Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
jerry974
14 abonnés
449 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 6 mai 2010
Olivier Dahan, après son succès planetaire de la Mome, dirigeant Renée Zellweger et Forest Witaker sur une musique originale de Bob Dylan, il y avait de quoi avoir envie de voir ce film. Quelle déception, en fin de compte. Je n'ai pas su rentrer dans l'univers onirique et poétique à 4,95 de son metteur en scène. Quelques jolies idées, vite abandonnées, et un recit qui s'allonge jusqu'à l'ennui insupportable. A peine quelques bonnes répliques de ces acteurs superbes, qui m'ont touché. Rien de plus.
Deux ans après son succès international avec La môme, Ollivier Dahan a pu se permettre d’aller chercher son casting parmi les grands noms du cinéma américain, tels que Forest Whitaker, Renée Zellweger et Nick Nolte, et pour réaliser un émouvant road-movie musical. Les personnages pleins de vie le lyrisme (parfois maladroitement poussif) de la mise en scène font de cette petite escapade une source intarissable de bons sentiments. Sur le fil du rasoir entre l’abus de candeur enfantin et le pathos facile, ce petit conte mélodramatique réussit à faire partager son optimisme exacerbé.
Olivier Dahan n'y va pas franchement avec subtilité mais son road-movie s'avère très attachant grâce à ses personnages fracassées et surtout à ses comédiens.
Olivier Dahan signe avec son dernier film, un road movie plutôt sympatique mais malheureusement rempli de maladresses. L'idée de départ était pourtant plutôt bonne, bien que la seule originalité réside dans le fauteuil roulant de Renée Zellweger! Hormis vers la fin peut-être (et la confrontation avec son fils), on sens que l'actrice veut nous émouvoir qu'à coup de froncements de sourcils, ça en est presque ridicule... Son acolyte, interprété par Forest Whitaker, s'en sort un peu mieux: sa folie arrivant quelque peu à casser le rythme lent et surtout étrange du film pour nous faire esquisser quelques sourires. Quand à la troisième protagoniste (Madeline Zima) elle est tellement plate et naïve qu'elle est tout simplement inutile ... Les scènes de jour se révèlent parfois lumineuses et colorées, celles de nuit souvent glauques et poisseuses, on a du mal a rester concentré sur cette histoire tant on a parfois l'impression que le sujet se dérobe pour laisser place à un imaginaire mal venu, et des scènes totalement déconnectées (comme la course poursuite). A l'image d'ailleurs de la BO, très jolie, mais qui parfois n'a tout simplement pas lieu d'être. Au final, «My own love song» se démarque d'un road movie classique par son manque de charme et de crédibilité sans pour autant être désagréable à regarder!
Voilà un des films que j'attendais le plus en ce mois d'avril. Non pas pour le film en lui même ou pour son réalisateur ( français ) mais plutôt pour Forest Whitaker. Au final comme je m'y attendais un peu, l'acteur est à la hauteur, mais pour le film rien n'est moins sûr... Forest Whitaker est un acteur tout simplement génial, capable de jouer tout genre de rôles. Il le prouve une nouvelle fois dans le nouveau film d'Olivier Dahan, où il joue le rôle de Joey, un personnage attachant, un peu maladroit et "gauche" qui voit des anges et qui entend des voix. Si lui est parfait, ses "co-équipières" sont un peu plus à la peine... A l'image de Rennée Zellwigere qui a un peu de mal, et qui force peut-être de trop... froncer les sourcils ne fait pas tout... Pour parler du film en lui même on peut dire qu'il tient sur les épaules de Forest, alors que l'action se déroule autour du personnage de Rennée Zellwigere, Joey n'étant qu'un électron libre venant perturber le quotidien de Jane. Mais pourquoi porte t-il donc tout le film sur ses épaules ? Tout simplement car sans lui ( pardonnez moi l'expression ) on se ferait un peu chier... Car bon, certes ce Road Movie en fauteuil roulant est sympa, mais il devient assez vite très long, heureusement donc que Forest et son personnage sont là pour relever quelque peu l'intérêt de ce film. Mais il a beau avoir les épaules large, l'ensemble vient quand même à tanguer dangereusement, puis quand Olivier Dahan commence à nous balancer ses morales à trois balles déjà vu, re-vu, re-re-vu, et re-re-re-vu... tout s'écroule et voilà qu'un bon film devient un film vraiment moyen... Pour ce qui est de la réalisation, disons que c'est soigné, presque beau. Si on excepte la scène ou Rennée chante en playback d'une manière complètement ridicule, ( elle en fait tout un patacaisse et d'autre part le sons et les lèvres ne sont pas du tout synchro ) My own love song est très bien réalisé. Un Road Movie qui démarre plutôt bien, mais qui
j'imagine qu'on peu trouver ça gnangnan, que c'est le genre de film dont on devine le dénouement très vite et qu'il ne se passe pas grand chose.. C'est vrai , on peu dire ça ! mais c'est une jolie histoire très bien interprété avec la poésie du magicien d' Oz , on y pense forcement dés le début! c'est pas le film du siècle non! mais ça fait quand même du bien un peu de tendresse entre deux block busters!
