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Un visiteur
4,0
Publiée le 28 novembre 2016
A voir et revoir pour comprendre ce qui se passe probablement ces dernières années et qui s'est passé des dizaines de fois dans nos histoires... les leviers qui provoquent ces mouvements de masse destructeurs... Ensuite, même si le film met bien en évidence la montée progressive, les changements discrets dans les comportements individuels et du groupe, j'ai trouvé que la fin était un peu bâclée, et qu'elle montre la limite de ces acteurs, différence entre un acteur appréciable et un grand acteur...
Le principe paraît bon : un thème intéressant, pouvant inciter à la réflexion et au débat et un bon suspens. Sauf que l'histoire est cousue de gros fil blanc au niveau de la psychologie des protagonistes. Entre le mioche de dix ans qui fume de la drogue, le psychopathe qui en deale gratuitement et celui dont la mère est une cougar, on se demande si les scénaristes n'ont pas avalé trop de clichés sur les adolescents ! Sans parler de l'évolution de ceux-ci qui est complètement absurde, spoiler: par exemple la fille la plus timide de la classe vole le mec de la plus populaire,le petit-ami en question gifle même sa copine, tout ça pour que les tourtereaux du départ se remettent ensemble, et que les deux filles redeviennent amies ! Soyons clairs : les adolescents sont des personnes motivées, mais de là à former un gang de plusieurs centaines de personnes sur base d'un cours de philosophie le tout en moins d'une semaine, il ne faut pas pousser mémé dans les orties ! En bref : à éviter absolument sous peine de faire fondre son cerveau.
Lorsqu'un professeur décide de tenter une expérience sociologique sur une classe d'étudiants, il est loin de se douter que leur enthousiasme initial va se transformer en phénomène de société : bien réalisé, très intéressant et profond, disposant d'acteurs remarquables (notamment Jürgen Vogel dans le rôle principal), Die Wielle exploite remarquablement son matériel et touche sa cible aux travers d'analyses comportementales aussi directes qu'éloquentes. Il constitue tout naturellement une œuvre de grande valeur éducative, que l'on ne peut que recommander.
Ce drame réalisé par Dennis Gansel est un film fort. Coécrit par le réalisateur, le scénario tiré d'une histoire vraie, donne à réfléchir. Le ton est extrêmement sérieux et les dialogues pertinents. La bonne bande musicale nous délivre une musique hard rock parfaite dans le contexte. Jürgen Vogel est impeccable dans le rôle principal du professeur Rainer. Il est bien entouré par une bande de comédiens talentueux et remarquablement crédibles dans leurs rôles de lycéens. Le pitch : Rainer Wenger professeur de lycée en Allemagne, décide d'animer, avec sa classe terminale, un atelier thématique dont le sujet sera l'autocratie. " La Vague" est le nom choisit par ce groupe de travail. Les sujets abordés vont être : le pouvoir, la discipline, l'uniformité, l'injustice … L'esprit de communauté peut-il favoriser l'émergence d'une dictature ?
J'ai découvert ce film il y a des années au lycée dans un cours de science politique. J'en gardais un assez bon souvenir. Celui d'un film pertinent et très intéressant parlant d'un sujet pour le moins sensible. Finalement, La Vague, est un drame certes intéressant, mais le trait n'est pas toujours fin et le film tombe parfois dans la caricature.
La vague est un film absolument génial. Dennis Gansel réalise un coup de maître grâce à ce film. L'acteur principal (Jürgen Vogel) est excellent dans ce film, et les jeunes acteurs jouent très bien cette jeunesse facilement influençable. L'histoire est vachement intéressante et originale, j'ai tout de suite accroché au pitch. Le film est prenant, on est pris dans cette vague qui partait d'une bonne intention et qui devient petit à petit destructrice. Ce film est une vraie leçon qui nous amène à remettre en question notre certitude que des évènements comme ceux des années 30 et 40 ne puissent plus avoir lieu aujourd'hui. À voir.
Excellent film qui donne à réfléchir sur l'esprit des jeunes allemands et sur la culpabilité qu'ils croient avoir à porter pour ce qu'ils n'ont pas fait. Critique sur les dérives du communitarisme et de la facilité à laquelle une dictature ou autocratie peut monter ou naître.
Quand j'ai vu "La Vague", j'ai été impressionné pendant quelques jours. Le scénario très intelligent de ce film m'ai fait beaucoup penser e, comme étudiante de Histoire, j'ai réflechi sur les possibilités d'enseignement e le rôle du professeur. Particulièrement, j'ai adoré l'image et la bande originale. Les musiques ont combiné parfaitement avec l'atmosphère des discutions et des decouvertes dans l'école. Le jeu des acteurs est aussi impressionant et la histoire retient notre attention du début à la fin. Pour moi, "La Vague" est un véritable chef d'oeuvre. Tout le monde devrait le regarder.
