Dans la plupart de ses précedents films (Love Actually, Four Weddings ou Nothing Hill), Richard Curtis s'amusait à philosopher sur le noble et incompréhensible sentiment qu'est celui de l'amour (un peu comme notre cher Woody, mais en légèrement moins complexe et moins dramatique (Brrrr, Match Point...)). Dans tous ces films, il arrivait plus ou moins à s'en sortir sans afficher trop de clichés dégoulinant de niaiseries.
Et avec Good Morning England, l'amour, il le prend délicatement, avant de se l'enfiler de tous les côtés. Atteignant un degrés d'immaturité incroyable, il crée, comme un enfant innocent, une oeuvre ou le politiquement incorrect atteint son paroxysme. Plus question d'amour, ici, il n'y a que sexe, et bon dieu, que c'est bon de voir un film allant à l'encontre du bon sentiment et de la bienséance. Dans une nouvelle société où la moindre cigarette se fait méchamment pointer du doigt, Richard Curtis fait l'apologie de la fumée, et ça, c'est bon dieu de rock'n'roll !
Les personnages, plus déjantés les uns que les autres évoluent dans un cadre sex, drug & Rock'n'roll pendant 2h15 non-stop. Et c'est ici que le terme non-stop prend tout son sens. Pas un seul temps mort, uniquement de la décadence et du "je-m'en-foutisme".
Manichéene jusqu'à la moelle, la trame principale ne sert qu'à nous arracher des larmes de joies quand les "anti-rock" se font mettre profondément par notre équipe de gai-lurons.
Parce-que, oui, à l'instar d'un Little Miss Sunshine, ce film nous fait chialer. Pas de rire, ni de tristesse, mais juste de joie (la scène finale est juste un hymne à la vie incroyable).
Je ne suis pas sûr d'être obligé de vous parler de la BO, je pense qu'elle a été suffisamment encensée dans toutes les critiques (pour peu que les spectateurs n'aient pas des oreilles trop polluées par la musique actuelle).
Stupide idée que ces 2000 caractères restrictifs pour critiquer un tel film.
Au final, un film génialissime, un veritable feel-good movie, à voir abso