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    Les Citronniers
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    3,7
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    157 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 juillet 2008
    une pépite, ce film.... tension dramatique, jeu intense, parti pris féministe fort, bref, un film à ne pas rater avec un beau message de tolérance en plus!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 juillet 2008
    Quel beau film ... le pot de terre contre le pot de fer . L'illustration du combat Israel/Palestine change des habituelles mitraillettes et il est magistralement interprété par des acteurs formidables. A voir !!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 juillet 2008
    Film intelligent et subtil. À regretter seulement; que l'on n'ait pas insisté d'avantage sur les rapports entre les deux femmes, bien qu'ils se limitent à des regards...
    Stefan R
    Stefan R

    25 abonnés 85 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juillet 2008
    Un réalisateur israélien et un scénariste palestinien forment la combinaison idéale (et gagnante !) pour un film nuancé sur le conflit israélo-palestinien, schématisé ici par une «querelle de voisinage » le long du mur de séparation, très représentative. Le récit, beau, pudique, délicat et poignant suscite dans le chef du spectateur l’émotion et la compassion, en plus d’être une parfaite démonstration de l’absurdité dans laquelle s’égare souvent ce conflit, à l’image du dernier plan, conclusion glaçante à ce bijou de simplicité dont la force et la portée de la réflexion sont pourtant très grandes.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 juillet 2008
    Rien à dire sur cette histoire qui résume la difficile cohabitation entre les palestiniens et les israéliens. Sans violence, le film montre le combat d'une femme humble contre le pouvoir infini d'un ministre de la défense. C'est touchant et on finit par s'attacher à ces citronniers.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 juillet 2008
    Le conflit israelo palestinien résumé dans une querelle de voisinage ! Excellent et touchant !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 juillet 2008
    Un régal, un petit bijou
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 9 juillet 2008
    Le film est sympahtique, on passe un assez bon moment mais il est loin d'être inoubliable. Les acteurs, et plus particulièrement les actrices, jouent bien certes mais il manque, peut-être, un scénario un peu plus structuré. A travers cette petite histoire touchante, celle d'une femme palestinienne dont la culture de citronniers est menaçée par ses voisins israéliens, on a l'impression de passer à côté de la grande histoire. Mais le film est sans prétention, il est pleinde bons sentiments, alors...difficile de le juger méchamment.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 6 juillet 2008
    Tres beau film,sensible et tres bien interprété à priori ,il a tout pour faire pleurer dans les chaumières.Mais s'il on exerce un tant soit peu son esprit critique,on s'aperçoit que ce film est très manichéen,les bons contre les méchants,et sous couvert du fait qu'il est réalisé par un israëlien,se donne le droit de juger de la "vérité".C'est facile,mais ce n'est pas ce genre de film qui conduira un jour à une paix véritable.Personne n'aime avoir un mur de protection,mais si on vous attaque sans cesse,il faut bien se protéger.
    Fabrice G
    Fabrice G

    116 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juillet 2008
    En partant d'un fait divers presque anecdotique, Eran Riklis dresse un constat sur une situation géopolitique décidément très compliquée, l'action se passe en effet sur la ligne verte qui sépare Israël des territoires occupés. Ici, le réalisateur nous raconte le combat d'une veuve qui souhaite sauver ses citronniers, menacés d'être abattus par son voisin, ministre israélien de la défense, qui les considère dangereux car potentiellement capables de servir de cachettes à des terrorristes. Hiam Abbas joue cette femme prête à tout pour sauver son unique patrimoine, prête à affronter le gouvernement pour faire valoir ses droits. Elle sera aidée dans sa quête par un jeune avocat (Ali Suliman) qui finira par s'attacher à elle. "Les Citronniers" est également un film féministe quand il nous donne à voir le comportement de la femme du ministre, qui, alors qu'elle ne la connaît pas, finit par être réellement touchée par le combat de sa voisine. Le film se révèle alors profondément humain et optimiste sans jamais tomber dans le manichéisme... "Les Citronniers" est juste crédible et réaliste, on croit à cette aventure et on ressent vraiment de l'empathie pour les personnages. Une vraie réussite donc, d'autant plus qu'il est réalisé par un auteur israélien qui réussit l'exploit de pointer du doigt un sujet sulfureux et qui m'a fait découvrir Hiam Abbas, une magnifique actrice.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 juillet 2008
    Je ne savais pas exactement ce que j'aillais voir mais j'en avais entendu le plus grand bien !! encore une magnifique israëlien !! merci
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 juillet 2008
    un chef d'œuvre ...