La Vague, un film humain qui fait réfléchir. L'histoire d'un professeur qui veut prouver à ses élèves durant une semaine que l'autocratie (voire dictature) est possible avec un embrigadement prenant. Si le film traite d'un sujet très grave et inquiétant, il le fait avec une réalisation qui aurait pu ajouter encore plus de poids à ses arguments si elle avait été plus travaillée. En effet, toute la réflexion sur l'idéologie de masse et la propagande est importante et parfois un peu trop taboue aujourd'hui, mais le film ne fait pas assez réel pour nous amener à penser durablement sur notre monde. En une semaine, une telle mobilisation des élèves est très exagérée, et l'on pourrait penser que ce n'est que de la fiction, ce qui est opposé au message du film. Peut-être aurait-il mieux valu que l'expérience dure plus longtemps (sans rallonger la durée du film, simplement en montrant que le cours est hebdomadaire et l'expérience se prolonge sur plusieurs mois). Le personnage de "l'esprit faible, de l'être impressionnable" est aussi trop caricatural : il brûle ses vêtements au lendemain du cours, n'est-ce pas trop rapide ? La fin du film ne fait d'ailleurs que le confirmer (sans spoiler, cela arrive bien trop vite, au bout de quelques jours à peine). Il s'agit du principal défaut du film, tout va beaucoup trop vite et trop loin pour être crédible à fond. Autrement, les jeunes acteurs s'en tirent excellemment, le professeur réserve une chute des plus impressionnantes à la fin, et le sujet est tellement grave que l'on ne peut pas tirer une leçon de morale de La Vague. La chronologie du film mise à part, c'est une merveille poignante.
Un professeur propose a ses élèves d'étudier les mécanismes de propagande des systèmes totalitaires dans le cadre d'un atelier pratique, mais se fait vite dépasser par la situation... Du dérapage à l'action impardonnable, le pas est vite franchi Quand l'individu agit au nom d'une idée, d'un groupe et s'affranchit de sa responsabilité individuelle. Un film on ne peu plus d'actualité qui souligne la responsabilité de chacun dans la montée des idées extrémistes.
Très bon film Allemand tiré d'une histoire vraie, la fin qui ne sais jamais produite permet d'accentuer ce qu'on vécut la leçon moraliste des élèves via le film, parce qu'avec la fin original, on aurais pas pu ressentir ce qu'on ressenti les élèves. Cela m'étonnerais pas que les professeurs #moralistes utilisent ce film pour le montrer à leur élèves avec un air supérieur.
un film qui est à voir et qui a mon sens est un film IMPORTANT à voir tant il dérange mais fait surtout réfléchir. un film qui est tout a fait dans l'air du temps dans notre contexte politique compliqué et où certains oublient le passé. Ce film est bien réalisé, simple et efficace. il faut l'avoir vu tout simplement !
"La Vague" est un film qu'il faut voir absolument. C’est un film dont on ressort troublé, qui nous interroge, bref, qui fait réfléchir. Il est question de totalitarisme. Il nous montre comment de tels régimes ont pu être instaurés. Mais surtout il pose la question de savoir si ce serait encore possible aujourd'hui, dans nos sociétés démocratiques.
Ce film est un chef d'oeuvre. Il y n'a rien a dire, on prends conscience qu'une dictature est toujours possible dans un monde qui l'a très bien connu. Cela fait froid dans le dos de voir le facilité déconcertante de la création d'une dictature. Rappelons que cette histoire (à quelques détails près) est véridique.
Même si sa mise en scène n'a pas la sophistication de "La Liste de Schindler", si ses personnages peuvent s'avérer archétypaux et si je le reconnais, sa fin (du moins la dernière partie, celle qui diffère du livre) cherche tellement à marquer les esprits qu'elle dramatise l'histoire plus que de raison, malgré tout ça ce modeste film Allemand mérite tous les honneurs pour avoir su apporter un regard à la fois neuf, couillu et complètement pertinent sur l'un des sujets les plus présents au cinéma; le fascisme. Au-delà de son principe d'instaurer une dictature de nos jours, "La Vague" interroge sur ce qu'est l'essence même du fascisme, soit une dynamique de groupe plutôt que qu'une force qu'un seul exercerait sur les autres, et qui avant de jouer la carte de la terreur et de la contrainte, rassemble les gens par le charme. Mine de rien l'œuvre de Gansel, si modeste soit-elle, démonte allègrement ces mythes qui entourent un aspect de notre histoire qui nous rend frileux et dont on préfère se tenir à une version, celle qui ne gratte que la surface. Au bout de 20 minutes le propos du film est déjà particulièrement riche, et chacune des scènes qui suit, si elles pourront parfois faire tiquer les mordus de cohérence d'intrigue (bah oui, toute une classe qui se métamorphose de la sorte en moins d'une semaine, sans rencontrer plus de résistance que ça, c'est bizarre), ne fait que rajouter sa pierre à l'édifice qu'est le discours du film qui, peu importe mes réserves quand à la fin, culmine à des hauteurs insoupçonnées lors de sa conclusion. Alors il serait bête de s'en tenir aux quelques imperfections auquel beaucoup de spectateurs attachent une importance excessive. Voilà un film à la fois "utile" à faire voir à la société et artistiquement au poil.