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Un visiteur
4,0
Publiée le 4 mars 2013
Grand classique de la comédie américaine, cet Arsenic et Vieilles Dentelles ne faillit pas à sa réputation. Tiré d'une pièce de théâtre, l'histoire est un enchainement de quiproquos, situations rocambolesques, le tout généreusement saupoudré d'humour noir. Mention particulière aux tatas vieilles filles qui empoisonnent par compassion et à Cary Grant, déchainé et gesticulant, qui est presque le seul à être sain d'esprit dans cet histoire de fous. Ajoutez à cela un neveu qui se prend pour Roosevelt et joue du clairon et un frère inquiétant qui ressemble à la créature de Frankenstein (son rôle était tenu par Boris Karloff dans la pièce). Avec en plus la police qui se mêle à l'histoire et 13 cadavres dans la cave, vous obtenez une comédie de boulevard hilarante, qui maintient le suspense et un rythme très speed, tout en restant en huis-clos. On faisait déjà des films frappadingues dans les années 40, et ça, ça fait plaisir!
Un vaudeville aux gags poussifs voilà ce que donne à voir Arsenic et Vieilles Dentelles. Tout les situations sont grosses comme des maisons,la subtilité répond absent tout au long du métrage. C'est ambiance tarte à la crème ici,ça pouvait peut être faire rire à l'époque de la découverte de la tarte à la crème et encore,j'en doute sérieusement. C'est lourdaud et très rarement drôle.
Juste après "L'homme de la rue" (1941) Franck Capra un véritable huis clos tout en optimisant le mouvement au sein d'une même et grande pièce de vie. Le scénario est excellent en augmentant progessivement les gags et les retournements de situations. Malheureusement malgré la postérité de ce film on n'est relativement déçu par cette comédie noire qui ne réussit pas toujours à unir les genres jusqu'au bout et Cary Grant surjoue parfois trop la carte burlesque. Néanmoins l'histoire est captivante, Cary Grant burlesque. Sans doute pas un chef d'oeuvre de Capra mais ça reste un grand film.
Si Arsenic et vieilles dentelles manque un peu de rythme après un démarrage renversant, il n'en reste pas moins un divertissement de très bonne tenue. Mais n'a pas, sur la longueur, la force comique d'un Lubitsch par exemple...
Un huit-clos sympa, voilà ce qu'est pour moi Arsenic et vieilles dentelles, avec un tas de personnages déjantés (on se demande lequel est le plus fou), et des situations délirantes qui s'enchaînent, même si quelques fois le délire a tendance à partir dans la lourdeur. Ça reste sympa et assez drôle.
Le comique mêlé à la folie, vraiment génial ! Il y a des cadavres dans le placard chez les tantes de Mortimer Brewster. Lorsqu'il le découvre et demande des explications à ses tantes, Mortimer croit être en train de rêver spoiler: Elles sont au courant, c'est prémédité jusqu'à l'enterrement des corps . Les acteurs et les tantes jouent à merveille sur les mots. Cary Grant se lance dans un complet de grimace. J'adore la progression de l'histoire qui évolue de manière intensive. Cary Grant et ses tantes, en plus du cousin, m'ont bien amusé tout le long du film. Je comprends que la pièce de théâtre ait eu du succès au point de retarder la sortie du film ! Hilarant !
Arsenic and Old Lace fait partie des plus grandes comédies de tous les temps avec son flot ininterrompu de gags et sa gallerie de personnages loufoques (un mari dépassé par les événements qui devient limite fou, deux tantes au visage d'ange qui sont de redoutables empoisonneuses, une femme qui se fait sans cesse jeter dehors par son mari, un policier qui se prend pour un auteur dramatique, un tueur qui ressemble à Boris Karloff ou encore un frère qui se prend pour Théodore Roosevelt...). Le rythme endiablé de la première à la dernière seconde est déjà un exploit mais quant les quiproquos et autres comiques de situations foisonnent, ce n'est que du génie. Surtout que le film est en quasi huis clos si l'on excepte la scène d'introduction qui annonçait le ton comique d'une rare finesse. Inspiré de la pièce de théâtre de Kesserling, ce film est un pur et rare moment de bonheur à savourer sans fin.
Exceptionnel est le premier mot qui m'est venu à l'esprit lorsque j'ai vu ce film. Adapté d'une pièce homonyme de Joseph Kesselring, Frank Capra manie la caméra à merveille entre thriller et comédie. Certains passages sont hilarants, d'autres angoissants et c'est là dedans que réside toute la grandeur de ce film tant ce yoyo est très difficile à faire. On ne s'ennuie pas une seule seconde devant ce chef-d’œuvre du 7ème art, Cary Grant tient ici un rôle exceptionnel et cette apparition successive de personnages et retournements de situation ne fait qu'enrichir le film. Le scénario est excellent, tout comme le film dans son ensemble. Bref un chef-d’œuvre qu'on ne peut se lasser de regarder !
Je n'ai sans doute pas su apprécier ce film a sa juste valeur, peut-être parce que je l'ai regardé en vo (d'après mon expérience, les comédies perdent alors souvent en efficacité sur moi). J'ai trouvé le scénario certes plutôt bon, mais je n'ai pas été pleinement convaincu par le talent comique de Grant. Par contre, Josephine Hull qui incarne Abby Brewster m'a paru très bien. Au final, le film m'a quand même quelquefois supris et fait rire, mais ne m'a pas toujours empêché de m'ennuyer un peu.
