On touche le fond !
Là où Rick Bota, le réalisateur, touchait le fond dans Hellraiser 6 Hellseeker, cette septième séquelle enfonce encore plus le clou pour atteindre le point de non retour.
L'histoire, comme pour le précédent opus, tourne exclusivement sous la forme de sous-intrigue plates et inintéressantes. On y suit une jeune reporter dans un magasine à sensation forte qui part en quête à la recherche d'une mystérieuse secte qui brave la mort par le biais d'invocations sataniques. Cette secte, dont les membres se nomment les Deader, empêchent Pinhead et ses compères d'ouvrir le portail entre la vie et la mort. Toute l'intrigue tourne autour de ces Deader, dont on ne comprend pas du tout l'origine ni même les intentions si ce n'est gêner l'enfer. Là où Rick Bota cabote, c'est dans on scénario soporifique et bien trop en décalé avec la saga. Même le fameux cube, la porte vers l'enfer, n'est plus au centre de l'intrigue, preuve qu'on a voulut nous montrer quelque chose de différent, manque de pot, c'est loupé ! Même si le thème de la dépravation est bel et bien traité, à travers les nombreuses évocations érotiques, le film ne parvient jamais à intéresser, si bien qu'on décroche très vite. Ennuyant, jamais intéressant (sauf la fin peut être) Rick Bota endors progressivement le spectateur afin de lui faire avaler n'importe quoi. Quelques scènes sanglantes sont quand même à mentionner, mais elles sont tellement mal mises en scènes que cela n'apporte rien de plus au résultat final du film qui se classe sans la moindre difficulté comme le pire de la saga.
Côté acteur, le film ne comporte pas de personnages intéressants. Comme à son habitude, on retrouve Doug Bradley dans le rôle de Pinhead. Toujours aussi froid dans ses paroles, toujours aussi méchant et menaçant, toujours aussi sanglant, mais bien trop peu présent dans cet opus. Plus il y a d'opus et moins on le voit, bientôt ce rôle relèvera du piètre caméo, pareil pour ses disciples les cénobites qui ne sont pas du tout originaux.
Il en va de même pour les quelques effets spéciaux utilisés qui ne sont clairement pas très inspirés et qui semblent bien recyclés par rapport à l'opus précédent. Pareil pour les musiques qui sont un bête copier-coller du thème principal de la saga et qui n'apporte rien a la saga.
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Note : 2 / 20
Une note insignifiante puisqu'elle ne prend en compte que la prestation, éclair, de Doug Bradley dans le rôle de Pinhead. Une énième suite qui fait plonger la saga encore plus bas vers le point de non retour tant redouté. Une honte !