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jeremie747
45 abonnés
484 critiques
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3,0
Publiée le 4 mai 2010
"Toy Boy" surprend d'abord par son caractère anticonformiste dans le paysage de la comédie américaine. Outre des scènes de sexe inhabituellement explicites, le film fait preuve d'un cynisme rafraîchissant et assez désopilant, comme dans cette première scène où, en voix off, Ashton Kutcher livre sa recette de la choppe efficace. Le réalisateur ne s'en tient pas là et opère un renversement de point de vue plutôt intelligent. Alors que la première partie montre un Dom Juan qui méprise les femmes et les baise (comme des bouts de viande) pour s'assurer un certain confort matériel, on s'aperçoit petit à petit que le bout de viande un peu pathétique, c'est plutôt lui. Il perd le contrôle et, de manipulateur, devient manipulé. Ensuite, quand le pimpant séducteur tombe amoureux de son alter ego féminin, le film devient moins intéressant et s'installe dans un faux rythme qui ne permet pas de tirer le meilleur de la bonne idée de départ.
Parce que le titre évoque une comédie teenager et que le propos n’est pas rassurant non plus, on s’attend à un mauvais film. Aussi parce que la bande annonce ne fait pas rire et qu’Ashton Kutcher semble plus beau que doué. Il est dit qu’il ne faut pas se fier aux apparences, et le proverbe s’applique avec logique pour ce film. Parce qu’au-delà de son aspect, TOY BOY a un potentiel incroyable qu’il manie judicieusement. Trash, sexe, no-censure, dialogues piqués/piquants, gros coup de poing dans la gueule, TOY BOY désarme autant qu’il conquiert. Le synopsis est simple : un jeune homme utilise les femmes riches comme argent de poche jusqu’au jour où il va tomber sur son alter égo féminin. Comédie romantique dramatique, on se laisse porter d’un bout à l’autre, rythmée par de nombreux rebondissements, une BO assez exceptionnelle, et surtout par ses scènes hard décoiffantes pour un p’tit film de cette envergure. Parce qu’on s’attend à presque rien, et qu’on est entièrement charmé par la tournure de la chose. Parce qu’on jubile en voyant Ashton Kutcher torse nu une scène sur deux et que le bougre est drôlement bien foutu. Parce qu’il se moque aussi des critiques virulentes à son propos sur son idylle avec Demi Moore et que ce garçon semble en avoir plus dans le ciboulot qu’il semblerait. Parce que cette comédie n’use pas des clichés habituels et que la fin en est la preuve la plus marquante. Et tout simplement parce que ce film est une Enorme découverte, un délire trash qui abuse sans abuser d’un humour gras et qu’on ressort choqué, enthousiaste, cloué, et finalement admiratif.
Se taper une riche quadra pour asseoir sa notoriété dans les milieux autorisés?…hum ! hum ! Ca ne sentirait pas un peu le vécu pour le bel Ashton ??? Bon, j’arrête là ma langue de vipère pour juger objectivement l’histoire de ce Sex Toy ambulant tout en muscles. C’est un film show, très show…Si il baise ? Affirmatif, brunes, blondes, affirmatif et rouquines, S’il assure ? Affirmatif…Jusqu’au jour où cet Apollon gigolo tombe raide dingue d’une jolie gigolette plus forte que lui aux jeux de l’amour et de l’opportunisme. Pas de quoi casser trois pattes à un canard et à conseiller surtout à un public jeune (mais pas trop) dont la libido est en effervescence en cette période estivale, et avide de belles carrosseries en tout genre.
On se laisse embarquer par le charisme de Ashton Kutcher ,son aplomb et ses recettes imparables de drague.Ce film a par moment le côté provocateur de la série Nip Tuck pour les scènes de sexe mais demeure très soft.La psychologie des personnages reste top sommaire ,c'est dommage car il y avait matière à beaucoup plus d'ambiguité et de dramatisation dans les relations entre les protagonistes.Le résultat est un peu bancal mais honnête.
Asthon Kutcher couche avec des filles. Asthon Kutcher est à poil. Asthon Kutcher couche encore. Asthon Kutcher trouve en fait l'amour. Asthon Kutcher couche à nouveau. Asthon Kutcher est décu de l'amour. Alors Asthon Kutcher ne couche plus. Fin.
