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Zbrah
45 abonnés
365 critiques
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2,5
Publiée le 23 juillet 2013
Ce film aurait pu être magnifique. Malheureusement, il peine à se démarquer de la masse. Les acteurs sont assez convaincants, malgré le service minimum d'Oscar Isaac (la scène où il pleure m'a fait rire, qu'est ce que c'était mal joué !). Tous les personnages de ce film sont très fades, que ce soient Davus, Oreste ou même Hypatie (surtout Davus en fait...). J'ai eu beaucoup de mal à m'attacher à eux, ce qui fait que la scène finale m'a laissée de marbre. Plus un film sur les dégâts causés par la religion qu'un film sur la philosophie, les recherches scientifiques de l'époque comme je m'y attendais en fait..
Bon film, qui ose parler d une période passée sous silence par l'Eglise car elle dérange. L'intolérence de l'église et la violence avec laquelle elle s est imposée au moyen age dans un monde tout aussi violent. Il est etonnant de voir qu a notre époque la même situation ne parait pas impossible mais peut etre dans un nouveau sens : Les musulmans contre les non musulmans, ou autres. Bravo à l'équipe du film pour son courage
Malgré une Rachel Weisz très convaincante, le film se perd entre haine et passion religieuse et oublie l'histoire et la philosophie. De même, la réalisation est plutôt bancale.
Malgré une petite perte de rythme en deuxième partie, j'ai été captivée par cette histoire, grâce aux décors, aux acteurs, à la musique. Bien mené, Agora est une fresque historique sombre et froide qui vaut le détour.
Très belle histoire dans ce péplum juste et sensible sur fond de religion et de tolérance. Les séquences traitant d'astronomie sont merveilleuses, sincères et émouvantes. Les reconstitutions des décors et des costumes sont saisissantes. A noter la magnifique prestation de Rachel Weisz bluffante.
Un péplum religieux visuellement très beau qui est puissant sur sa mise en avant de la guerre et des tueries faites au nom de la religion, et qui plus est au nom de la chrétienté ici. La première partie est plutôt bonne avec des personnages bien introduit et développés et une histoire à l’origine du conflit. Par contre la deuxième partie perd pied avec un bond dans le temps qui vient rompre tout ça, perdre son spectateur, cassé le rythme et accuse le coup sur la violence gratuite. Ca en devient long pour pas grand-chose. Dommage.
Intéressant sur le plan historique, même si je doute de la vérité. Agora était la place centrale d’Alexandrie, au 1er siècle après JC. Sous la coupe de l’administration romaine qui gérait tant bien que mal, les chrétiens faisaient la guerre aux « païens » et aux juifs. Parmi les païens figurait Hypatie, une scientifique philosophe qui se sentait étrangère à ces excités. Tout ça pour expliquer comment la bibliothèque d’Alexandrie a été incendiée. Néanmoins des défauts, comme ces chrétiens présentés comme des méchants et habillés en noir, ou ces juifs habillés de manière princière. Autrement, Rachel Weisz rend une prestation de qualité et la reconstitution d’époque est réussie. A prendre comme un péplum et non comme un récit purement historique.
Un film historique où chrétiens et juifs se partagent Alexandrie, sous domination romaine alors que la révolte gronde. La bibliothèque d'Alexandrie est dans le viseur des chrétiens. Pendant ce temps, une jeune femme enseigne l'astronomie à ses élèves et cherche à comprendre les étoiles, le mouvement le tout avec le soleil et la lune. Bien interprété avec de vrais faits historiques dans les décors, dans les lieux jusqu'aux latrines et à la fameuse brosse éponge, on sent le travail minutieux des décorateurs et du réalisateur pour rendre crédible son oeuvre bien conçu et suffisamment rythmée pour aller au bout et comprendre le monde en construction et la diplomatie romaine dont l'Empire touche à sa fin.
