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    John Dies at the End
    Note moyenne
    3,2
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    29 critiques spectateurs

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    DeSaintJean
    DeSaintJean

    4 abonnés 431 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 septembre 2014
    Bien barré, tant dans le montage que dans le scénario mais cette production indépendante souffre de qq longueurs. C'est dommage car certains dialogues VOST sont franchement iconoclastes et l'interprétation générale est plutôt convaincante. Par ailleurs j'adore la Soy Sauce !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 juillet 2014
    Un bon gros bubble-gum acide sous LSD avec des relents de séries Z? Je prends! Don Coscarelli, après le très bon Bubba Ho-Tep, nous gratifie ici d'un excellent long-métrage divinement barré. Démarrant à la manière d'un teen-movie, l'intrigue s'emballe dès les premières minutes : Qu'est-ce que cette sauce au soja? Qu'est-ce que ces prédictions? Ces créatures horribles? Ces morts qui téléphonent? Don Coscarelli a le génie de nous mettre au niveau du héros - drogué à la sauce - et nous laisse donc démêler tout seul le vrai du faux dans cet enchainement de retournements de situations, d'hallucinations et de SFX, tous plus drôles que gores : Il y a du Kafka et du Lovecraft mêlés à un sentiment d'incompréhension savamment orchestré dans ce film, à la manière d'une énorme creepypasta... Mais que les esprits rationnels se rassurent, la dernière partie du film bien que totalement déjantée et WTF, a le mérite d'expliquer et de conclure cette histoire barrée, même si on aurait aimé conserver cette impression de non-sens qui fait le charme du film. Et puis, Don Coscarelli nous réserve un bon petit twist-ending, alors pitié, ne spoilez pas vos amis comme le font la jaquette et Wikipédia!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 juillet 2014
    Les meilleurs productions fantastiques ne sortent pas sur nos écrans, la faute à une industrie frileuse où l’audace n’est pas considérée comme une activité lucrative. C’est le cas de John dies at the end, de Don Coscarelli, sorti en 2012 aux États-Unis, et qui ne connaît qu’une sortie dvd, ce mois-ci. Une fois n’est pas coutume, ce sont les trublions du magazine Mad Movies qui l’introduisent dans nos contrées. Réalisé avec un petit budget, le film est une perle de créativité plastique et scénaristique, plus kafkaïen que Kafka, et aussi mystérieux que Lovecraft.

    Lors d’une soirée bien arrosée, John (Rob Mayes) rencontre un rasta illuminé , Robert Marley (Tai Bennett), qui lui refourgue une nouvelle drogue, la Soy Sauce. Dans la nuit, John appelle son meilleur ami, Dave Wong (Chase Williamson, le personnage portant le nom de l’auteur des nouvelles inspirant le film), complètement paniqué par les effets de la drogue. Dave récupère son ami chez lui, et décide de l’emmener à l’hôpital. Sur la route, il se fait un fix de Soy Sauce, par malchance, avec la seringue qui traînait dans sa poche. Sous l’emprise du stupéfiant, il commence à donner du crédit à son collègue. D’autant plus qu’il communique avec lui par téléphone alors même que John est allongé à la place du mort.

    Difficile de savoir où arrêter le synopsis devant un tel film, tellement celui-ci multiplie les pistes à suivre. Dave, non sans ironie, déclare au détour du film que Franz Kafka serait perdu dans une aventure telle que la leur. Il est vrai que Don Coscarelli se permet toutes les excentricités. On se retrouve en compagnie d’un monstre composé de pièce de viande, d’une petite amie infirme dont le membre fantôme prend vie, d’araignées géantes, et d’une secte d’un autre monde. Entre autres merveilles. Le tout est pourtant étonnamment cohérent, pourvu que le spectateur accepte le contrat tacite de laisser aller son imagination. Don Coscarelli est de cette espèce de réalisateurs qui ne prémâchent pas le travail à leur public. C’est ce qui rend John dies at the end si passionnant. Chacun y fera les interprétations qu’il voudra. Quel est la part du rêve, du cauchemar, de la réalité, aussi inquiétante soit-elle, ou du délire de drogué ? Le mystère plane perpétuellement à travers l’utilisation des paradoxes temporelles, et l’apparition brusque d’éléments horrifiques dans un univers avant tout fantastique.

