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ffred
1 727 abonnés
4 021 critiques
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5,0
Publiée le 13 juin 2009
Raté lors de sa sortie en salle, sur les conseils d'un ami (fan de Hiam Abbass) j'ai donc enfin vu Les citronniers qui passent ces jours-ci sur Canal plus. Les critiques et le bouche à oreille avaient amplement raison, voilà une film magnifique. Ce qui prime avant tout c'est qu'il est simple. Simple dans sa mise en scène, dans son scénario et dans son inteprétation. Mais c'est cette triple simplicité qui en fait justement sa force. Tous les rôles sont joués à la perfection mis tous éclipsés par la formidable Hiam Abbass qui a rarement été aussi bonne sauf peut être dans le très beau The visitor sorti plus tard et dans Amerrika qui sort la semaine prochaine. Comment parler du combat et de l'histoire simple d'une femme seule dans un conflit aussi absurbe et difficile que le conflit israélo-palestinien ? En faisant et en regardant un film aussi simple que beau, profondément humain, terriblement dur, que peut l'être Les citronniers. Un film simple et beau, dur et émouvant, nostalgique et politique.
Une femme seule défend courageusement sa terre menacée par l'envahisseur. Le propos n'est certes pas neuf et, du péplum au western, le cinéma l'a souvent traité. À travers ce conflit perdu d'avance au cœur du problème de la Cisjordanie, c'est aussi de l'émancipation des femmes qu'il s'agit. Deux femmes (et deux actrices sublimes) sont justement au coeur de cette histoire, une Palestinienne et une Israélienne que tout devrait séparer mais qui se retrouvent pourtant pour défendre la survie des « quelques citrons » qui font de l'ombre au ministre de la défense. La réalisation d'Eran Riklis est sobre et efficace et nous offre de magnifiques images nimbées de lumière méditerranéenne. La fin, un peu amère, laisse cependant ouverts tous les avenirs.
Son manque d' impartialité m'a empêché de l'apprécier à sa juste valeur, à savoir une belle histoire dotée d'une bonne dose d'humanisme et en tout point charmante.
La solitude de deux femmes à la beauté envoûtante et au destin parallèle, qui ne se rencontre jamais... Dans la réalité de l'occupation israélien, un Palestinien a-t-il jamais pu entamer une procédure judiciaire lorsque l'armée sioniste détruisit sa maison ou / et son champ d'oliviers ?
Film à la fois militant, le but étant de dénoncer entre autre l'érection du mur entre Israël et la Cisjordanie, et finalement équilibré. Les points de vue israélien et musulman sont abordés de façon à peu près égale, et le réalisateur ne charge pas à fond le dossier contre Israël. Ce qui est décrit reste à la portée du commun des mortels, en clair même le neuneu de base qui ne comprend rien au conflit palestinien peut suivre le film. Les rouages de la politique et de la justice israélienne sont clairement décrits, mais on n'apprend pas grand chose de nouveau. Les temps morts de la seconde partie du film me conduisent à ne mettre que 3 étoiles, car au bout d'un moment forcément on tourne en rond, le scénario manque malheureusement un peu de consistance.
Avant de voir ce film, on se dmande si on va voir un énième film-reportage sur le conflit isralo-palestien... et bien non!!!! C'est un vrai film et même un tres bon film israelien sur ce conflit raconté d'une manière originale (vu du coté d'une femme seule vivant de ses citronniers, ces arbustes qui vont devenir genants sous pretextes terroristes) Film hyper émouvant, super bien filmé, avec une actrice israélienne géniale( Hiam Abbass,vue dans Espions et The visitor)qui éblouit par son jeu... Elle joue cette femme palestienne combative prete à affronter un voisin israélien plus que puissant puisque ministre du gouvernement.... A VOIR ABSOLUMENT
Une histoire touchante et symbolique, qui permet, à travers la petite histoire d'une femme et de son verger, d'aborder le conflit israelo-palestinien. Le jeu de l'actrice Hiam Abbass est vraiment remarquable, elle fait preuve d'une subtilité rare.
