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Hotinhere
549 abonnés
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2,5
Publiée le 12 novembre 2020
Un trappeur laissé pour mort tente de survivre en territoire hostile. Un film d'aventures et de survie inégal, avec des scènes impressionnantes mais également des longueurs. Après, c'est difficile de juger ce film après avoir vu le remake et chef d'œuvre d'Iñarritu "The Revenant".
« The Revenant » est classé par certains comme un remake de « Man In The Wilderness [=Le Convoi Sauvage]». Rien n'est moins vrai. Seuls deux ressorts dramatiques semblent similaires, sans même être identiques d’ailleurs, entre les deux films. A la fois dans le film de Iñarritu et dans celui de Sarafian, un homme est laissé pour mort par ceux de son bord, puis il déclenche une vengeance. A part cela, tout le reste de l’intrigue est différent. De plus, « Man In The Wilderness» nous ennuie par une mise en scène assez brouillonne, et apathique ainsi que par une intrigue, elle-même, par moments, très confuse. Au contraire, Iñarritu nous captive. Son intrigue a des rebondissements nombreux, peu prévisibles, et truffés de détails qui apportent une dose de réalisme extraordinaire. Si Richard Harris jouait extrêmement bien dans ce film de Sarafian, Di Caprio dans the Revenant donne une performance qui restera à jamais gravée dans les mémoires. Et enfin, les plans montrant de près, hommes, bêtes et nature sont à couper le souffle.
Une grosse surprise pour moi, je ne savais pas du tout de quoi ça allait parler et je découvre une ancienne version de The Revenant. Alors forcément les histoires sont tellement similaires qu il est difficile en le voyant de ne pas les comparer. Le récent film d’Inaritu il faut le reconnaître est plus fort, plus grandiose, plus étoffé. Mais ce convoi sauvage était déjà un très bon film. Ici la nature est dépeinte moins comme une force divine hostile, mais plus protectrice, plus douce pour celui qui la respecte. Le personnage de Richard Harris va démarrer sa convalescence à partir du moment où il épouse la nature qu’il se fond avec elle, plutôt que ses congénères qui luttent contre elle et vont s’y perdre. La photo, les paysages sont magnifiques. On est à la fois dans le grand film d’aventure et le film naturaliste qui gagnerait à être plus connu.
Étonnant de voir ce film aujourd'hui quelques années après la sortie de The Revenant qui repose sur les mêmes bases, et de constater qu'il fait mieux que tenir la route ou ressembler à une pâle version sans moyens. Entre un Richard Harris quasi mutique mais impressionnant et un John Huston à la figure tutélaire et cabossée, avec des décors magnifiquement filmés et une progression narrative habilement gérée, ce Convoi Sauvage confronte instinct de survie et cupidité des hommes dans le Grand Ouest, exaltant la nature et les forces vitales, à point nommé dans une période où Peckinpah et quelques autres tâchaient de faire survivre le western US au choc Leone. Remarquable.
Issu de la meilleure période du cinéma américain, ce « Man in the Wilderness » est assez étonnant. Presque aussi surréaliste que « The Revenant » était réaliste, doté d’une imagerie très marquante, tantôt naturaliste, tantôt onirique, mais toujours très libre (comme en atteste une certaine naïveté), il s’agit d’une oeuvre vaillante et très belle qui mérite clairement que l’on s’y attarde encore 50 ans après sa réalisation!
avant the revenant il y eu le convoi sauvage man in the wilderness de richard C. sarafian avec richard harris qui avait déjà été excellent dans un homme nommé cheval ce que je trouve hallucinant c'est que le réalisateur de revenant ne parle pas de remake alors que la trame de revenant est identique au convoi sauvage mais bon ça ne sera pas la première fois. un hommage a la nature en vogue en ce début des années 70 un film quasi muet un peu plus de 15 mn de dialogues rare et risqué pour un film de cette époque unpeu dans la manière de jeremiah johnson de robert redford superbe paysage avec une lumière au top ,the revenant a coûté des millions 140 je crois ce man in the wilderness 100 fois moins . il en ressort un film d'une beauté et poésie a coupé le souffle cerise sur le gateau superbe musique de johnny harris film a découvrir absolument .