    tout est dit, je ne puis en rajouter .
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 juin 2008
    Rien de tel qu'une "petite histoire" pour atteindre l'universel. Ici la petite histoire pourrait être réelle dans un contexte particulièrement complexe. le conflit qui oppose Salma et ses citronniers à l'état israélien via son ministre de la défense, permet au réalisateur Eran Riklis d'évoquer avec subtilité l'histoire contemporaine de son pays et de la Palestine tout en étant toujours à hauteur d'homme (et surtout de femme). Evitant avec soin tout manichéisme, à la fois réaliste et romanesque, profondément féministe, juste dans ses personnages, optimiste dans sa vision du monde sans jamais se défaire d'une lucidité plus noire, cette fable traite avec justesse du pouvoir, de la révolte des opprimés, du dialogue et du non-dialogue, de l'amour, de la mémoire, de la raison de vivre. Porté par une mise en scène simple et un scénario intelligent, le film trouve sa force dans l'interprétation. Hiam Abbass le porte sur ses épaules de femme forte à la fois soumise et frondeuse, complexe et profondément attachante, jamais hystérique, toujours juste. Face à elle, Ali Suliman en jeune avocat attendri et ambitieux et Rona Lipaz Michael en femme de ministre libre de pensée et d'action, font des Citronniers une œuvre profondément humaine loin de tout clichés. C'est aussi une réussite de voir qu'un pays comme Israel, malgré une politique intérieure et étrangère particulièrement discutable, offre à ses cinéastes la liberté de s'exprimer sur des sujets brûlants. Les Citronniers font partie de ce cinéma utile, indispensable à l'humain, témoin d'un monde complexe en constant mouvement.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 juin 2008
    Le film d'Eran Riklis ne résoudra pas le conflit israélo-palestinien mais il nous fait comprendre combien la situation est complexe et bloquée. Quoi de plus banal qu'un verger de citronniers qui fait vivre une veuve et son jardinier? Mais cela va se compliquer très vite car Salma (Hiam Abbas, qui donne à son personnage dignité et émotion) est palestinienne et ses arbres poussent à la frontière avec Israël. Difficulté supplémentaire, le ministre de la Défense isrélien s'installe dans la villa d'à côté : déploiement d'une protection musclée et construction d'un mirador qui surplombe les citronniers pour débusquer d' éventuels terroristes. Et bientôt le verdict tombe : les arbres touffus menacent la sécurité du ministre mais le chef du même nom a la solution, il faut tout raser! Salma n'a pas l'intention d'accepter l'injustice sans rien dire : elle s'adresse à un avocat connu, plaide sa cause devant la Cour suprême israélienne, en vain. La dernière image du film est d'une grande puissance symbolique, absurde et désolante. Ce mur élevé entre le jardin du ministre et le verger dévasté de Salma consacre l'incompréhension entre deux peuples pourtant si proches humainement. Car chaque personnage est ligoté dans une situation qui ne le satisfait pas mais dont il ne peut se libérer. Le ministre n'est pas un monstre mais sa femme, Mira, qui a compris la détresse de sa voisine, n'obtiendra rien d'un mari lui-même interdit de concession à la sécurité d'Israël! L'avocat de Salma s'éprend de cette femme courageuse et fière mais le poids de la tradition l'oblige à la quitter pour une femme plus conforme à son rang. Salma enfin est vaincue d'avance, privée de ses arbres par une conjoncture qu'elle n'a pas choisie et blâmée pour s'être attachée à un homme trop éloigné d'elle socialement. Eran Riklis se défend d'avoir fait un film politique. Pourtant comment ne pas percevoir le drame de Salma comme le symbole d'un affrontement dont personne ne peut vraiment sortir gagnant?
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    236 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 juin 2008
    Le cinéma israélien, dont la production intéresse de plus en plus les écrans français, centre une majorité de son territoire aux environs de la frontière. Lieu de passage, de conflit et d’incertitude, la frontière est un objet de mouvement, idoine pour la matière cinématographique. A l’instar du beau «Disengagement» d’Amos Gitaï, Eran Riklis réalise «Etz Limon» (Israël, 2008), lutte des titans contre les petites gens sur une terre divisée par la frontière. D’un bord vit Salma, une veuve palestinienne qui cultive des citronniers avec l’aide d’un vieil homme. De l’autre bord demeure Mira, une israélienne, épouse du ministre de la Défense. Entre ces deux femme, ces deux pays résident sans un bruit des citronniers colorés d’un jaune Van Gogh et d’un vert Monet. Ces choses de la Nature autour desquelles s’observent tacitement deux femmes que leur peuple oppose sont un point de symétrie, ramenant à égalité les israéliens et les paléstiniens. Fomenté dans un esprit pacifique, «Etz Limon» dispose un ordre d’équité entre les deux nations en conflit. Riklis n’en reste pas à ce seul constat (qui fait l’unanimité du cinéma israélien) mais aborde en parallèle les contraintes qui étreignent les femmes de chacun de ces pays. Salma s’éprend d’amour pour son avocat, aussi jeune que son fils. Sa communauté musulmane réprouvera cet amour, quitte à lui adresser quelques sévères remontrances au nom de l’honneur de son défunt époux. Dans le même temps, Mira s’ennuie chez elle où elle passe ses journées lasse sur le canapé. Chacune d’elle, assoiffée modestement de plus de liberté, profite des instants possibles pour accomplir leur volonté profonde. Salma, dans le secret, embrasse son avocat tandis que Mira se confit à une journaliste envieuse de scoop. Doté d’une double lecture et de multiples couches de propos, ce film d’Eran Riklis s’achève sur un constat connu de tous : la force de l’Etat achève désormais la fragilité du plus petit.
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