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Rourkewhite
65 abonnés
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3,5
Publiée le 22 octobre 2024
Issu de la meilleure période du cinéma américain, ce « Man in the Wilderness » est assez étonnant. Presque aussi surréaliste que « The Revenant » était réaliste, doté d’une imagerie très marquante, tantôt naturaliste, tantôt onirique, mais toujours très libre (comme en atteste une certaine naïveté), il s’agit d’une oeuvre vaillante et très belle qui mérite clairement que l’on s’y attarde encore 50 ans après sa réalisation!
Ambiance glaciale pour ce film d'aventures de Richard Sarafian racontant la survie d'un trappeur attaqué par un ours et laissé pour mort par ses compagnons. Richard Harris, dans un processus de "renaissance" (avec notamment de nombreux flashbacks), porte en grande partie le film à lui tout seul (en cela le titre original "man in the wilderness" est quand même beaucoup plus approprié) et doit faire face à la rudesse du climat et de la faune environnante, ainsi qu'aux indiens du coin. Le bateau du convoi donne à ce dernier un aspect fantomatique, évoluant dans la neige et le brouillard, avec à son bord un John Huston hanté par ce trappeur abandonné. S'il y a peu d'action et que le rythme est plutôt lent, la bataille finale vaut quand même le détour. Près d'un demi siècle plus tard, le scénario de départ sera exploité à nouveau par Innaritu (avec une toute autre issue), mettant en scène un Leonardo DiCaprio qui sera oscarisé pour le rôle...
« Un homme mort peut-il survivre » C’est la lecture que fait l’homme à la fin du film. C’est comme un deuxième naissance en vérité. C’est comme s’il voulait dire: renaître. Il caresse le petit lapin, il est totalement un être de la nature. Il appartient aux êtres vivants. Il en est un maillon. À côté il y a cette sorte de Fitzcarraldo étrange. Des hommes qui lui sont devenus étrangers. Un beau film ample et généreux. Il y a du Malick quelque part.
« Le convoi sauvage » est film extrêmement déconcertant qui m’a laissé, en quelque sorte, dubitatif ; une sorte d’hybride entre « Fitzcarraldo » (1982) et « The Revenant » (2015) qui s’inspire également de la (vraie) vie du trappeur Hugh Glass. Le film parle à la fois de survivance et de motivation à s’en sortir par désir de vengeance en milieu hostile. La notion de survie et de vie est développée en lien avec la destinée du héros, mais également en lien avec la nature (lapin qu’on chasse ou lapin qu’on soigne ; lutte pour un morceau de viande) ou la naissance (l’accouchement) ou la renaissance. « Le convoi sauvage » est un film très riche d’un point de vue symbolique et je pense y revenir dans les mois prochains pour creuser le sujet. Richard Harris est excellent dans son rôle ; sans parler de John Huston, monolithique mais pas inébranlable. J’ai été surpris de lire que le film a été tournée en Espagne. Un beau film quasi muet et contemplatif, avec un beau sujet qui prête à la réflexion. Seul bémol, la bande originale qui surligne un peu trop l’histoire. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
Bon film. LA photo du film est splendide avec un ryhtme lent mais envoutant....la fin manque d'explosion....je pensai qu'il y allait avoir une vengeance mais non....
Étonnant de voir ce film aujourd'hui quelques années après la sortie de The Revenant qui repose sur les mêmes bases, et de constater qu'il fait mieux que tenir la route ou ressembler à une pâle version sans moyens. Entre un Richard Harris quasi mutique mais impressionnant et un John Huston à la figure tutélaire et cabossée, avec des décors magnifiquement filmés et une progression narrative habilement gérée, ce Convoi Sauvage confronte instinct de survie et cupidité des hommes dans le Grand Ouest, exaltant la nature et les forces vitales, à point nommé dans une période où Peckinpah et quelques autres tâchaient de faire survivre le western US au choc Leone. Remarquable.
Une grosse surprise pour moi, je ne savais pas du tout de quoi ça allait parler et je découvre une ancienne version de The Revenant. Alors forcément les histoires sont tellement similaires qu il est difficile en le voyant de ne pas les comparer. Le récent film d’Inaritu il faut le reconnaître est plus fort, plus grandiose, plus étoffé. Mais ce convoi sauvage était déjà un très bon film. Ici la nature est dépeinte moins comme une force divine hostile, mais plus protectrice, plus douce pour celui qui la respecte. Le personnage de Richard Harris va démarrer sa convalescence à partir du moment où il épouse la nature qu’il se fond avec elle, plutôt que ses congénères qui luttent contre elle et vont s’y perdre. La photo, les paysages sont magnifiques. On est à la fois dans le grand film d’aventure et le film naturaliste qui gagnerait à être plus connu.
Un trappeur laissé pour mort tente de survivre en territoire hostile. Un film d'aventures et de survie inégal, avec des scènes impressionnantes mais également des longueurs. Après, c'est difficile de juger ce film après avoir vu le remake et chef d'œuvre d'Iñarritu "The Revenant".
