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r0c-bribri
20 abonnés
818 critiques
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5,0
Publiée le 30 janvier 2011
Le réalisateur produit là une oeuvre à la fois spectaculaire et réfléchie,intemporelle et unniverselle le film est un exemple de mise en scène et de direction avec une troupe d'acteurs splendides et des scènes remarquablement maîtrisées.Le meilleur reste le fond à la fois philosphique et politique sur la relation si tendue entre science et religion, entre raison et croyance...c'est par tous ces délicats points qu'il soulève que le film peut s'affirmer comme un grand péplum fait de grandes figures emblématiques ,d'un spectacle,et d'une reflexion saisissante.N'est ce pas ca que du bon cinéma?
magnifique et passionnante histoire d'Hypatie,fidele a ses convictions malgre les consequences...peplum reussi avec Rachel Weiz,impeccable,comme a son habitude
Pour les fans de l'antiquité ! L'action se passe à Alexandrie, dans la fameuse bibliothèque et non loin du phare, l'une des 7 merveilles du monde !!! Ce film reprend les standards des péplums (avec un peu moins de trompettes) en les modernisant un peu. On y trouve des considérations sur la mythologie, la science (de l'époque), sur les guerres de religion, mais c'est aussi une vraie histoire avec des péripéties, de l'action et de l'amour ! Une très bonne surprise.
Esthetiquement parfait, ce péplum moderne nous raconte une partie de l'histoire avec beaucoup de sérieux. Les jeunes acteurs sont performants et les images sont sublimes.
Un péplum à l'ancienne, mais avec toute la technique du cinéma récent. L'oeuvre en elle-même, immense, nécessiterait plus de caractères que ne pourrait en accueillir cette page. Alors quoi ? Agora dresse un portrait réaliste, et ne fixe pas la religion comme la vraie valeur à détenir, mais le savoir. Classique par nos temps qui courent, mais choix habilement défendu. N'y voyons tout de même pas un réquisitoire uniquement tourné à l'encontre de la chrétienté : nombre de cultes ont, quand ils ont constaté leur influence et leur pouvoir, organisé des exactions pour acquérir encore plus d'influences sur les populations alentours. Voyons dans ce film une peinture historique plutôt réussie (bien qu'énormément romancée), des scènes d'une beauté à couper le souffle (notamment lors des périodes de recul, où nous sortons carrément de la terre pour mieux observer le phénomène), et des personnages très humains, admirablement interprétés, et qui portent sur le film une ambiance dramatique du meilleur ton qui soit. Amenabar, mais quand va-t-il se planter et nous faire un beau navet ?
Peplum original car il parle beaucoup de sciences et d'astronomie. Mais il y a un peu de castagne. Cela reste un peplum avec des musiques grandiloquentes et des sentiments simplistes.
Après le très bon "Les Autres" notamment, Alejandro Amenàbar nous montre une nouvelle fois son habileté à manier les genres. Et c'est donc au coeur de cette Égypte antique en proie à un monde changeant qu'il nous en apporte encore la preuve. Les décors sont grandioses, la photographie est superbe et Rachel Weisz illumine le film de sa présence. De quoi nous réconcilier avec les péplums hollywoodiens contemporains. Seulement, on a parfois l'impression que le cinéaste ne sait pas quelle histoire il entend conter. Entre le conflit entre chrétiens et païens, les tribulations astronomiques d'Hypatie ou encore, les destins d'Oreste et Davus, déchirés tous deux pour l'amour de la belle, on a le sentiment qu'il ne sait que choisir. Et il est dommage que l'oeuvre s'essouffle dans sa deuxième partie, devenant incroyablement bavarde. Amenàbar se perd dans d'innombrables discours qui rallongent inutilement le récit. Neanmoins honorable.
Amenabar nous plonge dans l'antiquité et les guerres de religion des IVème et Vème siècles à Alexandrie dans un très bon péplum philosophique. Le déroulement de l'histoire et les différents évènements sont assez passionnant. Du point de vue esthétique, sans être spécialiste, les décors et costumes semblent convaincant. L'interprétation est solide avec le triangle Rachel Weisz-Max Minghella-Oscar Isaac et la mise en scène d'Amenabar est comme toujours de qualité. L'ensemble est instructif et plaisant notamment les scènes qui concernent les intéressantes réflexions, études et découvertes dHypathie. Il résulte de l'ensemble une farouche dénonciation du fanatisme religieux et des conséquences de la dualité entre sciences et religion, entre guerre et savoir. Un très bon film à la fois prenant par ses séquences d'affrontements et intéressant par son point de vue.
Vers 400, à Alexandrie, Hypatie, fille du directeur de la bibliothèque, mène une vie consacrée à l'étude. Mais le fanatisme se profile malheureusement à l'horizon... C'est au metteur en scène Alejandro Amenabar ( réalisateur du chef-d'oeuvre " Les Autres " avec Nicole Kidman ) que l'on doit ce drame historique, mais qui est avant tout un très beau portrait de femme libre. En tête d'affiche, Rachel Weisz s'en sort avec tout les honneurs et arrive avec une grande subtilité a rendre émouvante son très beau personnage. Artistiquement, ce long métrage est une très bonne réussite, que ce soit au niveau des magnifiques costumes et des superbes décors d'Alexandrie ( qui se trouve renforcé par des effets numériques tout a fait approprié ). Il est cependant dommage que le tout possède de nombreuses lenteurs au niveau du récit, car sinon tout était réuni pour réaliser un grand film.