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Caine78
6 688 abonnés
7 398 critiques
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2,0
Publiée le 30 septembre 2010
Nul doute que cette parenthèse américaine d'Olivier Dahan ne restera que peu dans les mémoires, surtout après la réussite relativement globale que pouvait être « La Môme ». Pourtant, si l'on est de bonne humeur et prêt à accepter un optimisme particulièrement appuyé ainsi que quelques excès (la prestation de Forest Whitaker n'en est qu'un parmi d'autres), il n'est pas interdit de pouvoir prendre un petit plaisir devant ce road-movie plaisamment rythmé par la musique de Bob Dylan et parfois touchant, l'aspect poétique que cherche à donner Dahan à son oeuvre n'étant au final vraiment pas déplaisant, à défaut d'être totalement convaincant. De plus, Renée Zellweger signe ici l'une de ses prestations les plus émouvantes depuis longtemps, son talent d'actrice s'avérant doublé par un talent de chanteuse évident... On n'en sort en conséquent ni plein d'étoiles dans les yeux ni avec le coeur battant la chamade, mais le résultat est toutefois suffisamment sincère pour être digeste plus de 90 minutes durant. Dispensable donc, mais honnête.
Cette comédie dramatique en forme de road movie raconte l'histoire de Jane (Renée Zellweger) et de son ami Joey (Forest Whitaker), deux êtres cabossés par la vie. Jane, ex chanteuse brisée par un accident de voiture qui la prive de l'usage de ses jambes, serait totalement isolée de toute relation sociale si son ami Joey, qui entend des voix venues d'outre-tombe, n'était là pour lui tenir compagnie. Mais la découverte d'une lettre oubliée va les faire sortir de leur terrier et partir à la rencontre de personnages tous riches d'un passé aussi lourd que le leur: Madeline Zima en jeune épouse perdue et Nick Nolte en musicien solitaire amateur de "space cake". Bien que cette quête initiatique à travers les États-Unis (avec ses couchers de soleil flamboyants genre cartes postales) soit souvent touchante au niveau des dialogues et du jeu des talentueux comédiens, le film souffre de nombreuses longueurs qui alourdissent inutilement le récit et ralentissent le rythme, alors aussi rapide qu'un fauteuil roulant lancé à pleine vitesse. Un plus: une jolie bande originale avec entre autres des morceaux interprétés par Bob Dylan.
Olivier Dahan, après son succès planetaire de la Mome, dirigeant Renée Zellweger et Forest Witaker sur une musique originale de Bob Dylan, il y avait de quoi avoir envie de voir ce film. Quelle déception, en fin de compte. Je n'ai pas su rentrer dans l'univers onirique et poétique à 4,95 de son metteur en scène. Quelques jolies idées, vite abandonnées, et un recit qui s'allonge jusqu'à l'ennui insupportable. A peine quelques bonnes répliques de ces acteurs superbes, qui m'ont touché. Rien de plus.
Un road movie fourre tout qui voudrait a la fois nous émouvoir ,nous faire sourire ,rêver ...mais qui au final réussi surtout a nous ennuyer et cela malgré l'évidente qualité du casting proposé.Si l'émotion est bien présente par intermittence et ce en grande partie grâce au talent des 2 comediens principaux ainsi qu'a la jolie BO ,on a tout du même beaucoup de mal a suivre et a s'intéresser vraiment a cette histoire brouillonne dont les personnages secondaires s'avère malheureusement bien trop mince pour nous captiver ,la réalisation esthétisante a souhait de Dahan annihile le reste du potentiel de ce film.
Premier long-métrage US pour le réalisateur de La Môme (2007), après son succès planétaire, il obtient sa Green Card et part tourner sur les terres de l'Oncle Sam une oeuvre déroutante, onirique et fascinante. On y suit deux âmes perdues, Renée Zellweger ex-chanteuse de country et paraplégique, ainsi que Forest Whitaker, ex-pompier et doux-dingue parlant aux anges et aux fantômes. A travers un road-movie fantasmagorique, on les suit (aux côtés de la charmante Madeline Zima et de Nick Nolte) sur les routes de la Nouvelle-Orléans. Un road-trip fait de rencontres, de déconvenues, de rires et de peines, le tout, en musique (et pas n'importe laquelle, puisqu'il s'agit de Bob Dylan). Un voyage surprenant et qui devrait en dérouter plus d'un (ou en émouvoir certains).
Un film drôle, touchant, léger un peu trop peut être, forest whitaker et renee zellweger en couple improbable,deux naufragés qui survivent l'un grâce à l'autre, une traversée, une bande son terrible.
Belle ballade dans les grands espaces americains. Zellweger est touchante et troublante, sa douleur, son humanisme, sa sincerité. Forest witaker est emouvant , il degage un enorme sentiment de tendresse, on a envie de l' ecouter et de le suivre dans ce road movie.
Je pense que la critique est très sévère avec ce film. Il est vrai qu'il relève de la naïveté, qu'il y a certaines scènes ou images dont Olivier Dahan aurait pu se passer, mais globalement, c'est une jolie histoire qui s'appuie sur une bonne interprétation et une belle bande musicale.
Je trouve la critique plutôt dure avec ce film. J'y suis allé pour Dylan et Whitaker, pas pour Dahan ou Zellwegger, et j'ai été séduit. Pas un grand film, mais un joli bout de chemin avec des écorchés, de belles idées de mise en scène et surtout un Forrest Whitaker très attachant. Ca ne m'a pas arraché de larmes mais ça m'a ému, fait sourire et voyager et par les temps qui courent (vite) c'est toujours ça de pris!
Un film exceptionnel en particulier pour la critique virulente qui est faite contre nos préjugés d'etre imparfaits, contre la douleur (physique ou psychique), contre l'impossibilité d'aimer, de vouloir aimer. Les personnages incanent veritablement ce qu'on pourrait appeler "humain" dans tous ses états. Musique, images, paroles, ce film est une veritable architecture de la douleur de vivre, de la beauté de vivre et surtout du courage d'accepter de vivre.
je suis triste de l'attitude dominante aujourd'hui qui veut que les bons films soient nécessairement des films sérieux, hyper creusés, et surtout bien droits dans les rails de la réalité, ou, dans le cas des films fantastiques, dans les rails de ce qu'on imagine d'une réalité future ou parallèle. Il semble qu'il n'y ait plus de place pour la poésie ordinaire, l'étincelle parfois loufoque, la beauté