Derniers Avis : La Blonde aux seins nus - Page 3

Voilà un film qui me laisse une drôle d'impression, comme si je n'y étais jamais vraiment entré et comme si j'en étais finalement jamais sorti. Je ne vois pas bien où le réalisateur a voulu nous emmener et quel est l'intérêt de son oeuvre. Y'a beaucoup de scènes qui n'ont aucun sens, aucune cohérence, bref c'est un peu n'importe quoi. Les comédiens arrivent cependant à sauver les apparences avec notamment un Nicolas Duvauchelle une nouvelle fois excellent.

Vahina Giocante nue et sublime envoutante façe à duvauchelle tjs écorché vif comme patrick deweare mais lui telle une grenade il joue tjs pareil .le gamin joue extrèmement bien dans une histoire roccambolesque qui ne tient pas la route ou devrais je dire la seine une seconde .

Un jeune malfrat batelier et son petit frère dérobent un tableau de maître et se retrouvent encombrés sans l'avoir voulu d'une superbe otage gardienne de musée. Cette gentille série B oscille entre road movie, thriller nébuleux, film de kidnapping et banale romance, sans jamais trouver sa cohérence. Il faut dire qu'un scénario tiré par les cheveux et des personnages trop prévisibles n'aident pas à captiver le spectateur. Finalement on trouve un certain plaisir à regarder s'ébattre la très belle Vahina Giocante aux côtés de Nicolas Duvauchelle dans son habituelle composition de mauvais garçon qui fait toujours la gueule.

Les critiques bien sûr démolissent consciencieusement ce film qui n'est pas le scénario du siècle certes... mais que de poésie, de romanesque, de fraicheur, de beauté, d'amour, avec une actrice flamboyante et déroutante, un acteur écorché vif aux beaux tatouages et un pré-ado aux premiers émois qui est hors-normes. Si vous avez encore suffisamment de bohème en vous et que vous ne vous formalisez pas d'un réalisme mis entre parenthèse parfois, allez absolument voir ce magnifique film à la française et, laissez vous emporter au fil de la Seine.

On peine à croire à cette histoire ! Mais ce « road movie sur Seine » finit par captiver notre attention grâce au jeu des comédiens, d’une part, et par de belles images, d’autre part. Nocolas Duvauchelle est excellent. Vahina Giocante, très belle, on le savait déjà. Et le jeune Steve le Roi prometteur.

Un film totalement dénaturé par son scénario rocambolesque, dommage car les acteurs sont forts sympathique, mais le farfelu de cette histoire fait qu'on y croit pas un instant. Dommage.

Ce film est intéressant . Le sujet sort de l' ordinaire, une jolie jeune bourgeoise suivant un voleur et son petit frère sur une péniche , après le cambriolage audacieux et original d' un tableau de Manet . Les acteurs sont magnifiques , le scénario crédible , la mise en scène classique , mais enlevée et réussie . De belles images aussi de la Seine , dans Paris ( à la fin surtout ) , et en dehors de la capitale, le reste du temps . Le jeune garçon , joué par Steve Le Roi, ( inconnu pour moi ) , m' a impressionné par son jeu déjà si mature . Quant à Nicolas Duvauchelle et Vahina Giocante , leur rôle est très fort . Leur talent respectif les sort très bien de cette épreuve. En définitive , ce film mérite d' être vu, à cause surtout de son originalité et d' une mise en scène nerveuse et professionnelle .

Deux marginaux qui vivent sur une péniche décident de dérober un tableau de Manet, "La blonde aux seins nus" pour le compte d'un receleur slave. Contre toute attente, Louis, 12 ans, réussit, mais il est surpris par Rosalie, gardienne dans la salle d'Orsay où est exposée l'oeuvre impressionniste. Coursée par elle, il arrive à l'enfermer dans la cale du "Styx", en attendant le retour de son grand frère, Julien. Sur ce début d'intrigue somme toute plausible (les musées publics sont très mal défendus contre les vols, et on a déjà vu des audacieux repartir en plein jour une toile roulée dans leurs vêtements) vient se mettre en place une sorte de "boat movie", parfaitement improbable, et dramatiquement décousu - le Manet dérobé n'est qu'un prétexte à la rencontre amoureuse entre Julien et Rosalie, avec le petit Louis comme spectateur de la passion qui monte, s'avérant d'ailleurs plus jaloux que chaperon passif ! Les deux jeunes gens (Duvauchelle, Giocante) exhibent complaisamment leurs avantages physiques, avec un (gros) supplément de tatouages pour le premier. C'est plus paresseux encore que le lent cours des eaux tranquilles où évolue la péniche, et aussi palpitant que le relevé des écluses des voies navigables françaises..... Manuel Pradal, après sa parenthèse américaine ("Ginostra", "A crime" - pas vraiment réussis non plus, mais avec Harvey Keitel, qui est d'une autre trempe que Duvauchelle !), rate totalement son retour en France. 0 étoile !!!!