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Un visiteur
4,0
Publiée le 16 décembre 2011
Une immersion totale dans le monde d'un gang du San Salvador... On ne peut saluer que saluer le courage dont à fait preuve le cinéaste Christian Poveda... assassiné une année plus tard alors qu'il tournait un nouveau documentaire. Le quotidien de ces personnes nous parait irréel, d'une violence rare, d'un fatalisme prégnant ou la célébration d'anniversaires apparait dès lors, comme un miracle pour ceux qui réussissent à passer à travers les mailles du filet et se font plus rares que le fleurissement des tombes des membres du gang...
J'ai décidé d'aller voir ce documentaire après en avoir entendu parler dans "Envoyé Spécial" jeudi dernier. Un reportage était consacré à son réalisateur, Christian Poveda, qui a été assassiné. Il avait infiltré un gang, les Maras, au Salvador pour montrer son quotidien dans "La Vida Loca". Franchement, quand on regarde ce film, on n'apprend pas grand chose. J'ai eu une impression de "déjà vu". Apparemment, Christian Poveda a fait beaucoup pour aider les membres du gang. Au final, il s'est fait assassiner par eux. Son film sera certainement peu vu (les documentaires n'attirent pas les foules à l'exception de ceux qui ont trait à la survie de la planète). On devait être vingt dans la salle. Six personnes sont parties avant la fin du film.... Elles s'attendaient peut-être à plus de bagarres, plus de sang. Du sang, on en voit mais une fois que la victime est à terre ! Les coups de feu, on les entend mais on ne les voit pas. Ce que montre Christian Poveda, c'est plutôt leur quotidien en dehors des actes de violence qu'ils commettent. Ils sont plutôt présentés comme des victimes. Victimes d'un autre gang, victimes de la police, victimes de la justice, victimes de leurs parents qui les abandonnent ou les négligent .... De l'amour, on en voit dans ce gang mais la violence est toujours là et ils vivent de cette violence. Et quitter un gang, essayer de se réinsérer, c'est visiblement peine perdue. Quand on rentre dans un gang, on signe son arrêt de mort. Au lieu de mourir de vieillesse, dans son lit, on meurt assassiné comme un chien et on finit dans le caniveau. Voilà ce que montre Christian Poveda mais on le savait déjà. Je ne sais pas quelle était la finalité de son film. Nous attendrir ? Personnellement, son film ne m'a pas attendrie. Nous faire réagir ? Je n'ai pas été complètement insensible à ce film mais dans un mois, il sera passé aux oubliettes. Est-ce que ça valait la peine d'essayer d'aider ces gens et de se faire buter ?
La vida loca est certe un documentaire passionnant dans la forme mais on reste un peu deçus par le fond. Il aurait été également intéressant de pouvoir apercevoir des gangsters du MS-13, le gang rival du 18th Street Gang. Mais au final, on ne peut que rester bouche bée devant un grand nombre de scènes qui montrent une insouciance et une certnaine folie de la part des jeunes du gang extrèmement inquietante quand à l'avenir des Salvadoriens et du Salvador. Et on ne pas parler de ce film sans une penser pour Christian Poveda, assaninée pour avoir réaliser ce documentaire.
Un bon documentaire en soit mais je n'ai pas trouvé ce que je recherchais. J'aurai aimé en savoir plus sur la vie du gang, c'est à dire s'infiltrer plus dans le réseau mafieux et moins voir la vie qu'il mène à coté. Le parti pris de montrer plusieurs enterrements est fort mais cela m'a fatigué au bout d'un moment même si la réalité que cela traduit est importante.
Le film est comparable à un excellent reportage d'"envoyé spécial". Il acquiert toute sa dimension avec les documents ajoutés sur le dvd, qui sont justement un reportage de ce magazine télévisé sur le réalisateur assassiné, et un entretien de celui-ci lors d'une exposition en France à la sortie de son film. Je conseille de regarder ces documents par ordre chronologique, c'est-à-dire le film de Poveda, son entretien et puis l'enquête sur son assassinat. S'intéresser à ce travail, c'est rendre hommage à quelqu'un qui s'intéressait au sort de ceux qui n'intéressent personne.