    À la manière de Lovecraft, John dies at the end met avant tout en scène l’indicible, particulièrement à travers les discussions post-mortem entre Dave et John. Dans la même idée, certains protagonistes, tel le journaliste Arnie Blondestone (Paul Giamatti) et le détective Lawrence Appleton (Glynn Turman) ne peuvent pas voir la réalité en face dans un premier temps car si l’horreur a toujours été sur le seuil, nous sommes incapable de la percevoir par nos seuls sens. Le film nous ramène aux sources du fantastique lovecraftien, où l’on ne sait plus trop si la folie des personnages les poussent à croire à l’incroyable, où si l’intrusion subite de l’inimaginable dans leur vie les rend fous. Avec un budget limité de 300.000 dollars, l’équipe du tournage a eu du fil à retordre et certaines scènes ont nécessité des dizaines de prises, telle la scène du cadavre constitué de viande, dont les différents morceaux plastiques étaient reliés uniquement par du fil de pêche. Miracle de revenir aux fondamentaux, les effets visuels se passant en grande partie de CGI sont de meilleurs factures que beaucoup d’effets spéciaux dégoûtants que l’on voit dans des blockbusters ratés tel I, Frankenstein, et autre crimes cinématographiques.

    Amateurs de film fantastique à l’ancienne, où transpire le savoir-faire de l’artisan, et où on ne vous prend pas pour des débiles, si vous aimez vous faire peur tout en vous faisant rêver, alors foncez acquérir la dernière perle de Don Coscarelli.
    Serge Riaboukine
    Serge Riaboukine

    52 abonnés 946 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 avril 2014
    Je regarde parfois les films longtemps après les avoir acheté et je ne me souvenais pas que Coscarelli est le réalisateur de ce John Dies... Le moins qu'on puisse dire, si on a vu Bubba Ho Tep, c'est qu'on est pas dépaysé. Une sorte d'univers parallèle où sévit le réalisateur, depuis quelques temps déjà. Le fait est que ses films font parties de ceux qui réveille ma méfiance. Sur le papier, ces histoires font fantasmer - sans jeu de mot - mais sur l'écran, ça peut surtout faire mal.
    Il faut l'avouer, Coscarelli s'en sort très bien. Si on imagine ses budgets serrés, sa réalisation dilue cet effet pour mieux se singulariser. Je dirais même que ça prend une certaine maturité. Pourtant, John Dies... pourrait faire penser à un teenage movie avec un chouia de fantastique. Rien de transcendant à première vue. Une soirée pleine d'ados pour débuter l'histoire, quelques séquences fortes pour démarrer sur les chapeaux de roues... (décapitation ?) Dix minutes plus tard, vous avez l'impression que vous êtes devant le film depuis une demi-heure, car beaucoup d'éléments sont présents. Et surtout, vous avez ce genre d'impression, comme si vous aviez raté quelques choses et vous voulez savoir quoi. Vous êtes pris dans le récit et si vous accrochez, vous risquez de passer un bon moment "barjot" !
    Personnellement, je vais terminer la saga "Phantasme" avec les 3 et 4ème épisode, après ce John Dies que je recommande aux curieux et cinéphile. Le film risque de déconcerter le mateur du dimanche.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 mars 2014
    J'ai toujours pas tout compris, mais génial quand même!
    Jean-philippe N.
    Jean-philippe N.