J'ai rarement autant rigolé, du début à la fin les situations cocasses et improbables s'enchainent, pas une seule seconde d'ennuis. Les acteurs sont très bons surtout les deux tantes (Josephine Hull Jean Adair) et John Alexander alias Roosevelt qui sont hilarant à chaque une de leur réplique. Donc Arsenic et vieilles dentelles est une comédie totalement délirante et très fraiche.
Il arrive parfois que les œuvres les moins personnelles d’un auteur fassent partie de ses meilleures. Arsenic et vieilles dentelles en est un parfait exemple. Dernier film de Frank Capra avant son départ pour la Seconde Guerre mondiale, il n’est qu’une simple adaptation cinématographique d’une pièce à succès (celui-ci était tel que le long-métrage mit trois ans avant de sortir pour attendre que la pièce ne soit plus à l’affiche des théâtres). Simple adaptation mais quel résultat ! Capra signe une comédie hilarante sans aucun temps mort. Il faut réussir à faire exploser de rire le public avec une histoire aussi morbide. Capra arrive à jouer avec un équilibre parfait entre la comédie macabrespoiler: (il n’est pas innocent que l’on souligne régulièrement que le personnage de Jonathan ressemble à l’interprète de Frankenstein, Boris Karloff, qui jouait d’ailleurs le rôle sur scène) et le pur burlesque. Ce dernier aspect apparaît essentiellement grâce au surjeu volontaire de Cary Grant. Il prouve une fois de plus qu’il est réellement l’acteur parfait pour la comédie avec son visage élastique le rendant totalement hilarant. Qu’il ait pu être génial également dans des rôles plus dramatiques (notamment chez Hitchcock) montre vraiment qu’il était un acteur complet. Le film accumule les séquences intelligentes et hilarantesspoiler: (il faut voir Mortimer raconter comment dans une pièce un homme se fait surprendre et attacher alors que la même situation, dont il sera cette fois la victime, se déroule dans son dos) . Si on ajoute à cela la présence de la belle Priscilla Lane et celle du génial Peter Lorre, on ne pouvait qu’obtenir un chef-d’œuvre de la comédie, ce qu’Arsenic et vieilles dentelles est clairement. Ce mélange d’humour macabre plutôt anglais (il n’est d’ailleurs pas étonnant que le douzième épisode de la quatrième saison d’Alfred Hitchcock présente, titré Un simple accident, y fasse penser) et de pur vaudeville est un vrai plaisir à voir et à revoir.
Rien que pour l'air effaré inimitable de Cary Grant, le film vaut le détour. Amateurs de films loufoques, vous serez servis copieusement : tout ici respire la douce folie d'une pièce de théâtre dingue adaptée en film, avec des acteurs investis qui ont envie de divertir et de faire rire leurs spectateurs. Cary Grant en tête est excellent dans le rôle de Mortimer qui tente de tenir les rênes de cette famille complètement barge : les tantes qui tuent des sans-abris pour leur "donner un toit dans un foyer aimant", le cousin qui se prend littéralement pour Roosevelt et creuse le canal de Panama à la cave, le frère défiguré qui est un meurtrier sans vergogne accompagné de son trouillard d'assistant... On plaint ce pauvre Mortimer ! D'autant plus qu'il doit cacher ces horreurs aux yeux de sa charmante et sensible fiancée, avec laquelle il aimerait bien faire sa Lune de miel, si sa famille voulait bien se tenir tranquille... Que de dialogues pétillants, de situations complètement hilarantes (les policiers qui croient que Mortimer est attaché sur une chaise "pour rire" et se prêtent au jeu !) et une intrigue qui tient sans aucun ennui jusqu'au bout. Parfait pour une soirée de cinéphiles, amateurs de Cary Grant, ou tout simplement de bonnes comédies...
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5,0
Publiée le 30 septembre 2021
Pour ceux qui aiment la comédie noire il est difficile de voir comment quelque chose pourrait être plus drôle que Arsenic et vieilles dentelles. Avec le talent de Cary Grant pour la comédie déjantée avec les interprétations hilarantes et sinistres de Raymond Massey et Peter Lorre avec deux adorables vieilles dames qui ont un très sombre secret plus une demi-douzaine d'autres personnages excentriques tous impliqués dans une intrigue compliquée et imprévisible c'est un chef-d'œuvre comique. Le réalisateur Frank Capra fait bouger les choses et ajoute sa propre touche en gardant un contenu sombre et léger. C'est le genre de film pour lequel une simple analyse ou une description de l'intrigue ne peut rendre justice à la façon dont tout s'imbrique dans cette histoire. Les personnages les acteurs et l'écriture sont tous parfaits et l'histoire folle donne à chaque personnage de grands moments. Il y a de nombreux dialogues pleins d'esprit beaucoup de claquements de mains et d'humour physique et un certain nombre de rebondissements imprévisibles. Rien de tout cela n'est censé être plausible mais tout est c'est avant tous divertissant et fait avec une telle habileté qu'il est facile de suspendre son incrédulité. Mais tous ça est une affaire de gout personnel on aime les films de Frank Capra ou on ne les aime pas devinez de quelle catégorie je fais partie...