Alejandro Amenábar aborde à la fois quelques années de la vie de Hypatie, philosophe et astronome d'Alexandrie, et les luttes religieuses qui assombrirent la ville durant le 4ème siècle. "Agora" traite ainsi de sujets riches, opposant l'ouverture et la raison avec le fanatisme religieux. Celui-ci est fortement pointé du doigt, que ce soit vis-à-vis des Juifs, Chrétiens, ou Païens, et montre qu'après plus de 1500 ans, l'Humanité n'a pas beaucoup évolué à ce niveau. Par ailleurs, les décors sont soignés, et Rachel Weisz campe un personnage principal fort. On regrettera quelques longueurs dans la seconde partie, mais dans l'ensemble, ce péplum est tout à fait divertissant.
Une opposition intéressante entre la naissance du christianisme comme religion officielle et les sciences comme l'astrologie et le bouleversement d'une Terre en dehors du centre de l'univers. Il est curieux d'avoir choisit ce point de vu et cette opposition. Il en ressort un curieux film avec des parties mollassonnes et d'autres plus dynamiques. Pourquoi pas, si vous aimez les péplums!
Pamphlet contre les religions, et toute autre communautarisme, Agora est un peplum dont le message est clair, direct et sans concession. Abrutir les foules pour les faire croire en Dieu, ce n'est finalement que diviser l'humanité pour mieux régner. L'intégrisme est le fruit d'une manipulation. Les premiers chrétiens en ont usé pour imposer leurs croyances et prendre le pouvoir, comme d'autres l'ont fait avant eux, et d'autres après eux. Néanmoins, il est aussi passionnant dans Agora de se poser des grandes questions sur l'univers, les ellipses, l'orbite terrestre, Hypathie d'Alexandrie et l'obscurantisme. D'un point de vue strictement cinématographique malheureusement, il manque un fil à tirer. L'histoire d'amour n'est qu'un prétexte.
Le genre ne me passionne plus que rarement, et quand on s'intéresse comme moi à l'Histoire et à la sociologie, la fracture devient trop grande entre la réalité de l'Égypte antique et les acteurs occidentaux qui parlent tous anglais. Amenábar voulait faire du grand spectacle et c'est plaisant, mais il aurait fallu faire très fort pour que ça soit convaincant.
Mais si la forme est celle d'un divertissement sans prise de tête, le fond m'a finalement emporté·e grâce au thème du dogme. En effet, à une époque où le christianisme connaissait un grand essor et où paganisme et judaïsme souffraient de la même haine chrétienne, des dogmes étaient en train d'être créés qui allaient définir l'Histoire jusqu'à nos jours ; c'était une ère de remplacement, marquée par la fin du polythéisme égyptien et de l'acceptance culturelle. On a l'impression dans ce film de se jeter à bas d'un précipice dans lequel on tombe encore de nos jours : celui de deux millénaires d'une civilisation occidentale sclérosée par la religion, incapable d'avancée scientifique à cause d'une foi omniprésente et trop souvent fanatisée.
Évidemment la vérité est autre, plus nuancée, et l'on sait par exemple que la vision d'un Moyen Âge obscurantiste et décadent est dépréciée. Mais voir se dessiner si clairement le destin des peuples dans une seule ville qui fut, ironiquement, un symbole de curiosité et d'ouverture d'esprit à l'Antiquité a un côté historiquement horrifique qui fonctionne vraiment bien, comme si on avait perdu ces qualités collectivement et à jamais. La morale étant qu'on ne peut jamais prévoir quel évènement peut constituer un goulot d'étranglement de l'Histoire.
En parlant de science, si le thème du dogme gagne autant ma faveur, c'est qu'Amenábar l'explore dans ce domaine-là également. Les penseurs de l'époque ont beau penser grand et voir large, ils butent sur des problèmes qui nous semblent aujourd'hui triviaux : comment peut-on être attaché à la pureté du cercle au point de croire que c'est la seule forme que peuvent adopter les orbites des astres ? Pendant qu'Hypatie et ses disciples déconstruisent ces idées préconçues qui mettent un mur aux connaissances humaines, des hommes pernicieux en créent de nouvelles, fondées sur la colère et la peur, au prétexte qu'ils sont pieux.
Au final, c'est donc un film sur les extrêmes humains avec une once de folie des grandeurs, mais qui sait en tirer parti.
Mais que c'est mauvais... Réal et dialogues pompeux à souhait, décors en carton pâte. Bref on se fait yech tout le long. Et je fais cadeau des erreurs historiques. Bref, le pire Amenabar.