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diehard5
40 abonnés
482 critiques
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2,5
Publiée le 27 janvier 2010
Hypathie est une héroïne charismatique qui parviendra, en le payant au prix fort, à cette liberté fondamentale, celle de décider de sa vie. De l'éclectique Amenabar, "Agora" est un film féministe maquillé en péplum, riche de qualités et de défauts. A l'actif, une lucidité et une vérité dans l'approche des mécanismes quasi sectaires développés par les Chrétiens fanatiques du quatrième siècle. A plusieurs reprises, la caméra prend de la hauteur, comme pour élargir l'horizon : le combat entre obscurantisme et liberté de penser, s'il s'est aujourd'hui déplacé, a-t-il jamais cessé ? Au passif, trop de personnages que l'on devine passionnants (l'esclave affranchi Davius, le préfet Oreste, le prêcheur Ammonius)esquissés à gros traits, faute de temps. Compressé dans ses deux heures (il en aurait fallu une troisième), le film avance au pas de course, une démarche réservée aux (derniers) lecteurs du Readers's Digest. Néanmoins : spectaculaire.
Trés bon film, très belles séquences, belle histoire et très bon acteurs que demandé de plus... Qui plus est le film a le mérite de montrer le vrai visage de la religion et que le christianisme a beaucoup de chose a se reproché notamment certains de leur soi disant saints je le conseille vivement!!
A. Aménabar revient au film de genre après une petite incursion dans le genre de film inspiré "d'une histoire à peine croyable". Relatant le destin d'Hypathie au IVè siècle après J-C, l'histoire n'en reste pas moins furieusement actuelle et ce que démontre le film fait très très peur (vu que l'histoire est un perpétuel recommencement). Les chrétiens veulent imposer leur religion et pour, point question de cohabitation avec les autres religions et cultures, seule la leur prévaut. Abusant de la force et s'infiltrant partout, ils réussiront leur coup dans un premier temps. La scène de l'incendie de la bibliothèque d'Alexandrie vous arrachera à coup sûr une larme, magnifiquement mise en en scène et d'une puissance hallucinante. Car quand une religion ou une culture veut prendre le pouvoir, elle doit brûler l'autre, au sens propre (et après, on en prend pour 1000 ans d'obscurantisme). Bien écrit, mis en scène avec virtuosité, reconstitué avec fidélité, ce film est une réussite pure, porté par une R. Weisz qui s'impose à mes yeux comme une des meilleures actrices actuelle, il serait temps de le dire et d'ouvrir un peu les yeux et d'arrêter de nous gonfler avec M. Streep et C. Blanchett. D'autres critiques sur
Un film particulièrement riche mais aussi parfois obscur pour ceux qui n'ont pas une connaissance parfaite de cette période de notre Histoire. L'obsucrantisme d'alors ne semble guère différent de l'obscurantisme d'aujourdh'ui et alors comme maintenant la réligion était au centre de toutes les atrocités...
L'histoire d'une femme, de la peur des hommes d'être moins intelligents qu'une femme mais surtout la bêtise humaine et la non tolérance. Film remarquable par le sujet qu'il traite mais aussi par le reconstitution de la ville d'Alexandrie. On se perd un peu dans les propos philosophiques de l'héroine mais ceux-ci marquent le décalage entre elle et le monde qui l'entoure.
Grand par le budget et par les ambitions, l'"Agora" d'Amenabar entend mêler réflexion philosophique, historique et politique sous l'emballage du gros péplum spectaculaire, et, point de vue scénario, il y parvient plutôt habilement. Le film fait coexister concepts abstraits (voire abscons) et récit purement romanesque (les deux soupirants d'Hypathie : l'esclave-traître et le préfet lâche, qui la mènent tous les deux à sa perte) sans se soucier une seconde de masquer ses ficelles grossières. Car le cinéaste espagnol, qu'on a connu plus subtil ("Ouvre les yeux", "Mar Adentro"), ne fait pas dans la dentelle : lâchant ici ou là une empoignade chaotique pleine de sang et de fureur, ouvrant grand les vannes des larmes ou de la musique (tonitruantes toutes les deux : les chœurs antiques qui s'égosillent parce que, oui, c'est tragique), nous présentant des théories physico-astronomiques comme le ferait un conférencier, tournant en langue anglaise comme un blockbuster hollywoodien (oui oui, tout le monde parlait anglais à Alexandrie au IVe siècle)... Efficacité et ampleur, tels semblent être ses maîtres mots ; et si l'édifice "Agora", un peu boursouflé, semble parfois s'écrouler sur lui-même, il offre pourtant un tableau assez convaincant du fanatisme religieux à l'œuvre. Les personnages-types, croqués avec le regard perçant du caricaturiste, se déclinent en une série de figures qui renferme à elle seule toutes les excroissances les plus monstrueuses de la théocratie : faux prophète fourbe et manipulateur, évêque sanguinaire avide de lapidation, intercesseurs corrompus, populasse barbare et imbécile, pauvres types frustrés perdus dans la tourmente et ne sachant plus à quel saint se vouer... (la suite de la critique sur mon blog : http://mon-humble-avis.blogs.allocine.fr/)
Film rare dans son concept, rare dans son intelligence malgré son angle d'attaque et par moment maladroit parce que simpliste, et quelques arrangemets avec l'Histoire, il n'en reste qu'il est un de ces rares films qui sous la forme du grand spectacle porte à une réflexion profonde.
Décnonciation et démonstration en règle de la pré-éminence politique de l'obscurantisme sur la réflexion et la connaissance, c'est une oeuvre qui laisse hélas peu de champs à l'espoir tant il renvoie magistralement à la réalité des choses de tout temps : la violence de ceux qui tiennent l'indémontrable pour vérité, viendra au fil de l'histoire à bout de la raison et du questionnement.
