Avis : Jason Bourne : l'héritage - Page 10

Content d'avoir vu ce bon film d'éspionnage,le nouvel acteur est très bien,les scènes d'action aussi,seul bémol,le premier quart du film est un peu lent.

Le retour très attendu du quatrième opus est une erreur qualitative mais peut-on en vouloir aux producteurs tant la demande du public est forte ?! Car la célèbre trilogie se terminait de belle et définitive façon mais c'était sans la volonté des producteurs de faire encore tinter les pièves d'or de la franchise. Après le désistement (intelligent) de Paul Preengras et Matt Damon on peut souffler un petit peu après le choix de les remplacer par Tony Gilroy et Jeremy Renner. Le premier est le scénariste de la première trilogie, il connait "Jason Bourne" par coeur, quitte à choisir un nouveau patron derrière la caméra autant prenre le scénariste. Jeremy Renner est un excellent choix, nouvelle coqueluche (entre autres) de Hollywood, il a déjà fait ses preuves et il en impose. Donc avec un projet mû par l'appat du gain et une équipe qui a tout pour sauver la face on se dit pourquoi pas... Le scénario est le point fort (magré quelques invraisemblances "techniques"), Gilroy connait par coeur la saga et les ramifications qu'il met en place sont judicieux et particulièrement prenant ; surtout qu'il s'est reposé sur des recherches sur les vraies agences gouvernementales américaines, une fiction aux bases solides donc. Le vrai problème réside dans la mise en scène... Le début est fastidieux, à trop vouloir poser et mettre en place les nouvelles fondations et les nouveaux paramètres le prologue parait peu fluide. Ensuite la différence avec les films originels se fait surtout sur les scènes d'action, plus courtes, plus banales, moins nerveuses ; Tony Gilroy n'est clairement pas Paul Greengrass. Au final, comme toutes les suites au prétexte financier ça reste une déception, car évidemment on ne peut que comparer vis à vis de la trilogie première. Sinon c'est un film efficace, plutôt bien fait dans l'ensemble... Si on fait abstraction (si on peut !)d'une comparaison qui parait évidente avec la trilogie du duo Greengrass-Damon.

...Il ne s'agit pas proprement dit d'une suite à la série précédente mais plutôt d'une histoire parallèle. Tony Gilroy (Michael Clayton, Duplicity), scénariste des trois permiers films, nous offre là un thriller d'espionnage très solide, à la mise en scène tendue et haletante. Le scénario est parfois un peu alambiqué et il ne faut pas décroché, surtout au début. Mais cela s'arrange par la suite et les scènes d'action et de poursuites sont magistralement orchestrées. Si l'ensemble n'a rien de très novateur...
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Combats rapprochés, poursuites à pieds, à moto... Sauver la fille et lutter contre le gouvernement. Les Jason Bourne semblent tous avoir la même recette ! Quand on en a vu un, on les a tous vu. Décevant de bout en bout, seule l'action maintien un semblant d'intérêt.

Scénariste pour la trilogie Jason Bourne, Tony Gilroy prend les rennes de ce spin-off, qui se centre sur un super agent faisant partie d'un autre programme secret, et trahi par sa hiérarchie. Jeremy Renner s'avère convaincant dans le rôle principal, aux côté d'une charismatique Rachel Weisz. Cependant, Edward Norton est sous-employé en grand méchant, et les antagonistes sont de manière général assez primaires. Il y a par ailleurs pas mal de redites dans les séquences les mettant en scène (ils passent presque tout le film dans des bureaux). Sans compter que le film est plutôt lent à démarrer, avec une première heure très calme. Néanmoins, "The Bourne Legacy" offre quelques scènes d'action sympathiques, et de belles images. Quant à la réalisation de Tony Gilroy, très posée par rapport à celle de Paul Greengrass, elle tout à fait correcte, mais pas toujours adaptée à un film d'action. En somme, il s'agit d'une fausse suite dispensable.

Après une petite demi-heure pendant laquelle on enregistre des informations mystérieuses, les pièces du puzzle commencent à s'assembler et le film à ressembler à un thriller des plus classiques. On croit donc comprendre ici que les méchants, une sombre officine secrète du gouvernement US, poursuit un gentil, sorte de surhomme survitaminé programmé pour être plus fort que tout, après l'avoir fabriqué puis décidé de s'en débarrasser. Donc, je ne vous dis pas la fin, mais vu l'entraînement du bonhomme, ça ne va pas être facile pour tout le monde. Poursuites, dont une course anthologique dans les rues de Manille, coups de feu, de poings, de pieds, rien ne manque. Quand une femme apparaît (chimiste top niveau) elle n'a rien d'une polarde rondelette à lunettes, c'est au contraire une super nana qui court, vole, et... tombe un peu sous le charme du héros musclé.
Rien de très original au final, beaucoup de baston et très peu d'humour, mais on passe plutôt un bon moment pour peu qu'on accepte les conventions usuelles de ce genre de film.