Histoire magnifique qui touche tous les publics et qui, surtout actuellement, porte un message d'espoir magnifique et universel. Les trois acteurs principaux sont absolument prenants et la bande son est délicieuse. Une superbe co-production qui, par l'histoire de citronniers, pose les vrais questions dans ce conflit...
Une histoire poignante qui reflète bien, à l'image du mur dressé entre les voisins, la division sociale engendrée par le conflit israélo-palestinien. C'est réaliste en ayant le mérite d'éviter de tomber dans un travers manichéen où il y aurait eu que les méchants d'un côté et tous les gentils de l'autre et ça apporte une touche d'espoir avec la complicité qui finit par s'établir entre les deux principales protagonistes féminines interprétées avec une grande sobriété.
L'actrice principale est merveilleuse. L'approche est multilatérale et donc forcément intéressant. On se prend à croire qu'une rencontre est finalement possible.
Rythme de sénateurs ,personnages caricaturaux ,manichéisme exacerbé ,cette énième œuvre ayant pour toile de fond le conflit Israelo-palestinien ne restera pas dans les mémoires pour sa finesse ,en fait la prestation lumineuse de Hiam Abbass constitue le quasi seul intérêt du film.Deja scenaristiquement parlant et connaissant le degré élevé de paranoïa des Israeliens ,il apparait difficile voir totalement improbable d'imaginer le ministre de la défense venir habiter juste a la frontière avec "l'ennemi".Le concept du pot de terre (la gentille veuve Arabe) contre le pot de fer (la méchante armée Sioniste) n'a quant a lui vraiment rien d'original ,la relation des 2 femmes ainsi que leurs solitudes respectives s'avère plus intéressante a observer ,pourtant l'on aurait souhaiter voir le scénario consacrer beaucoup plus de scènes communes aux 2 femmes ,d'où au final et vu la richesse du sujet abordé ,un sentiment de frustration légitime qui nous envahie.
Un bon film à la réalisation pudique. Le sujet est traité de manière équilibrée alors que les films sur le conflit entre israéliens et palestiniens déclenchent souvent les passions. Le réalisateur démontre que derrière le conflit politique il y a des destins humains et qu'on rencontre toutes sortes de personnes dans les deux camps. Le jeu des acteurs est subtil et naturel. Toutefois, il manque un petit quelque chose pour donner la note maximale.
Sur fond de conflit israélo – palestinien, Les Citronniers relate l’histoire de deux femmes qui vivent côte à côte. D’abord Salma, une veuve vivant dans un petit village palestinien de Cisjordanie qui décide de se batte pour sauver ce qui constitue à la fois son gagne pain et le symbole de ses racine, c’ad sa plantation de citronniers, depuis qu’ils représentent pour certain une menace pour la sécurité du nouveau voisin qui n’est autre que le ministre israélien de la défense. Puis toujours à la frontière entre la Cisjordanie et Israël, de l’autre côté se trouve Mira, l’épouse du ministre qui face à la situation et l'enfermement de sa propre existence finira par prendre fait et cause pour sa voisine. Ainsi, à travers ce récit métaphorique débouchant sur une belle leçon humaine, ce film tend à décrire un pays, une société avec ses qualités et ses défaillances comme l'absurdité des décisions qui concernent Salma sur lesquelles elle n’a pas son mot à dire ou bien lorsqu’elle est sommée par son propre peuple de stopper ses relations affectives avec son jeune avocat. Néanmoins même si ce film réalisé par un réalisateur israélien soulève entre autres une réflexion politique assez intéressante, on peut regretter qu’il n’apporte en rien de significations sur la présence du ministre en ces lieux, proches de la plantation de Salma, niant ainsi la raison de la présence du peuple juif sur cette terre tout comme à travers elle, les raisons premières du conflit israélo – palestinien.
Eran Riklis aborde de façon originale le conflit Israël, Palestine en prenant ces citronniers comme métaphore. Le film part ensuite dans un autre sujet tout aussi brulant la liberté féminine en Palestine. C'est pas le film le plus fort pour parler de ces problèmes mais c'est un jolie coup d'essai qui vaut largement un petit coup d'oeuil.