Encore une énorme déception. Non pardon, pas une déception, car je n'attendais rien de ce nouveau film catastrophe dirigé par Emmerich. C'est un immondice, rien d'autre. Je sais qu'il est trop facile de résumer en une ou deux phrases pourquoi tel ou tel film est mauvais, car nous n'avons pas envie d'argumenter sur ce qui nous semble évident. Mais cette fois je vais déchirer le mythe " 2012 ", l'un des plus gros blockbuster de l'année de 2009. Tout démarre avec le schéma classique, du père qui n'assume pas ses responsabilités auprès de ses enfants. Le plus grand des deux, Noah, préfère son beau père à son pauvre paternel. Ooooh le pauvre ! Que l'on se sent mal pour le pauvre Jackson Curtis ! Et puis bon après, quoi de mieux que d'emmener les gosses à Yellow Stone River ! ( Harrelson était pas censé s'y baigner nu au fait ? ) Et par une maladresse, Curtis se rend compte qu'il se trame quelque chose ! Tout une escadrille de soldats qui débarquent sur lui et lui se pose des questions ? " Mais... Pourquoi ces armes ? " , " On chasse l'élan monsieur. Dégager s'il vous plaît, vous êtes dans le vent, ils pourraient nous repérer " Emmerich nous plante là le parfait abruti en guise de personnage principal. Génial. Ah ! Avec tout ces éléments qui m'ont presque rendu malade, j'ai faillit oublier la très bonne prestation de Woody Harrelson dans le rôle de cinglé du village. De retour à la maison, Curtis s'aperçoit que des fissures se sont produites un peu partout sur la côte et c'est à ce moment qu'il décide de réagir. ENFIN ! Bon je vais pas décrypter tout le film, mais je m'arrête juste sur les pépites que possède cet fiente. Il faut un avion à Curtis ? Il débarque à l’aérodrome et se rend compte que le mec qui devait faire le plein est mort ( On voit clairement qu'il est mort près de la pompe ) Mais comme par hasard, la joyeuse bande de péquenot parvient à voler sans difficultés jusqu'à la tanière de Charlie Frost. Pas sans difficultés ? Bah non, attendez voir... Les fissures commencent à se creuser jusqu'à former un gouffre gigantesque, mais heureusement, l'avion qui plongeait dedans a réussi à remonter, et oui, il faut tirer sur le le volant ! Ensuite l'avion passe entre deux bâtiment qui s'écroulent, puis parvient à esquiver une foule d'obstacle alors qu'il aurait juste pu s'élever sans problème. Merci les guignols qui pilotent. A noter, que peu avant la séquence de l'avion, Curtis arrive avec sa Lincoln, complètement bousillée, à traverser de bout en bout un building de l'intérieur et à en ressortir indemne, alors que les fondations de l'immeuble se sont fait broyées. Là c'est le moment qui frappe fort dans le côté WTF. j'exagère pas, revoyez la séquence et vous verrez. Après on enchaîne, avec une série d'esquives de météores, avec un camping car qui avance pas... Bref ! En plus, on l'ex femme de Curtis qui se met à gueuler des insanités à chaque fois qu'il y a un bruit : Ta gueule, connasse, t'as rien compris au film ! Bon je pense que je vais m'arrêter là pour les séquences débiles à souhait. Des claques pour Emmercich s'il vous plaît ! Il y a toujours de l'humour dans les séquences où il en faut pas. Je prend l'exemple avec le gros Russe, qui se la joue Papa Gâteau, mais qui serait le premier à être éjecter, lui et ses blagues, si j'étais pilote. Emmerich des fois, nous sert des plans symboliques, comme le jouet en bateau qui se fait renverser dans la marre, la fracture dans la chapelle entre le doigt de l'Homme et Dieu ou encore la l'américaine obèse dans son déambulateur, archétype du consommateur sans vergogne. Bon stop ! Cette critique tourne en rond. Une avalanche de cliché ( Honnêtement, il ne manquait plus que le coup du " Tiens, je te donne ce médaillon. Il appartenait à ton grand père " ), soulignés par des effets spéciaux aux services d'un scénario qu'un enfant de six ans aurait pu rédiger. On voyage, on rencontre des cons : le gouverneur qui s'acharne à faire régner l'ordre, le milliardaire Russe, une vieille asiatique prête à échanger ses enfants contre un sac de riz ( Non, bon j'en rajoute un peu ) Bref un déluge de merde qui s'abat sur notre écran. J'ai rien d'autre à dire.