Projet improbable qui semblait voué à l’échec, "Jason Bourne : l’héritage" avait fait le pari de relancer la saga Bourne… sans le réalisateur Paul Greengrass, sans sa star Matt Damon et même sans le personnage de Jason Bourne ! Seul rescapé de la saga: Tony Gilroy, qui passe du statut de scénariste à celui de réalisateur, permettant ainsi, à la fois, de conserver un lien tenu avec l’intrigue d’origine et de prendre ses distances avec la mise en scène remuante si reconnaissable de Greengrass. Gilroy est également à l’origine du pitch du film qui s’intéresse à un autre agent du projet Treadstone (Aaron Cross) dont le quotidien va être perturbé par le scandale provoqué par Bourne. Mais ce choix s’avère vite symptomatique du mal qui ronge le film, qui tente d’imposer sa patte (et accessoirement amorcer une nouvelle trilogie) sans jamais vraiment parvenir à se renouveler (le meilleur exemple restant la réutilisation du "Extreme Ways" de Moby). Pire, "Jason Bourne : l’héritage" s’avère particulièrement anecdotique, pour ne pas dire inutile. Il faut dire que le film accumule les défauts. La mise en scène est particulièrement inégale, puisqu’elle alterne les scènes d’action molles et déjà vues (on est loin de l’innovation dont faisait preuve la saga d’origine qui avait révolutionné le genre) et les séquences de dialogues étirées au-delà du raisonnable (à ne pas rater : l’interminable interrogatoire dans la maison du Dr Shearing). L’intrigue laisse croire, un temps, à une certaine densité (due, essentiellement, aux rattachements avec les évènements de la trilogie originale) alors qu’elle est, en fait, d’une faiblesse affligeante (le coup de l’agent traqué par l’Agence qui l’employait a déjà été vu mille fois), enquille les scènes caricaturales (le sauvetage in extremis de la future complice, l’intrusion dans un site hyper protégé, le tueur final aussi mutique que peu charismatique…) et se termine en queue de poisson (au point de ne pas franchement espérer une suite !). Quant à l’interprétation, elle n’est pas déshonorante mais ne marquera pas pour autant les esprits, que ce soit Jeremy Renner en action man assez peu original et obscur dans ses motivations, Edward Norton très bien comme toujours mais affublé d’un personnage très limité tout comme Stacy Keach, Oscar Isaac trop vite sacrifié ou encore des revenants qui n’ont que peu de place pour exister (Joan Allen, David Strathairn, Scott Glenn…). Seule Rachel Weisz réussit à apporter un peu d’émotion à un personnage pourtant peu écrit. On pourra toujours voir "Jason Bourne : l’héritage" comme un bonus par rapport à la saga Bourne mais il est difficile de ne pas être déçu par la pauvreté du film. Pas sûr finalement qu’une nouvelle trilogie voit le jour…

Jason Bourne, le service après vente... le scénario passe à un niveau supérieur et c'est appréciable. La réalisation est plus lisible que les films précédents de la saga mais on a toujours la même ambiance. Jeremy Renner n'a aucun charisme mais ce n'est pas si important.

Si les adaptations littéraires de Robert Ludlum sont achevées, la boucle n'est néanmoins pas bouclée vis-à-vis du mythe Bourne. En 2012, Paul Greengrass cède sa place derrière la caméra à Tony Gilroy, scénariste historique de la saga pour un spin-off, au carrefour des épisodes précédents. Comme Rocky Balboa quelques années plus tard, on dévoile ainsi "L'héritage de Jason Bourne". Mais si Tony Gilroy demeure un excellent scénariste, autant il se teinte de classicisme lorsqu'il passe derrière la caméra. Si bien que l'on peine à retrouver la nervosité insufflée par Greengrass, transformée en film d'espionnage quelconque. Si cet engouffrement dans les conventions s'avère efficace, on est tenté d'appliquer à l'avenir le principe de chacun et chaque chose à sa place.

Appliquant à la lettre la recette de la trilogie précédente Tony Gilroy, livre un nouvel opus fidèle à la « série », tout juste peut-on lui reprocher de ne pas tenter d’imposer sa propre identité à la nouvelle franchise. Sous l’argument forcément mercantile de relancer le triptyque clos avec Matt Damon, on pourra encore s’amuser à faire la comparaison lors de certaines séquences d’actions alors que le scénario tente de manière légère et presque futile de raccrocher les wagons à l’ensemble précédemment construit.
Si Gilroy n’est pas un manchot, il semble plus à même de copier Paul Greengrass, que de s’éloigner du penchant réaliste qui avait donné sa marque de fabrique à la trilogie Bourne. Simple donc mais efficace.
Les puristes hurleront quand d’autres trouveront peut-être une lecture différente (et intéressante) d’un personnage à la recherche de son identité. Dans ce rôle Jeremy Renner, charismatique à souhait, devient alors le seul gage de qualité et d’intérêt d’un film efficace mais trop copié/collé de ses origines. Loin d’être l’héritage, cette suite est un clone dénaturé des enjeux précédents. Reste le plaisir d’un film d’action plutôt bien mené mais manquant totalement d’originalité.
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Il est bien connu qu'une machine qui tourne à plein régime n'est évidemment pas assez rapide ! Quand on en a de trop, il nous en faut encore davantage. Pourquoi cette remarque ? Car le cinéma adopte de plus en plus cette considération, pousse encore le concept jusqu'à son paroxysme. Cela ne favorise pas beaucoup les nouvelles aventures, ni les avancées, on se répète et on végète.

