable pour les âmes sensibles, tout cela ne m'a pas plu et pourtant, ce film est fort...Déplaisant et radical. A voir
Un documantaire choc au coeur du MS 18, gang salvadorien au quotidien des plus mouvementés avec tous ce qu'il faut de meurtres, de drogues, de galères et de sex. Le défunt Christian Poveda réussit une entrée fracassante au sein de ce milieu avec un rythme très fluide, des "personnages" hauts en couleurs et une BO saississante. On ne peut rester de marbre devant un tel documentaire, mais pour ma part, je ne peux que regretter qu'il n'est pas été au bout de chose et qu'il ne nous ai pas montré l'autre gang : le mythique MS 13.
Les drames accumulés qui se répètent inlassablement devant nos yeux, ces destins éphémères de ces jeunes adultes rythmés par les coups de feu, les pleurs de douleur et les enterrements, s’ils suscitent l’empathie, nous laissent voir le statut de victimes de cette jeunesse, sans avenir, livrée à la mort comme sacrifice ultime de ces sociétés d’Amérique latine, façonnées par la violence sous la bienveillance de l’Oncle Sam.
En sortant de ce documentaire coup de poing, admirablement filmé la caméra à l’épaule par Christian Poveda, deux certitudes : le courage exceptionnel de l’auteur, courage qu’il a payé de sa vie, et le désespoir dans une humanité incapable de se sauver et de (re)trouver le sens de son humanité dans la communauté, dans le monde, enfermée dans sa propre logique autodestructrice, à l'image de son enfermement dans les quartiers des villes du monde entier. Lire la suite sur http://www.images-en-cours.com/cultureblog/index.php?post/2009/11/07/La-Vida-Loca
Difficile de noter un documentaire, mais celui ci est réussi, la situations au Salvador entre les gangs est la police y est assez bien montré, après chacun analysera comme il veut ce qui nous est montré, en tout cas cette guerre des gangs qui hatise la haine des deux côtés n'est pas prête de s'arranger, surtout avec une police qui semble dépassé et corrompu, bref c'est le documentaire démoralisant par excellence avec sa dose de mort à l'écran...ce n'est pas un plaisir que de voir ce genre de documentaire mais au moins on est mieux informer sur la situation, hommage au réalisateur qui pour réalisé ce film s'est fondu à l'intérieur du gang pour finallement se faire tuer lui aussi...
"La Vérité d'un Documentaire, n'est pas La Vérité d'un Film" Poveda nous montre, dans une situation "t", la vie d'un gang au Salvador. Il nous montre plusieurs personnages, et non acteurs, dans leurs vies de tous les jours. Une idée de réinsertion par la boulangerie, mais également les difficultés de vie et de survie. On ressents les liens de fraternité de ce gang, mais aussi ses dangers. On "ressent" les difficultés pour une personne lambda de vire au salvador, trop imaginé par le spectateur. Il ya plusieurs histoires linéaires, qui parfois ne sont pas intéressantes. J'ai vraiment commencé à m'intéresser au film par l'histoire de cette femme se faisant opérer de son oeil, arrive la fin, elle meurt....Générique de fin, j'aurai aimé savoir, sans vouloir faire des hypothèses, pourquoi elle est morte????!!!!!! Je suis restée sur ma fin!!!!! Documentaire avec des situations de personnages inégales, voire inintéressantes. J'aurai aimé avoir plus d'explication de ce gang, voire de la situation dans cette ville du Salvador. Je vous conseille, de voir ce documentaire en première diffusion à la télévision, il ne vaut pas un tarif plein au cinéma, sauf si vous avez des réductions.