Après trois films consacrés à Jason Bourne, la décision est prise de sortir un nouveau film mais centré sur un autre personnage : Aaron Cross. Et c’est à Tony Gilroy, jusque-là scénariste des trois films précédents que revient la lourde tâche de réaliser ce spin-off. Un choix judicieux ? La réponse dans quelques lignes.
La réussite du film s’explique d’une part dans la force que parvient à glisser Gilroy dans certaines scènes de son film. Elles arrivent à donner une certaine homogénéité au tout et font plus que conserver l’attention de spectateur. En effet, du début à la fin, nous sommes dans le film, happés par la facilité qu’a le réalisateur à construire une histoire complexe et à la faire comprendre encore plus facilement. Les enjeux de chacun sont bien exposés et servent au réalisme de l’histoire. Le début presque parfait nous fait découvrir par le biais d’un montage prenant les problèmes de la C.I.A. à gérer leurs propres programmes, et également le héros du film, Aaron Cross. On plonge alors entièrement dans ce récit et il naît en nous l’envie de suivre cet Aaron Cross dans son périple alors qu’il ne s’est même pas écoulé deux minutes de film. Cela traduit la communion du travail du réalisateur/scénariste et celui de l’acteur. L’autre force du film tient dans son scénario, très bon et qui très peu de défauts. Il rend l’histoire prenante, arrive bien à gérer les différentes parties de l’intrigue, et la place de ses protagonistes. Cela dit, au bout de la première heure, le film perd un petit peu de son souffle et s’éloigne peu à peu de la force du début. Il devient même classique parfois, mais cela ne gêne en rien l’investissement dans celui-ci.
On peut aussi apprécier les personnages très bien travaillés, et qui s’insèrent à merveille dans le film et son ambiance. Il y a très peu de têtes d’affiches et rares sont les personnages dont le rôle est de nourrir notre intérêt, mais ceux-là s’en sortent royalement. A commencer par Edward Norton qui livre une très bonne prestation en barbouze de la C.I.A., et Rachel Weisz qui joue l’émotion et le mélange de faiblesse et d’impuissance touchant. Vient ensuite le héros du film : Jeremy Renner, un véritable monstre de charisme, un jeu d’une force immense, un regard perforant, et un énorme athlète. Il est sans doute la chose la plus réussie du film. Tout simplement parfait, il y est pour beaucoup dans l’investissement du spectateur dans l’histoire et son attachement aux personnages. Qui plus est, les dialogues entre ses personnages sont très bien écrits et demeurent intéressants. Il y a même de rares passages comiques très drôles qui traduisent une inspiration géniale, et diversifient le ton avec surprise, pour le plus grand plaisir du spectateur.
Il faut également saluer la réalisation de très bonne qualité qui nous emporte littéralement dans le film. On se régale d’une mise en scène très efficace qui rend certains moments forts en plus d’être bien filmés. Il y a donc très peu à redire de ce côté-là. Cependant, au vu du traitement formidable des scènes d’action, on regrette qu’il y en ait finalement peu. Ne boudons pas notre plaisir. Celles présentes dans le film sont intenses et possèdent un impact sur le spectateur. C’est autre chose que James Bond qui se bat comme un pépère. Ici, la chorégraphie des combats, l’investissement de Jeremy Renner et la mise en scène de Tony Gilroy donnent de purs moments d’adrénaline. Il y a même un exemple frappant dans le film : à un moment, le héros se bat avec un loup. Le passage dure cinq secondes, mais le rendu est tellement puissant qu’on a l’impression d’être à la place du héros.
Ce très bon travail de mis en scène s’ajoute au travail sur l’ambiance, remarquable quant à lui. Le réalisateur arrive à instaurer une ambiance qui par moment devient vraiment haletante et captivante, digne d’un grand film d’espionnage. Le bon montage entre les scènes permet de donner une cohérence à l’histoire et d’harmoniser la tension, car il y en a, et elle est efficacement dosée. Il est alors dommage que ce long-métrage soit accompagné d’une B.O. classique, sans surprise ni élans de bravoure. Ca n’en fait pas moins un bon film.
N’ayant pas vu la trilogie Jason Bourne, je ne peux dire si ce film reste cohérent avec l’histoire précédemment étable. Il n’en demeure pas moins que je puis justifier sans problème que Jason Bourne : L’héritage est un film efficace et convaincant, souvent captivant, qui révèle un bon réalisateur et assoie le talent de Jeremy Renner.
L'héritage : pas innovant mais tenu de bout en bout. Mise en place au scalpel, tenue mais dense, mystérieuse et haletante. Et le film garde ce cap jusqu'à la course poursuite finale - spectaculaire mais improbable et à laquelle on reste un peu hermétique. Cela dit le film ne sombre jamais vraiment dans la facilité.
Un ersatz de la trilogie avec Matt Damon. Tony Gilroy étire encore la même intrigue qui était déroulée durant les trois premiers films et qui était arrivée à son terme. Alors comment faire du Bourne sans Bourne ? Réponse : en construisant une histoire parallèle avec un autre agent qui se retrouve en galère et doit se débrouiller tout seul pour sauver sa peau. Sauf que ça ne prend plus : à force de machouiller le même chewing gum, il finit par manquer de goût : c'est exactement ce qui se passe avec "Jason Bourne Legacy". Plusieurs problèmes majeurs : le scénario tourne en rond et ronronne terriblement pendant la première heure / Tony Gilroy n'est pas Paul Greengrass en matière de mise en scène / Jeremy Renner est trop mécanique dans son jeu d'acteur et n'a pas le charisme de Matt Damon. Je suis vraiment content de ne pas avoir déboursé une place de ciné pour aller voir cette suite bien inutile.