On sent bien que le réalisateur se plonge corps et âme dans ce qui se veut être un western "nouvelle vague" qui y va de ses incongruités (le personnage de John Huston scrutant le vide ou exigeant de faire tirer des boulets de canon ... Nulle part) et de son étrangeté un peu trop fabriquée à mon goût. Evidemment quelle belle idée que cette arche de Bass se baladant d'un bout à l'autre de l'Ouest pour des raisons purement mercantiles. Mais n'est pas Werner Herzog qui veut (on pense forcément à Fitzcarraldo) ? Sarafian a la main lourde et n'a pas le rythme narratif dans la peau. L'idée du Survival (malgré ses trouvailles et son réalisme appréciable) ne fonctionne pas bien parce qu'on reste trop longtemps sur les exploits de Bass pour rester en vie (la scène des loups, les pièges, réapprendre à faire du feu...). Les flashes back surgissent de façon pas fine (la femme accouchant près d'un arbre mort et s'y agrippant, jolie scène puis regard sur Richard Harris puis flask back avec son bébé galopant sur une plage... Mouais) et lorsqu'on revient sur le personnage incarné par John Huston, il y a comme une répétition vaine de "est-il mort ? Que regarde-t-il ? Où nous emmène-t-il ?...). Trop de brouillard autour des intention du Capitaine finissent plutôt par lasser. D'ailleurs cette histoire de vengeance n'accroche pas vraiment non plus. Pour résumer, de très bonnes idées soit (ce bateau roulant dans des décors enneigés, la lutte d'un homme revenu à l'âge de pierre pour survivre, sa relation trouble à son père de substitution) mais que c'est lourdingue par ailleurs surtout dans la construction et l'alternance des scène de l'homme seul et du groupe d'hommes attendant avec angoisse son retour...
Ambiance glaciale pour ce film d'aventures de Richard Sarafian racontant la survie d'un trappeur attaqué par un ours et laissé pour mort par ses compagnons. Richard Harris, dans un processus de "renaissance" (avec notamment de nombreux flashbacks), porte en grande partie le film à lui tout seul (en cela le titre original "man in the wilderness" est quand même beaucoup plus approprié) et doit faire face à la rudesse du climat et de la faune environnante, ainsi qu'aux indiens du coin. Le bateau du convoi donne à ce dernier un aspect fantomatique, évoluant dans la neige et le brouillard, avec à son bord un John Huston hanté par ce trappeur abandonné. S'il y a peu d'action et que le rythme est plutôt lent, la bataille finale vaut quand même le détour. Près d'un demi siècle plus tard, le scénario de départ sera exploité à nouveau par Innaritu (avec une toute autre issue), mettant en scène un Leonardo DiCaprio qui sera oscarisé pour le rôle...
« Le convoi sauvage » est film extrêmement déconcertant qui m’a laissé, en quelque sorte, dubitatif ; une sorte d’hybride entre « Fitzcarraldo » (1982) et « The Revenant » (2015) qui s’inspire également de la (vraie) vie du trappeur Hugh Glass. Le film parle à la fois de survivance et de motivation à s’en sortir par désir de vengeance en milieu hostile. La notion de survie et de vie est développée en lien avec la destinée du héros, mais également en lien avec la nature (lapin qu’on chasse ou lapin qu’on soigne ; lutte pour un morceau de viande) ou la naissance (l’accouchement) ou la renaissance. « Le convoi sauvage » est un film très riche d’un point de vue symbolique et je pense y revenir dans les mois prochains pour creuser le sujet. Richard Harris est excellent dans son rôle ; sans parler de John Huston, monolithique mais pas inébranlable. J’ai été surpris de lire que le film a été tournée en Espagne. Un beau film quasi muet et contemplatif, avec un beau sujet qui prête à la réflexion. Seul bémol, la bande originale qui surligne un peu trop l’histoire. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
J'ai vraiment trouvé ce film excellent avec des paysages somptueux, une ambiance et une bande-son remarquables. De plus ce bateau à roulettes en pleine jungle et ce capitaine fou et jusqu'au-boutiste font penser aux plus grands délires de W. Herzog par exemple, avec en plus une grande poésie. Ce film, contrairement au remake de Gonzalez Inarritu "The Revenant" paraît plus réel; le héros n'est pas un super héros (indestructible malgré une chute d'une falaise), qui passe en trente secondes de l'état de loque en champion du monde de jiu-jitsu. Bref, je suis content d'avoir vu ce film après l'autre, sinon j'aurais trouvé "The Revenant" franchement mauvais.
L'histoire du "Revenant", dont on n'a pas dit que c'était un remake, en 35 mm de 1971 mais merveilleusement filmé, avec une proximité intense et constante de la nature, et une histoire haletante, où les indiens sont aussi très bien mis en scène, sans chercher le politiquement correct
Un western très mystérieux basé sur des faits réels. Les paysages sont magnifiques et très bien filmés. Richard Harris joue le rôle d'un homme sauvage qui a beaucoup de connaissance sur la nature et qui a vécu des moments difficiles pendant son enfance. Il est remarquable dans ce film, c'était vraiment quelqu'un d'humain et un super acteur. La musique du film de Johnny Harris est sublime. Un grand coup de chapeau à Richard C.Sarafian.
Bon film. LA photo du film est splendide avec un ryhtme lent mais envoutant....la fin manque d'explosion....je pensai qu'il y allait avoir une vengeance mais non....