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gimliamideselfes
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0,5
Publiée le 25 mai 2012
Il faut croire qu'Ilsa la Louve des SS a donné des idées à ces gros vicelards de chez Eurociné. Parce que là c'est de la repompe pure et dure. Enfin bon. On ne va pas faire nos surpris. Je vais aller très vite : ce film est une merde. J'ai beau chercher je n'arrive pas à trouver un truc positif à dire sur ce film. La mise en scène se fait à base de zoom dégueulasse. Tout est prétexte à montrer des seins (et c'est bien), seulement toutes les scènes de sexe sont entrecoupées de trucs inutiles. Il n'y a aucune gestion de la montée du désir érotique ou de la souffrance des prisonnières. On sent vraiment qu'ils n'ont pas réfléchi une seule seconde avant de faire ce film. La Helga elle n'est même pas si cruelle que ça. Ah si une fois elle fouette quelqu'un. C'est d'une molesse à faire peur à un à épisode de Derick. Le rythme y est effrayant. C'est d'une lenteur, et il ne se passe rien du tout, c'est une abomination. On peut noter aussi l'absence de décors. Le film est tourné dans une ferme. Pour une forteresse nazie on a vu mieux. (enfin pardon c'est pas vraiment des nazis). Bon on peut rire de la moustache d'un acteur qui vaut le détour (je cherche bien comment trouver quelque chose positif à dire sur ce film). Non mais c'est tellement n'importe quoi, mais le problème c'est que ce n'est même pas assumé. Du coup c'est profondément incohérent, mal filmé, mal joué (et en plus j'ai vu ce film français en anglais et les doublages anglais, ils envoient du patté en croute). Rien à sauver. Poubelle.
Crypto-nazi. On va pas se mentir, un film de nazisoitation et un WIP réalisé par un type spécialisé dans le cinéma pour adultes ne va pas viser les sommets du 7ème art. Mais comme on dit, l’ouverture d’esprit n’est pas une fracture du crâne alors allons voir. En gros, on est dans les années 1940 dans une bonne vieille dictature des familles, genre en Amérique du Sud … mais c’est filmé à Fontainebleau. L’action se situe dans une prison pour femmes tenue par Helga, geôlière sadique et saphique (mais ouverte à toute proposition). Autour d’elles quelques soldats et des bottes de paille. C’est pratique les bottes de paille. Bref, c’est cheap, il ne se passe pas grand-chose et dans le genre on peut préférer largement les Ilsa dont le second degré est nettement plus accueillant. Reste qu’il est toujours amusant de se dire que ces films d’exploitation avaient en leur temps droit à une distribution au cinéma de quartier du coin quand bien même ils ne cassaient pas trois pattes à un vilain petit canard.