Il y a longtemps que je voulais faire la critique de ce film, alors je m'y met. Car croyez moi ce film est certainement l'un des films qui métrise le mieux son scénario et son thème.
L'intrigue du film se situe et se dévelloppe dans l'Antiquité et plus particulièrement dans ville d'Alexandrie en Egypte, à la fin de l'Empire Romain et pendant sa chute. La cause de ces évènements étant l'ascenssion fulgurante de la religion chrétienne à l'époque. Les différentes péripéthies du film sont principalement vécûent à travers le personnage de la philosophe, astronome et mathématicienne, Hypathie. Cette dernière cherche à comprendre le fonctionnement de la Terre et son importance dans le Cosmos par rapport au soleil. Le film parle donc de fait historique bien réel, avec des protagonistes ayant belle et bien existés. Mais l'intrigue du film est bien plus vaste que ça, et c'est d'ailleurs ce qui fait de ce film un chef-d'oeuvre.
Je décrirait mon avis personnel de cette façon: Les chrétiens imposent leurs religion par force et moyen, à travers des discours plein de fureurs. Hypathie quand à elle enseigne dans la bibliothèque d'Alexandrie, et c'est là que je trouve le film intéréssant, car elle ne fait pas qu'enseigner, elle s'instruit elle même, fait des hypothèses et évoque des théories qui aujourd'hui ont tout leurs sens et s'avèrent vrais. Le tout est filmé et mis en scène avec talent et justesse, ce qui rend le film vivant et lui donne une âme. Pour ma part je trouve que le jeu d'acteur est tellement bon, que j'ai réellement ressentit de la peine pour Hypathie (campée par Rachel Weisz) lorsque la bibliothèque d'Alexandrie est pillé par les chrétiens. Cette actrice parvient tout à fait à nous faire passer l'émotion, que c'est ici le savoir de tout un peuple acquis depuis des années et des années qui part en fumé. Cette scène en devient presque dérengeante.
Une autre facette du film que j'ai beaucoup aimé, est celle du triangle amoureux. Formé par Hypathie, Oreste et Davus. Autrement dit, la philosophe, le préfet et l'esclave, encore une fois le jeu d'acteur est si subtile que l'on se rend compte à quel point un faussé social sépare les personnages. Les sentiments fort qui sont exprimés ici sont incroyable, cet esclave qui serat prêt à tout pour gagner l'amour de sa maitresse. C'est boulversant de justesse et d'humanité.
L'un des autres atouts du film et le plus audacieux je trouve, c'est celui d'aborder la face sombre de la religion chrétienne. Aujourd'hui encore, on voudrait nous faire croire que cette religion n'a fait que des bonnes choses et des miracles en tout genre. Mais c'est faux! Ici on nous parle de dirgieant qui en vont à l'extermination entière de communautés, représenté ici par les Juifs et les Païens. Certains ont d'ailleurs classer le film d'anti-religion pour cela. Mais au contraire, le film est réaliste, et nous montre à quel point le fanatisme peu engendré les pires atrocités. Les chrétiens se débarassent au fur et a mesure de ceux qui les gênent: Les juifs, les païens et enfin Hypathie elle même car elle les empêchent de s'approprier un pouvoir politique de taille.
La tragédie du film est certes dans le fait que beaucoup de personnes meurs pour des croyances et des divergences d'opinion, mais pour moi la tragédie la plus affreuse reste celle qui touche Hypathie. C'était une femme exemplaire et qui avait foie en une seule chose la philosophie, elle ne croyait que ce en quoi elle pouvait expliquer la cause. Cette femme est pour moi un modèle, à la fois dans sa détermination et dans sa vision du monde. Malheureusement la folie chrétienne aura raison d'elle, elle sera lapidé, traîné dans les rues, puis brûlé. Conformément à la réalité.
Le film peux aussi se vanter d'avoir des décors somptueux et des plans de caméra très bien filmé, je pense nottament aux plans vu de l'espace, servant ainsi à rendre l'histoire universelle, et c'est ce qu'elle est. La bande originale nous emporte elle aussi dans cette histoire haute en couleur.
En résumé, Agora est un grand moment de cinéma, un chef-d'oeuvre qui se permet des audaces très controversées, mais qui finalement ne refflette ici qu'une triste vérité de notre passé que la religion actuelle voudrait nous faire oublier.