Exit Jason Bourne, Bonjour à la nouvelle Franchise bien franchisé. On garde l'enseigne et on recommence. Enfin, on reprend tout de même à la suite, là ou nous nous étions stoppé de peur que le spectateur " lambda " est zappé quoi que se soit. Qu'il n'y est aucune méprise, The Bourne Legacy n'est pas un piètre film aussi hasardeux que bancal, il juste en touts points bien banal.

Dès son introduction on sent le cadre, le bruit de l'enclenchement automatique, du ronron de service ... Le périple en Alaska pour bien marquer l'Aura de cette inconnu - dont on entrevoie tout de suite ses limites affectifs - à base de montagne, de loups, de nage et de chasse et puis bien sur ces fameuses petites pilules pour son intrigue. Le charabia autour de ces dernières me laisse encore assez perplexe au moment d'écrire ces quelques lignes tant je n'y ai rien pigé.

Question mise en scène, tout colle, rien ne dépasse, on privilégie tout les Safe Choice. Rien ne transparait de ce prototype rustique d'espionnage et d'action au fond aussi intéressant qu'une réunion un Lundi Matin.

Le rapport est le même pour ses interprètes. Le minimum pour Edward Norton, une palle copie pour Jeremy Renner ( The Hurt Locker me semble bien loin ! ) et une grosse louche pour Rachel Weisz pas vernis question stéréotypes et répliques venus tout droit des abimes de l'écriture ... Quand on a rien à se mettre sur la dent, la solution de replis sur le surjeu et l'exagération ne fait pour autant pas bon ménage.

J'ai passé je l'avoue des moments plus agréable devant mon écran ces derniers temps. Il y'a bien quelques semaines que je ne m'étais plus ennuyé de la sorte. Tout le monde s'en fou ? Très bien ! =)

J'avais un peu peur du truc genre pièce rapportée pour faire du fric mais sans aucun intérêt. Et en fait j'ai bien aimé le film. J'aime bien la saga Jason Bourne donc déjà je crois que l'univers du truc me plaît. Le film est pas d'une originalité folle mais il se greffe plutôt de façon "habile" sur la saga déjà existante sans trop la dénaturer. Alors c'est le moins bon de la saga, les 3 précédents sont mieux, mais c'est pas une catastrophe. J'ai trouvé Jeremy Renner plutôt bien, je préfère Matt Damon mais bon Jeremy Renner est bien aussi, il fait pas tâche. Et Rachel Weisz forme un joli duo avec Renner. Il y a des scènes d'actions vraiment géniales, il faut le dire ça quand même ! Il y a parfois quelques scènes illisibles (j'aime pas la fin par exemple), mais sinon ça reste plutôt bien foutu.

J'ai vu un film... qui remplit parfaitement son cahier des charges, avec une recherche au niveau du scénario qui donne de l'épaisseur à Jérémy Renner... On se laisse facilement emporter par l'histoire et on retrouve les ingrédients de la trilogie précédente : action, ambiance paranoïaque, musique vive, voyage dans différents pays... Les phases d'introduction posent le film, les personnages, les enjeux et ce qui aurait pu apparaître comme un "pur film d'action" donne une profondeur aux personnages, aux situations et aux confrontations. On est sans cesse pris dedans, et même s'il y a parfois qq longueurs, on passe un bon moment en compagnie de cet "autre" Jason Bourne. Ce que j'ai particulièrement apprécié également, c'est la présence de ces nombraux seconds rôles aux visages "connus"... On retrouve de nombreux acteurs que j'ai toujours plaisirs à revoir... Donc, c'est un film que je trouve réussi, une challenge accompli malgré qq a priori au départ.

Un hybride-erzats inutile, long, lent, mou malgré une bonne interprétation et de belles images. Oui, Jason Bourne c'est bien fini.

Une "suite" qui gâche la trilogie originelle par ses nombreuses faiblesses, par sa musique répétitive, par son scénario très moyen et qui, je trouve, s'éloigne trop de l'histoire de Jason Bourne. Et quand vous ajoutez à cela une histoire d'amour impropable, le résultat est forcément très mitigé !!