Excellent moment passé en regardant ce film , mais ce n'est pas un film marquant . C'est très quelconque dans l'océan cinématographique du film d'action . Mais bon , on ne s'ennuie pas , Renner est très bien et les scènes sont assez simples et c'est vraiment agréable .
J'avoue que ces deux étoiles peuvent paraître sévères quant à ce divertissement ne déméritant pas. D'ailleurs, on reconnaît bien la patte de Tony Gilroy réalisateur, avec tout ce que cela inclut. Hélas, si ce style « peu d'action, une bonne histoire » convenait plutôt bien à des entreprises telles que « Michael Clayton » et « Duplicity », pour un pur blockbuster comme « Jason Bourne : l'héritage », le résultat est moins convaincant. Gilroy a probablement voulu donner son propre style après une trilogie où il était « seulement » le scénariste, mais ce n'était probablement pas la meilleure idée du monde. Car si le résultat a de l'allure (sacré travail du chef opérateur), celui-ci reste quand même assez déséquilibré. C'est simple : pas ou peu d'action pendant les deux premiers tiers, et énormément durant le dernier ! Si bien que l'on s'ennuie quand même parfois un peu, malgré une volonté évidente d'offrir un script digne de ce nom et des personnages avec un minimum d'ossature, comme en témoigne quelques scènes plutôt réussies. Heureusement, un final absolument dantesque vient rehausser l'intérêt d'un thriller pas comme les autres, ni vraiment réussi, ni totalement raté... En espérant maintenant que les suites potentielles réussiront l'osmose totale entre forme ambitieuse et rythme trépidant.
Ce nouvel opus reprend les mêmes ficelles que les précédent : espionnage, complot, course poursuite. Pour autant cet Héritage est d’un ennui mortel, accumulé les facilités, et n’est qu’un enchaînement de blabla parsemé de scènes d’action relativement illisibles. Cependant Jeremy Renner est un digne héritier de l’air Matt Damon.
Pour ma part le film est plutôt moyen,dommage les trailer avait de la gueule.
Pourtant le film a de nombreux atout,a commencer par son cast que ça soit Renner,Norton,Weiz,bref chacun joue son rôle comme il faut.De même que le réal,bon en même temps il a repris une(grosse)partie du travaille d'avant,mais malgré tout c'est très bien,en tout cas bien mener.
Mais malgré beaucoup d’effort,non la mayo ne prend pas,pas a cause du manque de Damon(est pourtant j'adore la trielo est Matt Damon),par ce que au final Renner fait tout aussi bien,non LE truc qui pèche c'est l'histoire.C'est bien beau de vouloir que ce nouveau volet soit en filiation avec les autres,mais autant faire les choses bien,pourtant le début est sympa,mais alors après.Toutes c'est intrigue entremêler,avec c'est nombreux(trop)big boss,qui sont cacher,tout sa c'est juste de trop.
Je dirais aussi,en voyant le film qu'on avait cette horrible sensation de"déjà vu",tout au long du film,pas seulement pour l'histoire,mais aussi des scènes d'action(poursuite moto,toit,ect),bref c'est horrible.Est en moins prenante,de même que l'autre Spoiler: super agent,dans les précédent au moins t'avait cette espèce de récompense après avoir couru partout,ça se bastonner a fond,agent contre agent...la nada.
Donc oui,ce Bourne n'est qu'au final...un bonus de plus,ou tout au plus une mise en bouche.Bref rien d'extraordinaire sous le soleil,est encore moins avec ce Bourne,qui sait peut être qu'il nous réserve le gros pour le prochain épisode,mais alors ils ont intérêt a mettre les boucher double très vite,si il ne veut pas perdre une autre partie du public.
Pari risqué pour cette suite en parallèle de " La Vengeance dans la peau " , un pari difficile qui assure pleinement son contrat. Le résultat est réussi , moins efficace que la trilogie Jason Bourne et qui ne lésine pas que sur les scènes d'actions. Les interprètes sont bons , le scenario tiens la route et la mise en scène correct dans son ensemble. Jeremy Renner est Aaron Cross , un " Jason Bourne " en plus faible , lui aussi traqué par la C.I.A. et son histoire vaut tout de même le détour. Cette quatrième monture est un bon divertissement.
Suite,spin-off ou remake.Peu importe après tout,puisqu'il faut saluer la manière maligne dont Tony Gilroy parvient à relançer la saga Bourne.En inventant une aventure parallèle au troisième volet,il rend crédible sa démarche,met en place un programme de plus grande échelle et impose son nouvel héros:Aaron Cross.Campé par un Jeremy Renner au sommet de son charisme et de sa forme physique(il assure ses cascades lui-même),la saga peut repartir sur des bases saines,même si l'on ne peut s'empêcher d'avoir une impression de déjà vu,et même si l'on regrette la virtuosité épileptique de Paul Greengrass.Tony Gilroy,lui,fait le travail proprement,alterne méthodiquement scènes d'action à couper le souffle(la poursuite à moto dans les rues de Manille)et explications sur le programme Outcome,produisant des super-agents à mission unique.Le scénario est solide,et l'on ne peut que féliciter la présence importante de Rachel Weisz,qui impose sa féminité et sa qualité de jeu.Edward Norton,lui,se contente de rester derrière ses oridnateurs à satellite.Ce thriller d'espionnage passe très vite,ce qui est toujours positif,mais a quand même besoin de se forger sa propre identité.Cocasse,non?