Un Western à la fois beau, sauvage et violent signé en 1971 par le cinéaste Richard C. Sarafian !! Je pense qu'il faut remettre à jour les longs métrages de ce metteur en scène méconnu, c'est le deuxième film que je vois de lui, après le chef d'oeuvre "Point Limite Zéro", celui-ci mérite le mème statut. "Le convoi sauvage" raconte l'histoire d'un convoi de chars transportant un bateau livré avec des itinéraires de lieux dangereux avec des Indiens dans les alentours. L'un d'eux, un trappeur, se fait attaquer par un ours avec violence et ne pouvant bouger, se voit laisser à l'abandon par ses collègues . La route continu pour les autres tandis que le trappeur essaie de survivre dans des zones dangereuses et retrouver ses pas. Ce que je raconte fait surement penser à un film récent qui a beaucoup copié ici, "The Revenant" d'Inarrittu avec Léonardo DiCaprio. Pour parler de "Le convoi sauvage", je mets un maximum d'étoiles car j'ai adoré ce long métrage du début à la fin avec des plans naturelles en décors superbement mis en images, une histoire qui nous captive et nous émeut (la scène de l'Indienne en train d'accoucher m'a fait couler une larme), il y a des flashbacks aussi pour connaitre les passés des personnages. Richard Harris est une nouvelle fois prodigieux dans le role principal avec, à ses cotés, de très bons comédiens comme John Huston. Un long métrage qui mérite reconnaissance.
Avant "The Revenant", il y a donc eu ce film, de R. Sarafian, qui part de la même base. IL en résulte un film un peu moins démonstratif, mais tout de même plastiquement magnifique, avec là encore une attaque de l'ours saisissante, avec un R. Harris excellent. Du point de vue du scénario, on est face à une histoire avec toujours la vengeance en fond, mais plus axé sur la survie de son personnage. Un film puissant, beau et d'une belle tenue, qui mériterait de sortir un peu de l'oubli, tant il tient la comparaison avec la version 2015.
« The Revenant » est classé par certains comme un remake de « Man In The Wilderness [=Le Convoi Sauvage]». Rien n'est moins vrai. Seuls deux ressorts dramatiques semblent similaires, sans même être identiques d’ailleurs, entre les deux films. A la fois dans le film de Iñarritu et dans celui de Sarafian, un homme est laissé pour mort par ceux de son bord, puis il déclenche une vengeance. A part cela, tout le reste de l’intrigue est différent. De plus, « Man In The Wilderness» nous ennuie par une mise en scène assez brouillonne, et apathique ainsi que par une intrigue, elle-même, par moments, très confuse. Au contraire, Iñarritu nous captive. Son intrigue a des rebondissements nombreux, peu prévisibles, et truffés de détails qui apportent une dose de réalisme extraordinaire. Si Richard Harris jouait extrêmement bien dans ce film de Sarafian, Di Caprio dans the Revenant donne une performance qui restera à jamais gravée dans les mémoires. Et enfin, les plans montrant de près, hommes, bêtes et nature sont à couper le souffle.
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3,5
Publiée le 15 novembre 2017
Bien avant le remake très spectaculaire d'Alejandro González Iñárritu qui a valu à Leonardo Di Caprio son premier Oscar du meilleur acteur, il y avait "Man in the Wilderness", rèalisè par Richard C. Sarafian au dèbut des annèes 70, avec l'excellent Richard Harris! Comme dans "The Revenant", les faits relatès ici sont historiquement vrais et les peaux de castor valent aussi chers que l'or! Zachary Bass est un trappeur laissè pour mort parce qu'il est tombè dans les pattes d'un grizzly! Bilan : une jambe brisèe, trois côtes cassèes et des plaies innombrables sur le corps! Mais qu'est-ce qui a pu lui donner un billet pour l'enfer ? Un homme devrait savoir quand son heure a sonnè et pourtant Bass se cramponne à la vie comme un loup blessè! Le royaume du ciel est en lui comme il est en toute chose : le soleil, les ètoiles, la terre [...] Une nature majestueuse, des paysages sauvages et un Richard Harris dans un rôle qui lui sied à merveille et qui contraste fameusement avec l'image qu'on avait de lui : souffrance, courage et tènacitè! Un classique incontournable...
avant the revenant il y eu le convoi sauvage man in the wilderness de richard C. sarafian avec richard harris qui avait déjà été excellent dans un homme nommé cheval ce que je trouve hallucinant c'est que le réalisateur de revenant ne parle pas de remake alors que la trame de revenant est identique au convoi sauvage mais bon ça ne sera pas la première fois. un hommage a la nature en vogue en ce début des années 70 un film quasi muet un peu plus de 15 mn de dialogues rare et risqué pour un film de cette époque unpeu dans la manière de jeremiah johnson de robert redford superbe paysage avec une lumière au top ,the revenant a coûté des millions 140 je crois ce man in the wilderness 100 fois moins . il en ressort un film d'une beauté et poésie a coupé le souffle cerise sur le gateau superbe musique de johnny harris film a découvrir absolument .
J'ai vraiment trouvé ce film excellent avec des paysages somptueux, une ambiance et une bande-son remarquables. De plus ce bateau à roulettes en pleine jungle et ce capitaine fou et jusqu'au-boutiste font penser aux plus grands délires de W. Herzog par exemple, avec en plus une grande poésie. Ce film, contrairement au remake de Gonzalez Inarritu "The Revenant" paraît plus réel; le héros n'est pas un super héros (indestructible malgré une chute d'une falaise), qui passe en trente secondes de l'état de loque en champion du monde de jiu-jitsu. Bref, je suis content d'avoir vu ce film après l'autre, sinon j'aurais trouvé "The Revenant" franchement mauvais.