La vague (Die Welle) est basé sur l'histoire vraie de Ron Jones, professeur allemand et consultant sur le film, ainsi que du roman de Todd Strasser qui relate des faits bien réels : comment un atelier de classe visant à expliquer aux élèves le fonctionnement d'un régime totalitaire va-t-il déraper ? En véritable pamphlet, La vague joue tour à tour sur des impressions que seul le spectateur peut capter. Oui, il s'agit d'un pamphlet qui en dit long sur le conditionnement humain lors de la montée en puissance d'un régime totalitaire : toute personne est manipulée dans le but de devenir membre de cette confrérie (je devrai employer le terme secte pour le film) qui a comme avantage certain d'éviter le progrès. En meneur de file, un acteur de premier plan, un führer en quelque sorte, l'immense Jürgen Vogel, impérialement charismatique. Il a tourné pour Mathias Glasner dans Le libre arbitre, et La grâce en 2012. Dans les rangs, les jeunes acteurs jouent tous dans leurs cordes, et c’est à l'unisson qu'ils défilent devant un Jürgen Vogel qui en veut toujours plus. Et tout cela dans une réalisation certes routinière mais qui s'échauffe au fur et à mesure que la tension monte. Et que les acteurs s'investissent tous davantage dans le projet (l'expérience selon les dires du professeur), puis le film. Si l'on peut faire le rapprochement entre ces deux éléments, on a le film qui englobe "l'expérience". Cette dernière prend une tournure inattendue et se solde, au final, par un fait dramatique. Ces deux composants englobe le tout dans le contexte bien particulier de l'Allemagne d'aujourd'hui que les jeunes montrent avec un visage nouveau. Cela fait de cette composante sociale, bien décrite par le réalisateur, un point de non-retour au nazisme que les élèves ont tendance à finalement oublier par la suite. Je vais m'arrêter ici, et terminer par une seule phrase : une comédie dramatique, connoté par une forte empreinte sociale, emmené par un Jürgen Vogel saisissant de vérité, et qui dirige à lui-seul une armée (la vague) du futur. Le réalisateur Dennis Gansel (Das Phantom, Le quatrième pouvoir) va très loin sur la psychologie des personnages, pousse à son paroxysme les effets néfastes d'un régime totalitaire en puissance, et pose les questions essentielles de l'ETRE humain. La vague : chef-d’œuvre absolu sur la réflexion humaine. Une claque cinématographique inoubliable. Du cinéma allemand exquis. A voir impérativement. Interdit aux moins de 16 ans.
Un film coup de poing qui traite du totalitarisme de façon très convaincante. Sublime, dérangeant, effrayant, une œuvre qui tape dur tout en évitant la caricature, un peu réactionnaire peut-être. Acteurs excellents.
J'ai commencé à regarder ce film sans savoir de quoi était composé le scénario, j'ai vite compris l'histoire de ce film, spoiler: c'est alors que Jürgen Vogel (prof de sport) va devenir un vrai gourou pour ces élèves, en y imposant des idées communistes et en passant également par l’extrême droite, en persuadant ces élèves que ces paroles étaient fondées et impossible à objecter, le professeur à alors créer une communauté "La vague"ce groupe devient alors totalitaire, tout ces opposants à cette communauté y sont alors humilier, rejeté.
Cette sensation arrive à son paroxysme à la fin du film, l’initiateur de cette mouvance décide alors de reprendre les choses en main du fait des différents débordements mais alors qu'il pensait avoir réussi un terrible drame ce produit.
Un film trés intéressant qu'il faudrait montrer à pas mal de collégiens ou lycéens.
Film prenant , qui coule bien (petit jeu de mot) ^^ . La vague nous offre un scénario avec de nombreux rebondissements , certes ils sont souvent prévisibles. Mais pour autant ,ce film a un réel fond et veut véhiculer un message que l'on peut considérer didactique, et malgré ce sentiment pédagogique, ce film ne nous lâche pas du début à la fin. Je lui donne la note de 4/5 car , ce n'est peut-être pas un chef d'oeuvre , mais cela reste un très bon film que je vous conseille vivement !
Une belle démonstration de l'effet de groupe et du sentiment d'appartenance qui en découle. Simple et efficace, l'histoire est intéressante à suivre même si certains rebondissements sont un peu convenus. A voir !
Une réalisation simple, mais efficace. Le scénario ne part pas dans l'absurde et tend à remettre en question certains aspects de la chose, tout en amenant le spectateur a refléchir et envisager une telle "montée". VO meilleure que la VF je pense.
Film assez bluffant ! L'évolution au cours du film, sans vouloir spoiler, est très intéressante. Porte à réfléchir et s'inquiéter :) Un très bon moment. J'avait beaucoup entendu parler de ce film, et je n'ai pas été déçu.
Une histoire très intéressante et réaliste avec des scènes marquantes. Un peu trop convenu selon moi, mais à voir absolument pour la réflexion qu'il suscite.
Un film pas comme les autres montrant les conséquences que peuvent entraîner un régime totalitaire. L'idée du prof partait d'une bonne intention mais la situation devient vite incontrôlable quand certains élèves prennent cette situation trop à cœur. Un bon film à voir.
La vague est un film qui prend vite l'allure de film d'informations à but pédagogique un peu moralisateur à destination des jeunes, mais qui reste agréable à regarder. C'est un film inspiré d'une expérience réalisée sur des étudiants aux États-Unis. Le film part sur une bonne idée, mais ne paraît pas très crédible, d'où son côté film pour étudiants ou téléfilm. Le professeur est un peu trop caricatural, quoi que très attachant, les étudiants sont figés dans des cases (Le gros lourdo de service, le bourgeois, la bobo, le bouc-émissaire...), ce qui est un peu dommage. Le film pose pourtant une vraie question: Pourrait-il y avoir à nouveau une dictature de grande ampleur en Europe et dans ce cas-ci en Allemagne?
Trop caricatural et mal joué malgré une bon scénario de base. L'idée aurait méritée d'être plus travaillé, avec un film un peu plus long et démontrant la dictature de façon différente. Les élèves adoptent beaucoup trop vite au petit jeu de professeur, comme si d'un coup ils s'étaient sentis habités par une nouvelle façon de voir la vie. Le final est certes marquant mais beaucoup trop gros et attendu.