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ffred
1 704 abonnés
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3,0
Publiée le 8 avril 2010
Après le succès mondial de La môme en 2007 on attendait Olivier Dahan au tournant. Ce nouveau film très tendance indépendant ne convainc qu'à moitié. Le tout est un peu bancal. La bande-annonce semblait annoncer quelque chose dans le genre mélo lacrymal. En fait pas vraiment. On a plutôt un peu de tout : de beaux moments poétiques, d'autres oniriques, certains très comiques, beaucoup de tendresse, quelques jolis moments d'émotion, de très belles images mais aussi des maladresses, des clichés et quelques moments d'ennui parsemés ça et là. L'intervention des oiseaux et des petits anges n'était pas vraiment nécessaire non plus. Un peu le bazar donc. Au final on se retrouve quand même devant un road-movie assez attachant avec des personnages sympathiques. Celui de Jane, chanteuse handicapée dont on ne sait pas grand chose du passé, est joliment interprété par Renée Zellweger, pour une fois pas trop mauvaise et pas trop minaudante. Forest Whitaker est (toujours) bien même s'il force un peu le trait sur cet ancien pompier schizophrène. Les seconds rôles sont solides avec Madeline Zima, Elias Koteas et l'excellent Nick Nolte. Un beau casting donc. Un premier film américain pour Olivier Dahan en demi-teinte pas vraiment réussi, pas vraiment raté, comme une première rencontre dont on attendait plus mais dont on espère mieux pour la prochaine fois...
Le cinéma américain a toujours su attirer à lui des réalisateurs de tous les pays. D'abord terre de refuge pour les Lubitsch, Curtiz ou Von Stoheim, Hollywood est devenu pour des Paul Verhoven, Sam Mendes, Ang Lee ou John Woo une garantie d'accès à un public mondial. Curieusement, peu de réalisateurs français ont tenté l'aventure américaine, et ils sont encore moins nombreux à y avoir rencontré un succès durable, les derniers échecs notables étant ceuxs de Costa-Gavaras, Kassovitz et Tavernier.
Barrage de la langue ou incompatibilité génétique du cinéma d'auteur avec le fonctionnement des majors, les rares réussites sont à mettre au crédit de réalisateurs mineurs qui ont mis toute leur énergie à faire plus américain que loe modèle, comme Jean-François Richet ou Pierre Morel. Toujours est-il qu'auréoléde sa réputation toute neuve de faiseur d'oscar avec "La Môme", Olivier Dahan est parvenu à attirer des habitués des Academy Awards tels que Forest Whitaker, Renée Zellweger et Nick Nolte.
On peut comprendre ce qui a séduit celui qui a reçu la statuette pour son incarnation de Idi Amin Dada dans "Le Dernier Roi d'Ecosse" dans ce road movie mettant aux prises deux éclopés de la vie. L'histoire du cinéma U.S. est jalonnée de ces performances : Dustin Hoffman dans "Tootsie" et "Rain Man", Daniel Day-Lewis dans "My Left Foot " ou Tom Hanks dans "Forrest Gump".
La (bonne) surprise de ce film vient de la relative sobriété de la réalisation : Olivier Dahan n'a pas cherché à en mettre plein la vue avec caméra virevoltante et effets spéciaux hype, bien au contraire. Il a ainsi choisi de filmer ses personnages en plan serré, pour évoquer l'enfermement de Jane dans son corps et celui de Joey dans son crâne, et de privilégier le hors champ, comme dans la scène où Jane reçoit les applaudissements, là où tout bon cinéaste américain aurait insisté à coup de ralentis sur la standing ovation.
Il a eu aussi le culot de filmer la poursuite en voiture la moins compréhensible et la plus intériorisée de l'histoire du cinéma en ayant recours au split screen psychédélique, et il a truffé son récit de petites parenthèses narratives élégantes, comme cette histoire du bluesman noir qui rencontra le diable filmée en rouge et bleu comme dans "Le Petit Poucet" dans une ambiance qui rappelle la fuite en bateau de "La Nuit du Chasseur", ou cet échange muet et burlesque entre Joey et Billie derrière une vitre dépolie.
Malheureusement, il n'a pas fait preuve de la même sobriété dans l'écriture du scénario, et le récit toujours sur le fil du rasoir du mélo larmoyant alterne petits moments de grâce et lourdes fautes de goût, comme les retrouvailles de Jane et de son fils. A signaler, la musique du film signée Bob Dylan, et une version de "This Land is Your land" de Woodie Guthrie chantée par Renée Zellweger.
Nul doute que cette parenthèse américaine d'Olivier Dahan ne restera que peu dans les mémoires, surtout après la réussite relativement globale que pouvait être « La Môme ». Pourtant, si l'on est de bonne humeur et prêt à accepter un optimisme particulièrement appuyé ainsi que quelques excès (la prestation de Forest Whitaker n'en est qu'un parmi d'autres), il n'est pas interdit de pouvoir prendre un petit plaisir devant ce road-movie plaisamment rythmé par la musique de Bob Dylan et parfois touchant, l'aspect poétique que cherche à donner Dahan à son oeuvre n'étant au final vraiment pas déplaisant, à défaut d'être totalement convaincant. De plus, Renée Zellweger signe ici l'une de ses prestations les plus émouvantes depuis longtemps, son talent d'actrice s'avérant doublé par un talent de chanteuse évident... On n'en sort en conséquent ni plein d'étoiles dans les yeux ni avec le coeur battant la chamade, mais le résultat est toutefois suffisamment sincère pour être digeste plus de 90 minutes durant. Dispensable donc, mais honnête.