    109 abonnés 925 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 janvier 2014
    Ceux qui connaissent les effets de la Datura ( c'est une plante dont quelques feuilles prisent en infusion suffisent à provoquer de gros délires psychédéliques sévères) comprendront toute la portée de ce film. Les autres, ben... n'essayez pas: çà peut être très dangereux, voire mortel. Contentez vous de regarder ceux de Don Coscarelli, et dites vous que la drogue, c'est pas bien...
    Comme "John dies at the end" m'a remis en mémoire certains moments de mon initiation mystique d'adolescent (pas forcément les plus agréables, quoique), je lui donnerais de façon évidemment subjective la note de :
    4/5
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 25 juillet 2013
    Absolument génial! psychédélique, drôle, on navigue dans les univers de Boulgakov, de William Burrough ou encore de Lynch (d'ailleurs le personnage principal me fait penser parfois à l'agent Cooper de Twin Peaks).
    C'est savoureux à souhait, ce film est déjà pour moi culte!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 mai 2013
    ayant eu la chance de le voir au ciné et en VO, je peux dire un grand BRAVO !!! il en fallait de l'idée pour pondre un film pareil, mais quand un gringo à la rétine aussi vaste et noire qu'un 45tour m a fais par de l'info que c était le même réalisateur que BUBBA HO-TEP, et la tout prit un sens :

    Inutile de prendre de la drogue pour apprécier ce film, vous allez être stone pendant le visionnage, et une descente aussi brutal dans un monde alternatif n avait pas était aussi bien fait depuis Las Vegas Parano..ou Free bird (faisant la guerre du viet Nam avec des bous de bois, en forêt, tandis qu'une panthère, qu'un catcheur mexicain Gallois et un boulon Smiley gonfler à l'hélium tire des lasers avec ses yeux....yes...)
    Bref, tout y est, une bande son comme il en faut, des acteurs étant VRAIMENT convainquant, et de l'inspiration qui me fait penser aux épisodes burlesco-flippant de X-files (il y en a des très bon) et encore de bien d'autres films.
    mais pour le final (SPOIL) le grand méchant serait-il le personnage du jeu Soul Reaver , l'Ancien ?!
    jamesluctor
    jamesluctor

    139 abonnés 1 704 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 février 2013
    Si l'humour est parfois du niveau d'un médiocre Ivan Reitman (Ghostbuster 2 par exemple) et refusant de se prendre un instant au sérieux (ce qui aurait largement profité à la mise en valeur de ses multiples enjeux), John dies at the end est un film d'une rare richesse, capable de balancer du 10 idées par demi heures. Il y a 4 ou 5 films potentiels dans John dies at the end, tous réunis pour former un joyeux bordel fantastique, imprévisible donc, mais trop léger pour qu'il s'apprécie durablement. Bubba Ho Tep continue de régner en maître.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 janvier 2013
    Un film décalé et complètement déjanté à prendre au second degré plutôt bien foutu.
    Il mêle habilement absurde et burlesque. Bien réaliser, on se laisse entraîner dans cette histoire loufoque qui prend parfois des airs kafkaïenne.

    Bon film à voir par curiosité tout en passant un bon moment.
    wakik
    wakik

    11 abonnés 151 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 janvier 2013
    mérite d'être visionné sous acides car ce film est...surprenant
    Toutou to you
    Toutou to you

