Au secours, c'est l'apocalypse ! Le nouveau film de Roland Emmerich avec sa ribambelle de caricatures, de personnages à la psychologie à vérifier grandement, et dans ce cas-là, c'est le défilé : La blonde qui pense plus à son chien qu'à sa vie, le blond avec un petit accent sexy à qui personne ne résiste qui fait le grand sacrifice, le père écrivain divorcé qui survit à une éruption volcanique qui avait démarré à 300 mètres de lui en courant, et qui est obligé de rester avec l'homme qui vit maintenant avec sa femme, pour un instinc de survie, les figurants qui sont tous des idiots à part les personnages principaux... Attention, au niveau technique, c'est impressionnant, et on peut voir l'avancée de Roland Emmerich dans les effets spéciaux, car sur ce point-là, c'est une vraie baffe ! On peut admirer aussi sa désespérante descente dans le peu de travail donné dans les personnages, aucune personnalité, on en aime aucun... de plus, le réalisateur a développé un côté dramatique, des fois très exagéré, ce qui donne à rire, même si on en voit l'effort désespéré, si on peut appeler une surcharge de clichés dramatiques un effort... Le film est toujours baigné dans des co"ne"ies patriotiques, dont on en a rien à foutre... Ensuite, puisque on baigne dans la rigolade, autant continuer, avec ce qui peut être similaire à un anachronisme : On résume, c'est l'apocalypse, tout le monde a peur, ce sont des temps très triste, E.t.c. Et on remarque que par exemple une fois ils sont à bord d'un avion, ils évitent un bâtiment qui tombent, il y a du feu partout, et ils se mettent à rigoler. Ce sont des détails qui peuvent quand même poser problème. Quand je parle de blagues dans ce film, je ne veux pas parler de mon personnage favori, un timbré, déjanté comme je les aime... Qui meurt ridiculement dans un volcan en éruption... quelque peu violente. Encore une fois dans cette scène on a droit à de superbes effets spéciaux, couronnés par finalement le fait qu'on se divertisse dans le film. Le minimum, me direz-vous, mais au fond on bout de rage devant cette... Bouillie, et on explose quand on voit que finalement ce film ne survit à la règle des films d'apocalypses de Roland, première règle de films de genre pouvant détruire le genre : le film d'apocalypse qui se finit bien, avec une pluie de fleurs offert avec... Une fin très belle (définition de "fin très belle" dans un film d'Emmerich : très patriotique (que voulez-vous ?), si on avait pas envie de vomir sur l'écran, le video-projecteur, les sièges, et nous éventuellement... Mais vous croyez qu'on ne tire rien du film ? Vous vous trompez, on peut voir que M. Roland (que je n'ai pas arrêté de citer...) a eu des lacunes en sciences à l'école - Si vous lisez "l'actu" (quotidien français), vous devez savoir que le film a été critiqué pour son côté scientifique proche du zéro, allez savoir pourquoi, ce qui renforce le niveau pourri des dialogues scientifiques et discours. On peut aussi apprendre que le réalisateur ne connaît pas totalement les lois de la gravité (à voir la scène (ultra cliché) de l'église qui s'écroule, et glisse carrément...), ce qui aggrave le film sur un côté qui pourtant devait lui réussir le plus : pas vraiment la peine de rappeler que c'est les effets spéciaux. Une dernière chose, qui par contre rajoute au film, c'est que le maître du film (si ça peut s'appeler un film...), apparemment, n'aime pas les intellos à lunettes, et ça donne le seul endroit vraiment dramatique du film, sur les personnages principaux, parce que les autres on s'en fout tellement ils sont caricaturaux. Mais on persiste, car on voit en voir le bout, certains ce sera pour se moquer, car les films de roland commence à devenir des comédies involontaires pour certains, et pour admirer les effets spéciaux pour d'autres, dans tout les cas le film sera divertissant, même pendant plus de deux heures et demi, et ça reste un très bon point du film, qui sont tellement rares que chacun se doit d'être remarqué. De plus les catastrophes sont variées, dans des pays variés, avec un peu d'inspiration pour les situations. Ensuite, pourquoi est-ce l'apocalypse ? là non plus, ça casse pas trois pattes à un canard, parce que l'on se retrouve avec un malheureux calendrier maya qui se finit donc c'est la fin du monde ! Oui c'est cela oui... à quand la fin du film ? conclusion : à vouloir en faire trop on réussit, et même si ce film qu'on peut traiter de tout, de comédie, de navet, de bouillie patriotique servi par des termes scientifiques et du prétexte de fin du monde proche du zéro, avec aussi beaucoup de choses très contrariantes, des personnages plus que caricaturaux, 2012 reste un petit avancement des effets spéciaux, et un grand divertissement de plus de deux heures, dont on ne ressort, déjà pas sans aspirine, suite à toutes ces co"n"ries, mais de plus pas réellement mécontent du spectacle, ayant un bon rythme, mais qui traite d'une fausse apocalypse, car tout se finit dans un monde de fleurs.