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Votre avis sur Les Citronniers ?
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Quel beau film, basé me semble t-il sur une histoire vraie! L'ironie de la suprématie Israëlienne, et d'attachants personnages (et citronniers aussi)!
Un film pour l'entente entre les peuples et pour la paix au proche-orient.
Un film pour l'entente entre les peuples et pour la paix au proche-orient.
(...)Filmée simplement mais d’une manière très belle par d’Eran Riklis ("la Fiancée syrienne"), cette fable se révèle aussi prenante que bouleversante. Elle nous parle aussi bien du désordre permanent qui règne la-bas que de ce que peuvent vivre les femmes aujourd’hui. Et si on ajoute à tout ça le jeu extrêmement subtil des acteurs (tous particulièrement bons )et une certaine forme d’humour malgré le sujet dramatique du film, on pourra conclure aisément que "Les citronniers" est incontestablement une des très belles surprises de cette année 2008.
Julien D
Pour percevoir toute le génie de ce film très émouvant, il faut y voir une véritable métaphore dramatique de l’ensemble de la situation israélo-palestinienne. Voici une des meilleures preuve que le cinéma israélien est parfaitement capable de prendre du recul sur le contexte locale pour nous offrir un point de vue objectif à son analyse, lui donnant ainsi une belle part de moralité et d’humanité, aux antipodes des messages alarmistes et militaires de leur gouvernement.
Miracle! ce film est très largement distribué en quartiers et en banlieue, chance que n'avait pas eu "La fiancée syrienne", pourtant bien intéressant aussi. Ca n'empêche pas certains intellos à la manque, genre téléobs, de trouver la fiction "plombée par les bons sentiments"... Allez, X.L., va coucouche.
Salma (chère Hiam Abbas...), veuve palestinienne, vit de la plantation de citrons que son père lui a laissée, aidée d'un vieil ouvrier arabe. Son jardin a le malheur de jouxter la terre israelienne, et lorsqu'un ministre s'installe juste en face, la sécurité déclare: il faut raser le verger. Mais elle se bat, Salma, elle se bat pour le droit, telle Qiu Ju (souvenez vous, du temps ou Zhang Yimou avait du talent à revendre...), elle se bat pour la justice, allant jusqu'à la Cour Suprême. En face d'elle, il y a aussi la femme du ministre, très mal à l'aise, mais qui dans sa tentative de contacter Salma sera très fermement ramenée à la raison -et à la maison- par son garde du corps. Tandis que Salma est littéralement menacée par le chef de son village pour une trop grande proximité avec un trop jeune avocat.... Oui, ce n'est pas drôle d'être femme sous ces latitudes.
Bien sûr elle perdra, elle ne peut que perdre face à la puissance de l'état israélien, malgré l'intervention des media occidentaux, des norvégiens, symbole malgré elle de la lutte de la justice contre la force. Mais, au terme d'un jugement ubuesques: les citronniers ne seront pas arra chés mais coupés à centimètres, ainsi les terroristes ne pourront s'y dissimuler...
La fin est superbe. Elle nous montre comment, dans cette guerre fratricide, tous sont perdants. Salma, seule à nouveau, se promène au milieu de ses trognons d'arbre, tandis que de l'autre côté, le ministre que sa femme a quitté est lui aussi seul derrière le monstrueux mur de ferrailler massive que la sécurité a fini par lui construire... Bref, si vous voulez voir du cinéma intelligent, courez y...
Salma (chère Hiam Abbas...), veuve palestinienne, vit de la plantation de citrons que son père lui a laissée, aidée d'un vieil ouvrier arabe. Son jardin a le malheur de jouxter la terre israelienne, et lorsqu'un ministre s'installe juste en face, la sécurité déclare: il faut raser le verger. Mais elle se bat, Salma, elle se bat pour le droit, telle Qiu Ju (souvenez vous, du temps ou Zhang Yimou avait du talent à revendre...), elle se bat pour la justice, allant jusqu'à la Cour Suprême. En face d'elle, il y a aussi la femme du ministre, très mal à l'aise, mais qui dans sa tentative de contacter Salma sera très fermement ramenée à la raison -et à la maison- par son garde du corps. Tandis que Salma est littéralement menacée par le chef de son village pour une trop grande proximité avec un trop jeune avocat.... Oui, ce n'est pas drôle d'être femme sous ces latitudes.
Bien sûr elle perdra, elle ne peut que perdre face à la puissance de l'état israélien, malgré l'intervention des media occidentaux, des norvégiens, symbole malgré elle de la lutte de la justice contre la force. Mais, au terme d'un jugement ubuesques: les citronniers ne seront pas arra chés mais coupés à centimètres, ainsi les terroristes ne pourront s'y dissimuler...
La fin est superbe. Elle nous montre comment, dans cette guerre fratricide, tous sont perdants. Salma, seule à nouveau, se promène au milieu de ses trognons d'arbre, tandis que de l'autre côté, le ministre que sa femme a quitté est lui aussi seul derrière le monstrueux mur de ferrailler massive que la sécurité a fini par lui construire... Bref, si vous voulez voir du cinéma intelligent, courez y...
