Nouveau film au budget colossal mais je n’demande toujours que ça, 2ème plus grand film du genre que j’ai vu. Prophétie ratée qui n’aura réussie qu’une chose, rendre les gens paranos en les rendant plus suicidaire que jamais. Egalement mais ça, fallait s’y attendre, ce film et cette rumeur planétaire aura profité aux commerciaux afin de se faire de l'argent et des médias s’en servant pour leur une au fur et à mesure que le jour fatidique arrive. Je m’souviendrais toute ma vie la vitesse à laquelle la salle n°2 du cinéma d’Annecy se sera remplie, la file d’attente aussi bien à l’intérieur de la salle, dans le couloir d’entrée ainsi qu’à l’extérieur d’elle. Bien sûr, la salle s’est remplie en moins d’2. Au début, c’est un peu long au niveau action, mais on comprend le pourquoi du comment la Terre va pétée, comment et pourquoi les plus grands gouvernements mondiaux se sont mis en accords dans la création d’arches surdimensionnées. Puis arrive, au bout d’une heure, plus ou moins je n’sais plus très exactement, faudrait qu’je regarde,
le séisme américain tant redouté, aussi bien aux Etats-Unis mêmes que pour le reste du monde, « le Big One », comme le surnomme les sismologues américains, séisme découpant toute la côté ouest du pays et ayant une force bien largement suffisante pour réveiller toutes les autres plus grandes failles sismiques planétaires. Pulvérisant tous Los Angeles, avec sa population affolée, des prises de vue aériennes nous montrant la grandeur du désastre. Une 1ère prise à 10 mètres d’un réalisme tel qu’on penserait facilement que la scène fut filmée au moment même du départ sismique. Yellowstone explosant sur des kilomètres, avec elle aussi une prise de vue et scène culte, celle ou Curtis parvient à sortir d’une faille ouverte et s’élance en courant vers son avion alors que derrière lui, la puissance inégale du nuage pyroclastique. Des tsunamis à perte de vue, te balayant tous sans scrupule.
L’apocalypse vue par Hollywood et son maître incontesté, pour nous en mettre une de fois de plus plein les mirettes. Et incontestablement d’accord sur ce point, la presse mondiale aura jugée des effets-spéciaux révolutionnaires et rarement vue en salle.