Un road-movie mélodramatique consternant et embarrassant d'Oliver Dahan.C'est bien lui qui a réalisé "la Môme",mais lorsqu'il laisse éclater ses pensées,on s'aperçoit qu'il n'a rien d'intéressant à offrir."My own love song" est un exemple frappant de film qui se voudrait émouvant en forçant le pathos du spectateur,alors qu'il n'y a là que l'éloge du vide.Rien à raconter,rien à montrer,hermétque à tout cartésianisme.Pourtant,sur le papier,la ballade musicale vers la Louisiane de 2 marginaux amoindris semblait prometteuse.Une ex-chanteuse de country paraplégique et un ex-pompier devenu gentillement fou.Mais ni Renée Zellweger,ni Forest Whitaker,2 ex-oscarisés,ne font l'effort attendu,et nécessaire.Elle est agaçante de discrétion,de minaudages.Il est énervant avec sa méthode Actors Studios trop voyante.Jamais en phase,les 2 acteurs se débattent dans une histoire si candide,qu'on a peine à croire cela possible.Pour illustrer les songes des personnages,Dahan fait littéralement apparaître des oiseaux et des anges numériques.Ridicule.Pour provoquer la compassion,il use et abuse de la BO concoctée par le grand Bob Dylan.Un foutage de tronche.
Belle ballade dans les grands espaces americains. Zellweger est touchante et troublante, sa douleur, son humanisme, sa sincerité. Forest witaker est emouvant , il degage un enorme sentiment de tendresse, on a envie de l' ecouter et de le suivre dans ce road movie.
Un film qui décrit "l'Amérique d'en-bas", on est loin des strass et des tapis rouges. Le réalisateur peint la vie de Jane avec tendresse et Renée Zellweger interprète son rôle avec justesse.
My own love song est une amitié entre une ex-chanteuse handicapée et un ancien pompier devenu schizophrène "handicapé mental" fait un mélo-drame assez naïf et même décevant.
Un joli road movie proposé par Olivier Dahan avec un casting impeccable, Forest Wihtaker en tête. Renée Zellweger est touchante et le film est bien construit mais pas très original...
Très bonne surprise malgré mon aversion envers Renée Zellwegger. Elle est pourtant très touchante dedans. Forrest Whitaker n'a plus besoin d'éloges, il incarne tous ses rôles avec une justesse incroyable. Je pense que ma scène préférée consiste à la phrase quasi philosophique que Billie (aka une Madeline Zima qui a vraiment très bien grandi ^^) lui dit, que la beauté c'est de partager ou quelque chose du genre... Et bien sûr une BO de Bob Dylan n'est pas négligeable ! Life is hard...
Bon , Olivier Dahan a raté son pari dans le monde du cinéma hollywoodien ... Un film , trop ciblé sur l'âme du film , et non son contenu , car ce petit film d'aventure mélo-dramatique s'essouffle dès le début du film , notamment à cause de deux acteurs en manque de projets ; Renée Zellweger n'est plus celle qu'on attend , et Forest Whitaker sort un peu de son silence, mais rien n'y fait ... My Own Love Song est un petit film , plutôt mauvais , et bien trop mou pour pouvoir faire des émules dans les salles ... Copie à revoir
j’ai passé un bon moment mais.. il m’a manqué quelque chose pour que je me dise « il est super ce film ! j’ai envie de le revoir » L’histoire est sympa même si déjà vue, la musique donne la pèche, les décors sont vraiment somptueux (surtout lors du feu d’artifice ou le ciel rouge),
Forest Whitaker joue très bien son rôle et c’est… le seul. Oui voilà le problème, il est le seul à être crédible. et pourtant faut le faire pour être crédible dans un rôle de gentil fou qui voit des anges.. Il joue un fou sans en faire trop, il est juste parfait
Renée, en revanche, a l’air d’avoir pris un laxatif pour jouer ce rôle tant son jeu est au minimum et ses mimiques exagérées. Même ses sourires sont crispés comme si ça lui coûtait. Croiser les bras et plisser des yeux ne suffit pas. Son play back lors de sa 1ère chanson est tellement flagrant que s’en est risible et elle en fait des tonnes pour montrer qu’elle vit sa chanson.
Pour les seconds rôle, Madeline zima a une histoire tirée par les cheveux mais elle donne un peu de fraîcheur aux personnages un peu défraîchis… et Nick Nolte ne sert qu’à aider le personnage de renée.
Alors pour moi ce film aurait pu être presque parfait avec une actrice (genre Nathalie Portman ou Holly Hunter..) qui aurait portée ces tatouages sans que ça fasse décalcomanies, et qui aurait utilisé son énergie à jouer au lieu de le mettre dans sa façon de faire avancer son fauteuil.
J’ai interrogé la spectatrice qui était avec moi, à la sortie et elle m’a dit que ce film était très intéressant et faisait réfléchir... ok peut être plus tard alors
Un road movie fourre tout qui voudrait a la fois nous émouvoir ,nous faire sourire ,rêver ...mais qui au final réussi surtout a nous ennuyer et cela malgré l'évidente qualité du casting proposé.Si l'émotion est bien présente par intermittence et ce en grande partie grâce au talent des 2 comediens principaux ainsi qu'a la jolie BO ,on a tout du même beaucoup de mal a suivre et a s'intéresser vraiment a cette histoire brouillonne dont les personnages secondaires s'avère malheureusement bien trop mince pour nous captiver ,la réalisation esthétisante a souhait de Dahan annihile le reste du potentiel de ce film.
Deux personnages charismatiques, deux personnages attachants, deux personnages humains. Voila ce que nous présente My Own Love Song. Dans ce Road Movie il n’y a aucunement une histoire d’amour délicate ou impossible, il y a juste de la vie. Olivier Dahan nous offre un Forest Whitaker brillant et une Renée Zellweger dans son meilleur pire rôle. Un film plein de vitalité et de sincérité. Plaisant.