Un reportage qui ne peut laisser indifférent car la fin tragique de son réalisateur témoigne de la pertinence de son propos. Des images fortes, poignantes qui témoigne d'une réalité dramatique à la violence insoutenable. Comment une société peut-elle en arriver à un tel état de déliquescence ? A voir absolument.
Ce film documentaire est hors jugement... Une curiosité, un témoignage au delà du bien et du mal...Un montage, parfois agaçant mais un film important... Une inhumanité pleine d'innocence... Des protagonistes peu charismatiques, immatures, théâtraux, pathétiques qui illustrent une réalité brute, terrible, folle... Une folie humaine codifiée, orchestrée par des enjeux de territoires, d'argents et de misères... Un film rythmé par la disparition des protagonistes mise en abîme par l'assassinat de Christian Poveda....Je n'ai pas aimé ce film...Je ne l'ai pas détesté, je l'ai reçu comme un coup de poing... Le rythme, le manque d'empathie avec les personnages, on ne connaît pas leur histoire, les scènes de chirurgie difficilement soutenable pour les âmes sensibles, tout cela ne m'a pas plu et pourtant, ce film est fort...Déplaisant et radical. A voir
Un documentaire poignant et marquant. Si la violence est suggérée, elle n'en est pas moins omniprésente et parfois très dure à regarder en face. Certains passages sont néanmoins longuets mais l'entreprise était courageuse.
Un film radical sur un sujet extrêmement fort. Pris à la gorge dès le début, le spectateur ne peut que subir le déferlement de violence qui s'opère. A chaque fois qu'une note d'optimiste apparaît, elle est vite balayée par un triste retour à la réalité qui là-bas s'exprime par la mort qui revient sans cesse toucher les membres de la "communauté". Les deux dernières séquences d'une violence et d'une absurdité incensées laissent le spectateur définitivement sous le choc. C'est parfois cru, parfois un peu confus mais tellement bouleversant. Une oeuvre qui rappelle le caractère puissant du documentaire et le courage tellement nécessaire de ceux qui les font.
BRAVO POUR CE DOCUMENTAIRE AU COEUR D'UN DES GANGS LES PLUS DANGEREUX DU GLOBE. DANS L'ENSEMBLE UN DOC INTÉRESSANT. ON PEUT REGRETTER LE MONTAGE QUI LAISSE A DESIRER ET LE MANQUE DE REPERE CHRONOLOGIQUE.
Christian Poveda a réussi à passer une année entière dans un des gangs de l'Amérique centrale, la 18. Il nous montre la douleur, l'oppression et la difficulté dans laquelle ces familles vivent. Entre plusieurs meurtres, le réalisateur nous plonge dans la vie quotidienne du gang, en nous proposant quelques passages vraiment marquants. Ce film est à voir en tant que documentaire bien sûr, il n'y a pas d'histoire ou de scénario. Du coup, on ne peut conseiller ce documentaire seulement pour avoir connaissance des dangers qu'il peut exister dans ces régions, lorsque l'on est membre d'un gang ou pas, en témoigne le réalisateur malheureusement assassiné en 2009.
Un film-documentaire poignant qui nous prend à la gorge du début à la fin. La guerre pour la drogue à San Salvador n'a pas finit de faire d'innocentes et inutiles victimes entre les différents gangs. Et ainsi va le film, rythmé par des coups de feu et des morts étendus sur le trottoir, sans aucun sens, sans ucune autre motivation que la vengeance. Même ceux qui essayent de s'en sortir en montant un petit commerce honnête (sic !) de boulangerie en font les frais. Jusqu'au réalisateur Christian Poveda qui fut assassiné le 2 septembre 2009. Que dire de plus ?
Ce film fait froid dans le dos car justement ce n'est pas un film. Ce documentaire donc nous plonge au coeur de la Mara, on à l'impression d'être menbre du gang. A travers la Vida Loca on suit le parcours de plusieurs personnes qui ont eu affaires avec la Mara. Les sentiments se mélange entre affection, dégout, pitié, tristesse. On vit une vie le temps de ce film qu'on ne revivera plus jamais.