    35 abonnés 599 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 janvier 2013
    Le bon vieux Don Coscarelli se fait rare. Réalisateur original, celui qui nous offrit jadis un Phantasm devenu culte adapte une histoire de David Wong (oh le même que dans le film) et se permet une plongée étonnamment maîtrisée dans un univers singulier. Dave prend rendez-vous avec un journaleux, c'est qu'il a une histoire à raconter le bougre. Et pas le genre d'historiette à gonfler les lignes d'un journal people, plutôt un récit étrange qui pourrait changer la face du monde. La drogue n'a t-elle que des effets pervers ?...
    Attention ami spectateur, John Dies At The End c'est un métrage à ne pas mettre devant tous les yeux. Non pas qu'il soit subversif (et encore...) ou trop violent mais Coscarelli le baigne dans une ambiance irrationnelle. Ici, ne vous attendez pas à voir un récit linéaire attendu car le cinéaste de Bubba Ho-Tep adapte une histoire déjà compliquée. Point de logique non plus, ce monde est bien le nôtre mais des univers parallèles où vivent de vilaines créatures s'y greffent, tant et si bien que nos deux héros vont devoir cravacher dur pour bouter les ennemis hors de nos frontières. John Dies At The End est un film fantastique (le genre cinématographique) fantastique (adjectif qualificatif, vous apprécierez la diaphore trop facile je l'avoue). Le film cultive un humour très second degré qui fait passer tranquillement les libertés prises par Coscarelli (illogisme, délires visuels -parfois superbes...) et embarque le spectateur dans une aventure aussi séduisante que frénétique. C'est rythmé, bien écrit, bien joué, filmé avec passion. Quelques fx sont juste corrects mais il ne sont pas mauvais (le budget étant modeste). Chase Williamson et Rob Mayes dans la peau des deux perdants sont bien dirigés. Petit message à toi Fabianne Therese (dans le rôle d'Amy), mes mains sont tiennes (comprendront ceux qui verront le film). Vous aimez le cinéma qui sort des entiers battus ? voici pour vous ce John Dies. 4/5
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 17 novembre 2012
    Je n'ai pas vu les films précédents de Coscarelli et je ne suis pas sûr que "John dies at the end" me donne envie de les voir. Pourtant, cette comédie de série B fantastique commençait pas trop mal. Sauf que le second degré (certes appuyé) finit par grimper trop haut sur l'échelle de l'ironie, dépasse l'introspection subtile d'un Scream et finit par ne plus croire en lui-même. Coscarelli multiplie les références de parasitage de la réalité à Philip K. Dick et à Burroughs sans jamais égaler leur puissance émotionnelle: ni la poésie délirante et hautement subversive du Festin nu, ni l'angoisse vertigineuse d'une œuvre comme Ubik. Pire, on a l'impression qu'il n'a même pas envie d'engager réellement le spectateur.
    On a beau rire (de moins en moins cependant) "John dies at the end", une fois sorti de la salle, il ne reste pas grand-chose de consistant de la vision de ce film aux clins d’œil entendus, spectacle finalement égoïste et éphémère.
    Au passage, la création du PIFFF (Paris International Fantastic Film Festival - où j'ai eu l'occasion de voir ce film), qui permet de sortir certains films de l'invisibilité/oubli, est une belle initiative en ces temps troubles pour le cinéma fantastique. Toutefois, on a l'impression d'attendre de plus en plus longtemps ces œuvres cachées qui font la gloire du genre, en se demandant si c'est l'exigence cinéphile qui croît ou la qualité générale qui se ternit et se renouvelle de moins en moins...
    Jahro
    Jahro

    57 abonnés 684 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 février 2014
    Don Coscarelli jouit apparemment d’une petite réputation dans le cinéma de genre, sans doute depuis son fameux quatuor de Phantasm. Et il est vrai qu’on ressent dans ce JDATE la patte d’un créateur intriguant. L’histoire d’une drogue révolutionnaire qui répand le rêve dans la réalité. On pense à A scanner darkly, mais la cible n’est pas la même. C’est du teen-movie calibré pour être culte, dark, farfelu et furieusement cool, parfaitement orienté pour une niche dont hélas je ne suis plus. Les acteurs, en arrivage direct de séries bouche-trou dans les grilles télé, jouent les rebelles blasés, écoutent du néo-métal et se shootent au monde parallèle. On lâche vite l’histoire inutilement complexe et on s’abandonne quelque peu à l’ambiance, mais le chemin est long, et le film est court. A réserver aux aficionados.
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