Cette fable politique et sociale est d’une force irrésistible. Avec une économie de moyens et une pudeur qui frise l’ascétisme, elle dénonce la paranoïa israélienne dont est victime une palestinienne maltraitée par un destin accablant dans les territoires occupés. Très émouvante, cette histoire nous propose à la fois un sublime portrait de femme et un message qui aiguise notre conscience politique. Une grande réussite.
BON FILM !!!
J'ai préféré, rétrospectivement, la Fiancée syrienne, qui avait plus de fraîcheur, et moins de gravité il est vrai. Mais il y a toujours plein d'humanité et de vérité dans ce film du même réalisateur, sans parti-pris et une dimension symbolique qui lui donne une dimension universelle et poétique. Les malheurs de ces deux peuples (voir les beaux films, eux-mêmes critiques sur la situation politique, queles réalisateurs israëliens ont produit ces derniers temps) engendrent aussi de telles oeuvres mais on aurait préféré qu'ils connaissent la banalité du bohneur réciproque.
Je ne savais pas exactement ce que j'aillais voir mais j'en avais entendu le plus grand bien !! encore une magnifique israëlien !! merci
Un peu moins réussi que "la fiancée syrienne" du même réalisateur israélien qui ne doit pas avoir que des amis dans son pays... Encore une fois de plus Iam Abbas, superbe et émouvante au possible. Grande actrice ! Au demeurant un très beau film qu'il faut voir.
Une oeuvre admirable... le cinéaste est israêlien mais sa scénariste est palestinienne... tout cela se ressent dans ce film qui ne prend pas partie pour l'un ou l'autre camp, mais qui par contre relève les absurdités de chacun des deux camps, les mesquineries, les lâchetés... Un film qui doit être vu par tout ceux qui aimeraient comprendre ce qui sépare Israeliens et Palestiniens... à part bien sûr la politique!
Un sujet rarement traité : face à l’expansionnisme israélien, une veuve palestinienne (Mne Zidane, mais oui !) réussit à sauver son verger de citronniers. Dommage que les réalisateurs se soient crus obligés de rajouter des amours niaises à l’américaine et des situations soap improbables. Le personnage de la femme du ministre de la Défense est en revanche traité avec une certaine finesse.
Son manque d' impartialité m'a empêché de l'apprécier à sa juste valeur, à savoir une belle histoire dotée d'une bonne dose d'humanisme et en tout point charmante.
Eran Riklis aborde de façon originale le conflit Israël, Palestine en prenant ces citronniers comme métaphore. Le film part ensuite dans un autre sujet tout aussi brulant la liberté féminine en Palestine. C'est pas le film le plus fort pour parler de ces problèmes mais c'est un jolie coup d'essai qui vaut largement un petit coup d'oeuil.
Rien de tel qu'une "petite histoire" pour atteindre l'universel. Ici la petite histoire pourrait être réelle dans un contexte particulièrement complexe. le conflit qui oppose Salma et ses citronniers à l'état israélien via son ministre de la défense, permet au réalisateur Eran Riklis d'évoquer avec subtilité l'histoire contemporaine de son pays et de la Palestine tout en étant toujours à hauteur d'homme (et surtout de femme). Evitant avec soin tout manichéisme, à la fois réaliste et romanesque, profondément féministe, juste dans ses personnages, optimiste dans sa vision du monde sans jamais se défaire d'une lucidité plus noire, cette fable traite avec justesse du pouvoir, de la révolte des opprimés, du dialogue et du non-dialogue, de l'amour, de la mémoire, de la raison de vivre. Porté par une mise en scène simple et un scénario intelligent, le film trouve sa force dans l'interprétation. Hiam Abbass le porte sur ses épaules de femme forte à la fois soumise et frondeuse, complexe et profondément attachante, jamais hystérique, toujours juste. Face à elle, Ali Suliman en jeune avocat attendri et ambitieux et Rona Lipaz Michael en femme de ministre libre de pensée et d'action, font des Citronniers une œuvre profondément humaine loin de tout clichés. C'est aussi une réussite de voir qu'un pays comme Israel, malgré une politique intérieure et étrangère particulièrement discutable, offre à ses cinéastes la liberté de s'exprimer sur des sujets brûlants. Les Citronniers font partie de ce cinéma utile, indispensable à l'humain, témoin d'un monde complexe en constant mouvement.
Jolis citrons, personnages arabes très touchants, Salma et son bel avocat, et même si la critique de l'armée israëlienne et des services secrets est méritée (les séquences avec le jeune soldat dans son mirador sont assez drôles) c'est tout de même pas très crédible. Manichéen et caricatural, voire racoleur. Idéalisme de parti pris. Un film pour spectateur propalestinien, faut bien l'avouer...
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