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Imperatrice-Elisabeth
8 abonnés
162 critiques
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3,5
Publiée le 19 octobre 2010
J'aime les rôle féminin fort, et ici on peut dire que j'ai été servie ! Ce film historique est notable dans son genre et sera sêrement apprécié des amateurs d'histoire comme moi !
Agora, comme tous les péplums, a le défaut d'être nul au niveau historique. C'est d'ailleurs impossible de restituer le vérité, le travail est donc de se rapprocher de ce qui s'en rapproche le plus. La romance omniprésente a alors d'après moi très peu sa place. Mais l'essentiel du film est la pensée philosophique qui est restituée et la morale . A ce niveau, le film d'Amenabar tient ses promesses. Soutenu par des scènes épiques. Les mouvements de foule dans une Alexandrie antique sont impressionnants.
Agora romance l'histoire de la brillante astronome et mathématicienne Hypatie (jouée par la sublime Rachel Weisz et doublée en VF par la très suave voix de Françoise Cadol) sur fond historique révélateur des violentes dissidences inter-religieuses du IVème siècle. Le film aborde et mélange diverses problématiques sur l'arrivisme, l'intolérance, la volonté d'obscurantisme, ... constituant un péplum un peu brouillon. Néanmoins, la scénarisation voulue par Alejandro Amenábar laisse place à un suspense dramatique, orchestrant ainsi et paradoxalement un magnifique crescendo sur le plan émotionnel, tragique sur le plan historique élaborant de fait une oeuvre presque humaniste.
Agora est un bon film , une excellente réalisation , de bons acteurs mais trop porté sur la propagande religieuse , des longueurs par moments . Bref un bon film historique a voir au moins une fois pour les amateurs du genre .
Avec son précédent film, Mar Adentro, Alejandro Amenabar signait déjà un film militant, en faveur de l'euthanasie. Mais il le faisait avec intelligence et sensibilité, et son film, discutable, pouvait nourrir un débat rationnel. Ici, on n'a qu'un brûlot de style pompier, aux ficelles énormes, dont l'antichristianisme ne semble avoir d'autre objet que de réveiller de vieilles haines. Tirant tous les faits historiques sur lesquels se fonde son récit vers la caricature, son portrait d'un christianisme primitif, aux forts relents de charlatanisme, qui ne s'impose que par la démagogie, la violence et le meurtre, décourage la discussion, comme le portrait de Cyrille (le saint Cyrille des chrétiens) présenté comme une brute sanguinaire et manipulatrice. On souffre de voir le très catholique Michael Lonsdale embringué dans une mauvaise action.
Ce film est passionnant. Les acteurs, et surtout le scénario sont parfaits. Il nous rend compte de l'idiotie des hommes. Les décors sont beaux. Et, ce film est tout simplement magnifique, touchant.
14/20 J'ai trouvé ce film trés dur, il a le mérite d'aborder une période oubliée de la genèse du christianisme politique. On y voit bien l'opposition fanatisme religieux contre philosophie et science.. et encore aujourd'hui cela existe....
Un film très difficile à suivre. L’action et les personnages évoluent de manière radicale sans que rien n’ait clairement été expliqué. Le contexte politique, culturel, économique et social est présenté de manière très succincte au début, avec juste quelques lignes de présentation durant le générique. Puis, de manière très superficielle, lors du déroulement de l’intrigue, par quelques scènes et quelques répliques parachutées. La psychologie et les motivations de la plupart des personnages, sont, dès le départ, définies de manière assez floue. Du coup, les revirements des personnages semblent obscurs. La radicalité, la violence, individuelle et collective paraissent assez peu logiques, et fort peu crédibles. Ce manque de crédibilité vient du fait que Alejandro Amenábar voulait relater des faits historiques avec un regard actuel sans se donner la peine de cerner toute la complexité des lieux, des choses, et des gens de l’époque. A mesure que sa charge anti Chrétienne monte crescendo, elle paraît totalement anachronique, d’autant que ses Chrétiens sont majoritairement assimilés à des disciples de Daesh, voire même, des précurseurs du nazisme. Si l’espagnol a impressionné pour son traitement du thriller fantastique, on ressort abasourdi par son amateurisme dans le traitement de la fresque historique. Il n’est pas étonnant que ce film ait connu un certain succès d’estime au sein d'une élite et d'un public très bobo, et très islamo-gauchiste. Face à l’accroissement exponentiel des massacres et des persécutions à l’encontre des Chrétiens du moyen orient, dans l’indifférence générale, on a l’impression que le message relayé par le réalisateur est «chacun son tour, ils n’ont que ce qu’ils méritent ».
Je suis déçu par Agora alors que c'est tout à fait le type de production cinématographique qui me plaît de plus Amenabar est un réalisateur dont j'ai apprécié ses précédents films mais ici à défaut de rater Agora il n'a en tout cas pas réussi à nous livrer le grand film historique auquel je m'attendais. C'est surtout la première partie du film qui est saisissante puis soudain plusieurs années sont sautées dans le récit et là Agora peine à nous passionner entre un manque d'une réelle histoire de scènes fortes et une absence d'ambition et d'intensité dans le traitement et aussi une faiblesse émotionnelle. Dommage car Agora avait la matière nécessaire pour nous donner un magnifique film historique.
je m attendai a beucoup mieux mais franchement DECU pour tous ceux qui s attendent a un GLADIATOR ou a un TROIE rester chez vous car vous seriez trés decu sa rame beaucoup trop moue et une fin qui nous laisse sur la notre bref JE DECONSEILLE
Alejandro Amenábar, qu'on a connu nettement plus talentueux et subtil dans ses précédents films, frôle ici souvent le ridicule, alors qu'il avait là un sujet riche mélant la passion et le politiquement incorrect, des moyens, et une actrice sublime. Rachel Weisz me fascine tellement que j'ai quand même réussi à m'intéresser jusqu'au bout au sort d'hypatie, malgré la balourdise du film. Mais qu'est-elle allée faire dans cette galère ?