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il_Ricordo
103 abonnés
407 critiques
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3,5
Publiée le 5 novembre 2012
Ce qui me dérange le plus avec Good morning, c'est que la bande son évince les qualités effectives du film. Que de titres remarquables : Let's Spend The Night Together, I Can See for Miles, Friday on My Mind, Wouldn't It Be Nice, pour ne citer que quatre d'entre eux. Certes, on peut dénombrer de nombreux anachronismes, mais qu'importe ? Une telle profusion de mythes du rock risque néanmoins de dissimiler la valeur du film, ainsi exagérée : l'histoire invraisemblable est plus que tirée par les cheveux, les clichés et lieux communs déferlent outrancièrement. Mais le film garde un bon ton d'humour, servi par une pléiade de personnages délirants : le comte, incarné par Philip Seymour Hoffman, Quentin (Bill Nighy), le docteur (Nick Frost), des vedettes de la radio pirate, adulés par des millions de Britanniques, haïs par le gouvernement de Sa Majesté. On force sur les stéréotypes, mais The Boat That Rocked conserve une originalité certaine : une parodie de Titanic sur un quart d'heure, un délire mélodramatique plus sexuel que sentimental, une camaraderie forcée, de la drogue et du rock. Pourra-t-on parler après cela d'un succès surprise ? Certainement pas.
film culte j' ai adoré on montre bien l'esprit des gens à cette époque qui ne vivaient que pour la musique et l'apogée des années 80 . a voir absolument.
Amateurs de rock, vous trouverez là votre bonheur ! Le genre est omniprésent, et à travers Radio Rock, on découvre le chemin semé d'embûches des radios libres au Royaume-Uni... Le scénario est bien ficelé, les personnages ont chacun leur caractère et sont bien joués par les acteurs. On s'habitue vite, nous aussi, à la vie sur ce bateau un peu spécial. Seul point noir : le côté caricatural entre l'austère "vilain méchant" ministre et les fans, rassemblés en rangs d'oignons derrière leurs postes et qui arrivent dans un grand final. Un peu surjoué, mais cela ne masque pas la qualité du film.
Une radio pirate déjantée, dans le très conservateur Royaume Uni des années 60. Depuis un bateau stationné en mer du Nord, une joyeuse bande d’hurluberlus émettent 24H/24 du bon rock, pendant que la BBC ne s’autorise qu’une petite heure par jour. Entre les visites de fans peu vêtues, les joints qui tournent et les disques mythiques, Carl, 18 ans, débarque, envoyé par sa mère pour découvrir la vraie vie. Au même moment, un ministre zélé et légèrement coincé se fait un devoir se faire fermer boutique à cette bande de marginaux vulgaires.
Richard Curtis est THE spécialiste de la comédie à l’anglaise. Il abandonne ici les histoires d’amour à tiroir qui ont fait son succès pour s’intéresser à une composante fondamentale de l’histoire moderne britannique : le rock. Et il choisit de le faire découvrir à travers les yeux éberlués de ce petit mec qui sort juste du lycée et qui va découvrir en un temps record la musique, la drogue et le sexe. Le processus d’identification marche à 100% : quel ado n’a pas rêvé de se retrouver dans un monde joyeux, sans aucune contrainte, entouré de mecs fendards et assiégé par une nuée de femmes plutôt réchauffées ? On se fait vite emporter dans l’univers de ce bateau, entre les DJ tous plus barrés les uns que les autres et l’équipage totalement à l’ouest, dans une belle gallerie de personnages sympas et hauts en couleur. D’autant plus que le casting est vraiment parfait, avec une mention spéciale pour Kenneth Branagh, hilarant dans son costume de ministre psychopathe. Le tout est enveloppé par une bande son absolument exceptionnelle, des Stones aux Who en passant par Jimi Hendrix, et tout un tas de chansons vieilles de 40 ans, mais qui font toujours un bien fou. La palme pour « Father and Son » de Cat Stevens, dans une séquence aquatique et planante… le pied !
Alors effectivement, Richard Crutis n’est pas spécialement un grand réalisateur. Comme l’aurait fait un Robert Altman avec un sujet pareil, il ne cherche pas la fable ironique ou le grand film ample sur le rock, il cherche juste à réaliser une comédie sans trop de prétention, qui divertit son public et qui fait plaisir. Vu la banane que tout le monde affichait en sortie de salle, c’est réussi
Veritable petite pepite qui fait regretter aux générations postérieures de ne pas avoir vécu à cette époque. Un casting absolument hallucinant : évidemment Bill Nighy qui est un des meilleurs acteurs britanniques, Philip Seymour Hoffman et tant d'autres ... Pas vraiment de rebondissement, mais une telle leçon pour nous tous, et la joie de partager et en quelque sorte de vivre un peu cette vie incroyable ... La bande-son est magique, et le générique de fin clot le film de bien bel mniere ...
Un des plus grand film que j'ai pu voir depuis longtemps. Un film qui nous donne une pêche d'enfer et qui nous fait vivre tous les tubes musicaux des années 1960 et qui nous les font aimés. La fin est tout simplement excellente. Un vrai petit chef-d'oeuvre avec des scènes pour moi déjà culte comme la fin ou lorsqu'ils sont censés arrêter la radio et faire leurs adieux aux auditeurs. Un film à voir de toute urgence!
Rafraichissant et réjouissant! Une comédie rythmée et efficace située dans les années 60, époque où tout semblait possible pour une jeunesse avide de rock n' roll et de liberté. L'interprétation est magique et la musique est A-TO-MI-QUE!
L'harmonie entre la bande son et le scénario est parfaite, les acteurs sont drôles et touchants. C'est surtout un moyen de nous faire découvrir une autre époque, et ça marche à merveille!
JUSTE : WAW ! Comment revivre les années 60 a travers la musique ? Des dialogues et un humour exceptionnel des acteurs franchement convaincants... Amen.
Une comédie Anglaise super sympa portée par des comédiens en pleine forme : Philippe Seymour Hoffman, Billy Night, Nick Frost... Toutes les scènes se succèdent sur un ton très bon enfant. Les répliques sont pleines de vulgarité mais très funs, la bande sonore est sensationnelle, il y a vraiment de tout : Beach boys, Beatles, les Kinks, Jimmy Hendrix, les Turtles et j'en passe... Toute la musique des années 60 est là. "Good Morning England" est plein de joyeux délire. Richard Curtis nous embarque sans problème dans ce trip déjanté qui brave non seulement la loi, mais aussi les règles de la bienséance. Le style est amical, provocant et bariolé. Même si l'oeuvre est très enthousiaste, elle a un peu trop tendance a s'essouffler après une heure et demi de film.