Avis : Les Citronniers - Page 7

Une bonne surprise qui nous offre un regard neuf et tout à fait singulier. Un film complexe, à l'image du conflit qui hante la Palestine depuis des siècles. Deux actrices qui s'en sortent avec les honneurs, un scénario soigné, des dialogues pointus, des personnage finement dessinés. Bref, un film agréable à voir.

Les Citronniers n'est pas un mauvais film, l'histoire ne m'a juste pas du tout captiver.

Un film magnifique et plein d'ironie sur le conflit israelo -palestinien.Le réalisateur a eu l'habileté de ne pas traiter le sujet de manière frontal mais de montrer symboliquement son absurdité à travers le combat d'une femme arabe pour la defense de son verger, menacé d'extermination par les instances israeliennes.Le film montre 2 peuples qui ne communiquent pas et ne se comprennent pas, le propos est parfois assez pessimiste, mais il n'est jamais éloigné des réalités.Jamais ennuyant "les citronniers" est aussi porté par des actricesexceptionels et une sublime bande originale.Enfin, le film montre egalement avec une certaine pudeur le position de la femme dans la religion musulmane.Une belle reussite.

Très bon film qui dénonce la bêtise humaine, la bêtise des communautarismes et de la peur de l'autre. Magnifique combat de femme qui rejoint cette fameuse phrase: la femme est l'avenir de l'Homme.

Très bons acteurs, un film touchant, mais avec un scénario un peu simple. Se laisse regarder malgré tout avec plaisir pour l'ambiance et les acteurs ....

Même si le propos peut paraitre un peu trop appuyé, cela reste une très belle histoire qui montre les absurdités de ce conflit. L'actrice principale est sublime.

On va pas s'prendre la tête pour trois citrons ! et bien si justement !!! Un très bon moment qui nous permet de partager le quotidien d'un pays en souffrance de manière subtile et efficace. J'ai beaucoup aimé ce film et les acteurs sont PARFAITS puique excellents ! Ne pas hésitez à acheter son ticket.

Quel film formidable! Avec deux comédiennes au sommet dans cette citronneraie avec ce zeste d'humanité qui fait du bien! Pressez vous de voir ce film autour de citronniers qu'il faudrait abattre...

encore un film qui traite avec une approche psychologique un thème politique. Chacun y est renvoyé à son vécu, ses sentiments, sa nature, son histoire personnelle. Et le fascisme sioniste en sort encore une fois excusé. Nos enfants dans 50 ans nous demanderons des contes

Un vrai bijou qui m'a enchanté du début à la fin .Bien sur c'est un film sur les rapports entre les palestiniens et les israéliens sur les blocages politiques culturels religieux la pesanteur des pensées toute faites et resservies à tout propos mais au delà c'est un film sur la bêtise humaine et la médiocrité qui poussée à son paroxysme nous amène à la scène finale grandiose dramatique et hilarante . Les 2 acteurs principaux sont magnifiques . à voir absolument .

Très jolie film. Acteurs très justes.
On ne voit pas le temps passé. A première vue ce film peut paraître manichéen et pro-palestinien, mais quand on y réfléchit bien, et quand on voit l'évolution des personnages, c'est bien plus complexe que ça. Pas de caricatures Hommes / femmes, ni israélien / paléstinien.

Le plus : une réalisation soignée, des images superbes et une BO simple mais envoutante.

J'ai adoré ce film!
Personnages complexes et entiers, pas de morale ou de donnages de lecons, un thème complexe avec une intrigue simple. Des acteurs vrais et crédibles.
MERCI

Un beau portrait de femme que celui de Salma, pour qui son verger représente toute sa vie et qui va faire de son combat une défense de sa dignité, de son identité, une revendication du respect. A ses côtés, celui du jardinier, dans l'ombre, témoin ténu. C'est ici que réside la force du film: dans les expressions de visage(s), l'ombre mouvante des arbres dans la chambre, les bocaux sur les étagères... C'est peut-être aussi à cela qu'aurait pu (dû?) se limiter le réalisateur, ou du moins le film aurait-il gagné en sobriété et en force(s) s'il n'y avait pas eu, entre autre, cette idylle contrariée entre Salma et son avocat. Fallait-il vraiment ajouter cette histoire qui se surajoute plus qu'elle n'apporte de sens? Comme si Eran Riklis avait voulu trop englober dans ce scénario moult aspects du conflit israëlo-palestinien, comme s'il avait voulu ne rien occulter. Il y a aussi quelques incohérences dans les relations entre le ministre de la défense et sa femme, ça manque de phrasé. En somme, pour nous : choisir un regard, une orientation, dans un film, c'est essentiel, quitte à laisser de côté certaines facettes. Dommage!

Le film d'Eran Riklis ne résoudra pas le conflit israélo-palestinien mais il nous fait comprendre combien la situation est complexe et bloquée. Quoi de plus banal qu'un verger de citronniers qui fait vivre une veuve et son jardinier? Mais cela va se compliquer très vite car Salma (Hiam Abbas, qui donne à son personnage dignité et émotion) est palestinienne et ses arbres poussent à la frontière avec Israël. Difficulté supplémentaire, le ministre de la Défense isrélien s'installe dans la villa d'à côté : déploiement d'une protection musclée et construction d'un mirador qui surplombe les citronniers pour débusquer d' éventuels terroristes. Et bientôt le verdict tombe : les arbres touffus menacent la sécurité du ministre mais le chef du même nom a la solution, il faut tout raser! Salma n'a pas l'intention d'accepter l'injustice sans rien dire : elle s'adresse à un avocat connu, plaide sa cause devant la Cour suprême israélienne, en vain. La dernière image du film est d'une grande puissance symbolique, absurde et désolante. Ce mur élevé entre le jardin du ministre et le verger dévasté de Salma consacre l'incompréhension entre deux peuples pourtant si proches humainement. Car chaque personnage est ligoté dans une situation qui ne le satisfait pas mais dont il ne peut se libérer. Le ministre n'est pas un monstre mais sa femme, Mira, qui a compris la détresse de sa voisine, n'obtiendra rien d'un mari lui-même interdit de concession à la sécurité d'Israël! L'avocat de Salma s'éprend de cette femme courageuse et fière mais le poids de la tradition l'oblige à la quitter pour une femme plus conforme à son rang. Salma enfin est vaincue d'avance, privée de ses arbres par une conjoncture qu'elle n'a pas choisie et blâmée pour s'être attachée à un homme trop éloigné d'elle socialement. Eran Riklis se défend d'avoir fait un film politique. Pourtant comment ne pas percevoir le drame de Salma comme le symbole d'un affrontement dont personne ne peut vraiment sortir gagnant?

il est possible d'appartenir à deux camps opposés par la guerre mais se retrouver dans une sensibilité partagée et donc superposable.L'absurdité de la guerre et ses principes qui sembleraient pouvoir tout justifier ne justifient rien.Belles interprétations féminines , les femmes souffrent mais restent loyales à leurs convictions...la vie poursuivra son chemin