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Un visiteur
2,5
Publiée le 17 janvier 2010
C'est l'histoire d'un esclave amoureux d'une philosophe - astronome. Ca se passe à Alexandrie au IVèm siècle en plein conflit inter-religieux. On sent bien que la réalisation du film a nécessité des moyens assez conséquents. Malgré tout, ce film ne casse pas des briques. Il se laisse voir, sans plus et donne parfois des sensations de longueur.
Très beau film sur la philosophie, qui est aussi beau à regarder et qui nous fait réfléchir sur l'intolérance religieuse, les luttes de pouvoir et le mal qu'i pu faire Paul dans les Evangiles aux femmes. Femmes que Jésus-Christ, qui n'a pas connu Paul, plaçait à l'égal des hommes :"que celui qui n'a jamais pêché lui jette la 1ère pierre. On se rend compte qu'on est bien loin du message de paix et d'amour du Juif qui fut et qui est la Lumière des Chrétiens. La terre est ronde, elle tourne sur elle-même, elle penche d'un côté puis de l'autre, elle est attractive et tourne autour du soleil et non l'inverse n'en déplaise à l'obscurentisme religieux. Les Chrétiens ont eu leurs martyrs mais cette grande philosophe, astronome, mathématicienne HYPATHIE a été martyre aussi pour avoir refuser de renier sa foi en la PHILOSOPHIE , l'amour de la sagesse. Merci à Amenabar pour cette leçon de philosphie.
Un chef d’œuvre et un brûlot. Je ne suis pas sorti indemne de cette parabole (sans jeu de mots d’astronome…), une fresque explicite que comprendrait même un fondamentaliste… La forme, somptueuse et soignée, avec de magnifiques acteurs (Rachel Weisz, brava !), est au service d’un fonds très angoissant ; la conclusion qu'on pourrait en tirer est que c’est aux citoyens, à nous, et non aux timorés démagogues qui nous gouvernent, de vite étouffer tout intégrisme dans l’œuf. La vraie martyre, ici, c’est bien « Sainte Hypathie », mulier homo sapiens, pas de taille à lutter contre des arriérés misogynes (niant donc la vie même), obnubilés par des écrits s’apparentant aux contes de Perrault et dont ils prétendent qu’ils ont été dictés par un dieu. Affranchissement des dogmes, égalité des sexes (de tous), réflexion, remises en question, saveurs du savoir, détachement, humour… toutes ces valeurs sont en péril si la démocratie baisse la garde en se voilant… la face. Aux armes, citoyens ! En nous battant, prions pour que cesse la misère, le fonds de commerce des susnommés manipulateurs. En tout cas, un grand merci à Alejandro Amenábar !
Film avec un fond noble: intolérance= sabordage. Le combat entre deux sortes de conviction encore actuel: la science et la religion. La scène de destruction des parchemins dans la Bibliothèque m'a brisée le coeur et heureusement que j'avais mis mon eyeliner waterpoof, car la scène de la fin m'a fait pleurer à cahdes larmes
de la religion, des mathématiques, de l'astronomie, on mélange tous ça et hop on obtient Agora! A chaque film son message, Agora en a une bonne dizaine. Entre la question des guerres de religion et la place des femmes dans les découvertes scientifiques, Amenabar jongle parfaitement bien entre les 2. L'histoire d'amour n'étant pas mise au premier plan est assez fondue dans l'histoire. Certaines scènes sont superbement filmées comme les plans de la terre vue de l'univers ou des ellipses à la fin, joli clin d'oeil! Et surtout un grand bravo pour Rachel Weiss qui joue magnifiquement bien! Je le recommande, je le recommande, je le recommande!