En gros, c'était pourri (sauf si vous aimez voir Asthon Kutcher coucher desfilles).
Trop long, énervant et redondant, surtout pour le niveau d'intelligence du personnage principal. La voix off (totalement inutile) ne fait que nous confirmer le centre d'interêt du personnage principal, sans intérêts...
Y'a des acteurs qui ont des rôles franchement difficiles. Ce pauvre Ashton Kutcher contraint de tourner un enchainement de scènes torrides avec toutes ces femmes plus belles les unes que les autres dans ce "Pretty woman" masculin a dû être une épreuve que seul son immense talent a sû relever...euh...je déconne...
Un film moyen avec quelques scenes sympatiques et sexy mais bon... Au final, on retiendra une lecon un peu glauque que l'argent finalement fait le bonheur.
C'est un film intéressant à voir, car ce n'est pas une simple comédie romantique, et c'est un peu plus osé et ambitieux que les comédies que l'on a l'habitude de voir.
Un très mauvais film qui est vide à l'image de la carte de la comédie qui est jouée plusieurs fois de façon ridicule ou du recours répété à l'érotisme qui ne parvient pas à cacher la misère. Et comme si ça ne suffisait pas, le personnage de Nikki est horriblement interprété par la voix de la version française.
Classer Toy Boy dans la catégorie comédie est un peu surprenant. Le film n'est pas foncièrement drôle, et à vrai dire il ne se classe pas vraiment. Si l'histoire est assez maline, l'ensemble manque un peu de second degré...dommage car Ashton Kutcher tient bien son rôle.
J'ai été le voir suite à la recommandation d'une amie, en l'occurrence je ne le regrette pas. Ashton Kutcher y prône un rôle emprunt de naïveté , d'un petit coté pathétique et d'une touche d'humour non negligeable.Le principe qui y est abordé (offrir son corps pour répondre aux attentes sexuelles de certaines riches veuves américaines), est un sujet sensible et réel. Ainsi ce film apporte une petite fraicheur sur le sujet, et demeure une "comédie dramatique" Interprétation à la hauteur même si l'ennui est souvent présent, mais "toy boy" reste une "vraie leçon de choses et de vie" !!
Ne pas se fier au casting et à l'affiche ; "Toy Boy" n'est pas vraiment ce teen movie décérébré et ras la ceinture que l'on attendait. A la surprise générale, David MacKenzie (auteur de l'étrange "My name is Hallam Foe") brode là une vraie ode au sexe et à l'amour. Son étude n'est pas particulièrement poussée, mais le film a quelquechose de surprenant, d'inattendu, qui le rend original sur un thème éculé. C'est en fait la variation de ce thème, la caractérisation savoureuse du personnage et le pessimisme qui découle du final qui rendent "Toy Boy" différent de ce que l'on en attendait. Car on connaît par coeur cette histoire du Don Juan californien qui finit par s'éprendre d'une fille et finit par comprendre ce que c'est, ce mystère nommé Amour. Mais ici, le contexte est différent, le personnage fauché, finalement détestable dans son assurance et son machisme, mais jouant pourtant de son apparence pour faire croire, pour embobiner le coeur des demoiselles chaleureusement dotées de Los Angeles. C'est donc un contre-personnage, et l'occasion en or pour Ashton Kutcher de se démarquer de son étiquette de 'Beau Gosse made in Hollywood' : son auto-dérision ravit et lui donne une crédibilité comique comme dramatique qui dépasse nos attentes. Film où l'on se sent bien, sous le soleil aride d'une Amérique superficielle, hymne simple à l'amour et au plaisir de vivre librement, David MacKenzie n'oublie pas pour autant d'égratigner quelques stéréotypes féminins qui sont monnaie courante à L.A. Il renvoie aussi à l'idée que rien ne soutient cet univers où seul le fric est maître, ascension vers un matérialisme de plus en plus pervers, et ainsi à chacun sa façon de s'emparer du confort. "Toy Boy" est fin quand il s'éloigne de son principal sujet, à savoir la comédie romantique, et il est extrêmement charmant quand il met les pieds dedans. Et en notant la place toute particulière du sexe à l'écran, voilà la comédie romantico-dramatique qu'il vous faut pour l'été, avec ce qu'il faut