Hélas, ce film ne sera que peu défendu, car il heurtera les croyants de toutes confessions, les mettant face à l'inanité de leur démarche et les fondations de la pérennité de leur foi à travers les siècles : la violence, uniquement la violence. Une grande foi qui renoncerait à la violence serait vouée à disparaitre et donc prouver sa non légitimité, et par conséquence, voir ses oligarques dépouillés de leur pouvoir... Horreur impensable.
Face à cette méthode de survie des obscurantismes, nous voyons ici le courage des philosophes et scientifiques qui n'ont jamais abdiqué face à la terreur, permettant à l'humanité de survivre et d'avancer grâce à leur travaux.
Un peu outrancier parfois, mais très bien servi dans son interprétation, très honnètement réalisé, à voir parce que nécessaire.
L'impénétrabilite des voies du Seigneur, face aux voies rationnelles et accessibles de la recherche connaissance et des morceaux de vérité qui forment le puzzle de notre Univers et qui nous ont menés de l'Age de pierre à ce jour. Allez-y, bon sang!, avant que les foudres des malins ne s'abattent sur vous et ne vous plonge dans les ténèbres pour l'Eternité!
Comme quoi, s'il est utile de l'écrire nous n'avons pas trop évolué en matière d'intégrisme ! très beau film toutefois, on rentre dans l'histoire et on ne décolle pas du siège, encore qu'il est difficile d'imaginer une fin différente.
Le monde évolue, mais les mentalités non. Sur fond de guerre de religion, le réalisateur Espagnol nous livre un magnifique péplum et nous conte avec un grand savoir faire l'histoire de Hypatie, Astronome femme qui malgré l'époque défendait corps et âme son mode de pensé et sa passion pour l'astronomie allant même à l'encontre des idéologies fabuleuses et cette guerre de religion entre Païens, Chrétiens et Juifs...Malgré quelques lourdeurs, le film nous transporte dans une Alexandrie plus vraie que nature, les plans larges sont de toutes beautés, la photographie est magnifique et le réalisateur mélange habilement scènes de "guerres" et scènes de dialogues. Ce film permet également de nous montrer à quel point l'homme n'a guère évolué avec le temps et que toute la violence, tout le sang coulé pour défendre une croyance envers un dieu qui n'existe pas a commencé il y a des milliers d'années et continue encore aujourd'hui...Je terminerais donc sur deux phrases philosophiques en accord avec le film : "La religion est une épidémie mentale qui conduit les gens à développer des concepts religieux assez semblables." (car au final, qu'ils soient Paiens, Chrétiens ou Juifs, ils reviennent tous à croire à un être ficitif créé pour suivre un mode de pensé écrit à l'avance qui leur dicte ce qui est juste ou non et ainsi pourvoir admettre et faire les pires attrocités tout en sachant qu'ils pourront s'affranchir de tout ces pêcher avec une simple prière) aussi je finirais par cette seconde phrase :"Il y a du narcissisme dans la religion, dans toute religion (Si Dieu m'a créé, c'est que j'en valais la peine!) et c'est une raison d'être athée : croire en Dieu, ce serait péché d'orgueil."
Je reste perplexe. Les guerres de religion que résume un peu le film sont bien représentés, la mise en avant de l'hérésie des extrémistes religieux est représentative de cette époque peu glorieuse, soit. Mais où est le fil conducteur, et pourquoi tant d'absurdité quant aux personnages, on s'emmêle les pinceaux tout se confond, le temps paraît long. Je suis plutôt bon public, malgré ma deception, c'est 2 étoiles.
Ce film est tout simplement magnifique, poignant sans tomber dans le stéréotypé. Les plans sont superbes, l'histoire très bien mise en scène et vraiment impressionnante lorsque l'on sait que cela s'est réellement déroulé. Je le conseille de vive voix, il correspond à tous selon moi, l'esthétique, la beauté, l'histoire, l'action sont au rendez-vous. N'hésitez pas.
1ere fois que je me permet de critiquer un film, mais celui ci (hormis l'histoire de coeur un peu légère et epoustouflant d'intelligence, de clairvoyance. Il est clair que tout le monde peut/doit se sentir visé : chétiens, musulmans, juifs, athées, privilégiés , laissé pour compte, idéologues, apolitiques etc ... De plus le film est très beau, on l'oublierait presque.
Et non, ce n'est ni un Troie, ni un Gladiator, comme j'ai pu le lire chez les spectateurs déçu. il faut se renseigner avant d'aller voir un film ! Magnifique ! La réalisation d'Amenabar est superbe et originale. Rachel Weisz... aah Rachel Weisz. Comme à son habitude, elle est là et bien présente, elle iradie d'intelligence, sagesse, beauté et grâce. Mention spéciale également à l'acteur interprétant Davus, totalement torturé à l'extrême. Le thème est plus que passionel : la religion versus la science et la liberté de pensée. Bien sûr il y a la liberté de réalisation d'Alejandro Amenabar, mais il est intéressant de voir ce type de critique : la religion, la "parole de Dieu" et ce qu'en font les Hommes, enfin même plutôt les hommes avec un petit H. Encore une fois, la restitution de la vie d'Hipatie n'est sans doute pas fidèle à 100%, mais on a là une femme d'exception (interprétée par une actrice exceptionnelle) qui ose penser, remettre en question et s'exprimer, ce qui chagrine fort les autorités religieuses de l'époque bien sûr. Sa mentalité est admirable et devrait servir d'exemple.