Un film brouillon où l'on vous débite des évidences historiques et des poncifs philosphiques.Et puis pourquoi le réalisateur nous montre t-il à 04 reprises notre terre et ce pour séparer les diverses phases.Les personnages ne sont pas attachants et sont trop nombreux pour ce souvenir de chaciun d'eux.Le tout sur fond de religion.Alors que reste t-il les décors...Une grande décèption.
un film qui ne fait plaisir a personne, des vérités sur la nature et l'histoire redondante de l'homme, un film qui aurai mérité plus de publicité et qui doit être vu
Ce film est très réussi mais surtout il est d’une importance capitale et a une résonance particulière dans le contexte politico-religieux actuel. Ce film magnifiquement interprété et mis en scène évoque - entre autres - l’intolérance religieuse mais là où il est très fort c’est que bien que ne parlant à aucun moment de l’islam (puisque cette religion n’existait pas encore à l’époque où se situe l’histoire de ce film : au IVe siècle après J.-C.), nous, spectateurs ne pouvons nous empêcher de faire le rapprochement avec l’islam radical qui sévit depuis ces 30 dernières années. Ce film nous rappelle (ce que nous avions volontairement choisi de ne pas retenir) que les talibans et autres musulmans intégristes d’aujourd’hui sont tout à fait comparables aux chrétiens intégristes agissant au IVe siècle après J.-C et que toute religion est par définition intolérante et que de ce fait toute religion est un obstacle majeur au vivre ensemble. Dans ces conditions pourquoi les démocraties occidentales continuent-elles à prôner le respect de la religion alors que la religion de son côté ne respecte rien en dehors d’elle-même ? Merci au réalisateur Alejandro Amenabar d’avoir eu le courage et le talent de réaliser ce film qui va à l’encontre du politiquement correct exactement comme La journée de la jupe de Jean-Paul Lilienfeld l’a fait quelques mois plus tôt. Ces deux films qui dérangent et qui n’hésitent pas à traiter des sujets sensibles qui fâchent sont une bouffée d’oxygène dans notre société.
Enfin un film historiquement intéressant... et qui rend un peu de noblesse à nous autres "barbares" Païens.. On ne reviendra pas sur l'Eglise et ses ravages génocidaires et culturels. Cela ne fait qu'ajouter à leur longue liste de crimes et de perversités mensongères.
La réalisation est originale avec des plans curieux et jamais vu, notamment les vues du ciel quand les petits bonhommes courent partout. Sinon plutôt bien filmé. Le scénario a des éclairs de génie mais parfois s'égare ou oublie quelques raccords. Au-delà de cela, le mérite du film est de nous faire découvrir cette femme résistante. A découvrir donc...
.. Et bravo au cinéma espagnol pour ce point de vue débarassé du carcan idéologique catholique.
Agora est la parfaite illustration d’un film abordant un sujet sérieux sans avoir les prétentions de se prétendre comme tel. En somme, le film ne renie pas sa production hollywoodienne et parvient de plus à transmettre un message idéologique tout en nous montrant le monde à un tournant de son existentialisme. De ce point de vue Amenabar se sert utilise parfaitement la réalisation pour illustrer ses propos (vue satellite, une première dans un péplum ; caméra débridé…), ajouter à cela une Rachel Weiz impressionnante et vous obtenez un grand film historique !
Un film magnifique à ne pas manquer. Un rappel très intéressant de ce que sont les religions, historiquement. Un film qui devrait être obligatoire à l’école.
C'est l'histoire de monsieur Lambda qui rentre dans une salle de cinéma où est projeté Agora, et qui à la fin de la projection ressort avec une seule idée en tête, poser un maximum de bombes dans tous les lieux de cultes qu'il rencontre. Blague à part, le film est très bon et j'apprécie vraiment la performance d'Alejandro Amenábar et dans une toute autre mesure celle de Rachel Weisz. La notion de péplum intellectuel est assez parlante. Des combats et une problématique de fonds qui agite les neurones. A tenter de trop en faire (sur le plan des confrontations), forcément on perd en crédibilité sur le plan historique. Néanmoins, l'oeuvre reste comme je l'ai dit très intéressante. Les Talibans existaient à cette époque, et ils ne prêchaient pas le Coran...
Vraiment un film a montrer à tous. Le spectacle est grandiose, la reconstitution très détaillée, les acteurs criant de vérité, et le propos bouleversant. Le destin fatal du personnage de Rachel Weisz tient en haleine. Ne pas hésiter, c'est trop rare au cinéma un film à la fois beau, passionnant, et qui donne à réfléchir...