L'histoire d'un couple qui va passer un week end cool près d'un étang anglais.
Oui, sauf qu'en Angleterre, il n'y a plus d'industrie, plus de travail, et une City financière qui part en sucette. Donc, le réalisateur n'a pas oublié de voir en ces phénomènes de gangs armés à l'arme blanche ainsi que les faits divers de plus en plus violents de ce pays purement libéral un bon sujet de thriller.
On ne le dira jamais assez, mais on voit peu de meurtre d'enfant au cinéma, c'est sûrement la raison pour laquelle ce film est interdit aux moins de seize ans, mais quand c'est pour la bonne cause, quel plaisir de fermer le clapet à ces petits cons prétentieux, débiles et surtout dangereux. L'âge ou l'innocence conceptuelle ne faisant rien à l'affaire. Un salaud est un salaud, quelque soit sa date de naissance. Et j'aimerais bien savoir quel est le pourcentage d'enfants en prison par rapport aux séjours en prison des parents, il serait temps que l'on stérilise tout ce beau monde ! Et oui, en ces temps de crise, le cinéma facho à la Bronson revient en force, et c'est plaisant de renvoyer les socialistes béats à leurs chers principes. Même si hélas, la droite assoiffée d'argent facile fait encore pire.
Voilà, c'est tout, cette petite originalité, qui est quand même l'explosion d'un tabou vieux comme le cinéma donne le seul sel de ce film foireux. Trop d'invraisemblances, trop de plans flous, un budget pas vraiment faramineux, certes de bons acteurs, La Kelly des « Poupées russes » en premier lieu, mais on ne leur demande pas grand chose.
Evidemment, la scène du poteau est limite insoutenable, on pense presque à « Martyrs », et la fin est excellente, mais c'est déconseillé pour les périodes de déprimes ou de fin de soirée entre copains.
Pourtant, c'est tellement réaliste. N'oublions pas que la police ne résout qu'à peine 30% des homicides et que bizarrement, les enfoirés restent des enfoirés, quand ils ne commencent pas à éduquer leurs enfants pour ça de surcroit.