Ce film est un vrai moment de poésie. La B.O qui hante le film est superbe. Les personnages secondaires sont des rayons de soleil. Ce film aurait mérité un fond aussi réussi que sa forme. On ne passe pas loin du chef d'oeuvre, dommage. Il en reste quand même une agréable sensation...
Assez touchant dans l'ensemble mais on reste sur un manque profond d'intensité. Tout est fait en subtilité, en circonstances et en regards, peut-être pas assez marquant. Whitaker formidable, R. Zellweger un peu en dedans. Le monde féérique de la schizo colle assez bien, la détresse est permanente mais trop soft. 3/5 pour passer quand même un bon moment !!!
effets tire larmes à profusion, une histoire qui se perd dans des sous-intrigues inintéressantes. My own love song n'a de bon que ses deux acteurs principaux
Un beau road movie qui aurait put être mieux élaboré. Quels couacs dans le scénario font perdre la magie du cinéma indépendant de qualité, même si dans l’ensemble, « My Own Love Song » reste une belle histoire émouvante. On ne peut qu’être ravi de retrouver Renée Zellweger au côté de Forest Whitaker, tous deux nous offrant un duo insolite mais attachant.
En forme de road movie féérique, un peu patho par moment tout de même, ce film arrive à nous émouvoir dans ces scènes les plus simplistes et par sa BO magique signé Bob Dylan. En effet l'histoire de recherche de soi dans l'adversité au travers d'un voyage à travers les Etats-Unis est intéressante et bien animé au niveau des plans, mais le réalisateur a tendance à trop tirer sur la corde sensible quitte à prendre le spectateur pour une fontaine à larme, voir pour un enfant avec l'intégration des animaux en dessin animés. Mais certains plans mettant en scène la féérie sont magistralement réussis. Il faut tout de même avouer que Olivier Dahan a devant lui deux acteurs excellents dans leur rôles respectifs, mais tellement peu mis en valeur une fois le voyage débuté. Au final on peut conclure que ce film, malgré un côté pathos ( à de rare moments indigeste ) se laisse voir, et parfois nous transporte dans sa féérie ( là aussi à de rare moments discutable ), même si l'on comprend le cheminement du réalisateur. C'est à ce niveau que l'on peut appeler ce film, une oeuvre pleine d'idées et de visions de la vie intéressante. A voir.
Gonflé, inconscient, naïf ? Un peu tout ça, Olivier Dahan qui, fort du triomphe de La môme, s'offre son rêve américain, pas façon Hollywood mais genre "tiens, je vais faire un film indépendant, avec des personnages paumés et esquintés par la vie qui finiront par trouver une sorte de rédemption à la fin d'un road movie où il se passera des trucs dingues et incontrôlés." Oui, il a dû se dire quelque chose dans ce goût là, Dahan. Pas étonnant qu'avec un scénario mauvais comme un pou, My own love song soit un film raté, mais vraiment raté, dans les grandes largeurs, avec des maladresses de débutant (ah, les séquences d'animation), une interprétation atroce (Zellweger et Whitaker) et un rythme de train de marchandises. L'échec est tellement énorme qu'il en devient paradoxalement fascinant voire émouvant et qu'il n'est pas interdit de s'attendrir devant les deux scènes où Zellweger pousse la chansonnette. "Féérie naïve" selon son réalisateur, My only love song est un film malade que l'on finit par plaindre et presque à aimer (presque, hein !), tant il est globalement pathétique.