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    My Soul To Take
    Note moyenne
    1,9
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    98 critiques spectateurs

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    1 critique
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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 janvier 2011
    Des films d'horreur, j'en ai vu une certaine quantité, et je dois bien dire que ce qui reste le plus jouissif pour moi, c'est le bon vieux slasher américain! Donc autant dire que My soul to take m'a bien plu ne serait-ce que pour ça! Ce que j'ai bien aimé aussi, c'est la sobriété des morts! Parce que bon, les films où il faut 5 minutes pr tuer une pom pom girl, très peu pour moi. Là, c'est Bouh! AAAaaahh! Schplorch! Schplaaf! et puis c'est fini on passe à la suite.
    Après, l'intrigue est sympa, le rythme entraînant, et l'ensemble tient bien la route (même si bon, slasher oblige, on se dit toujours qu'ils sont bien niais ces ados!).

    En résumé: Efficace!
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 8 août 2012
    La programmation d'un cinéma en été obéit toujours à quelques impératifs inébranlables : une armada de grosses machines hollywoodiennes, une poignée de comédies, une ou deux séries Z qui s'assument, quelques outsiders et une floppée de petits films d'horreur. Au menu aujourd'hui dans cette catégorie : My Soul To Take, slasher écrit et tourné en 2010 qui trainaît dans les tiroirs des studios. La période estivale lui permet aujourd'hui de sortir en France après une sortie confidentielle (mais en 3D inutile) aux Etats-Unis. Pourquoi celui-ci plus qu'un autre me direz-vous ? C'est vrai, les perles, dans le cinéma de genre, ça ne manque pas (All the boys love Mandy Lane, Triangle, Detention...) mais ces dernières passent souvent, et injustement, par la case Direct To Video sans même qu'une sortie salle soit envisagée. La réponse est simple, My Soul To Take est réalisée par la « légende » : Mr Wes Craven. L'occasion pour votre serviteur de dénoncer une imposture...

    Dans la galaxie des Masters Of Horror, Wes Craven occupe une place de choix depuis des années. Nombreux sont les fans du bonhomme qui le considèrent comme un des grands cinéastes de genre, alignant les chefs-d'oeuvre horrifiques depuis 30 ans. Tous s'accordent à le dire, Wes Craven est grand ! Tous ? Non ! La grande force de Wes Craven, c'est avant tout (seulement ?) un pif assez incroyable. Pas un talent de metteur en scène (au mieux, un artisan pas trop manchot), ni un style affirmé (il n'en a pas) mais un flair hors-pair pour sentir le vent tourner et s'engouffrer dans la brêche. Il tourne La dernière maison sur la gauche et lance la vague du survival craspec. Succès. Vendredi 13 sort, le slasher devient tendance et Craven créait immédiatement Freddy Krueger (7 films, un crossover et un reboot à ce jour). Succès. Dix ans plus tard, il invente le néo-slasher avec Scream (et, sans le savoir, condamne le cinéma d'horreur à des années noires). Succès. Les remakes sont en vogue et voilà que Craven lance et produit les remakes de ses propres films. Succès. Bref, on l'aura compris, Wes Craven répond à l'adage « Au bon endroit, au bon moment » mais surement pas à l'envergure d'un John Carpenter. Doté d'un certain cynisme, le réalisateur (malgré quelques gros échecs) roule sa bosse, voguant au gré des tendances avec son statut usurpé de génie, sa légitimité en carton et son petit savoir-faire. Et pourtant, combien de ses films sont réellement et intrinséquement bons ? Poser la question revient à donner la réponse...

    Ce n'est donc pas un fan de Wes Craven qui se charge ici de la critique de My Soul To Take, tourné peu avant le réussi Scream 4. D'où le peu d'attentes envers le film... et la bonne surprise qui s'en dégage. Et pourtant, il y aurait de quoi redire de cette histoire de tueur schyzophrène qui, 16 ans plus tard, vient de nouveau troubler le quotidien des habitants de Riverton. Premier film écrit par Craven himself depuis Freddy sort de la nuit (un septième épisode en forme de conclusion méta-bordélique), My Soul To Take semble tenter de greffer l'ADN d'Identity dans un cadre de saga littéraire pour ados. Tout y est : une petite ville traumatisée, sept enfants nés la même nuit où un tueur fou est mort, des meurtres qui recommencent, un héros ayant des hallucinations, des secrets familiaux... Bref, personne ne sera surpris de découvrir que la greffe prend mal et que le scénario est improbable, souvent tiré par les cheveux et bourré d'incohérences. L'argument fantastique est raté car jamais complètement affirmé et répondant, lui aussi, à une logique incohérente tandis que le début du film condense trop d’évènements pour être crédible. En somme, le film part sur de très mauvaises bases mais, contre toute attente, on se laisse prendre au petit jeu de massacre. Quelque chose de fluide émane de la narration et de la réalisation (correcte) qui embarque le spectateur avec assez de plaisir pour que l'heure cinquante du métrage passe sans ennui. My Soul To Take fait ainsi figure d'honnète et simple slasher (c'est à dire sans métatexte) qui déroule son programme en s'assurant de garder assez d'atouts et de rebondissements roublards de côté pour relancer la machine. Les personnages ne sont pas un modèle de caractérisation (la bigotte, la bourge, le sportif...) mais aucun n'est jamais à l'abri et les plus charismatiques ont tendance à mourir les premiers. De ce fait, Craven déjoue légérement les clichés et cela suffit à surprendre le spectateur même aguerri. La temporalité resserré du récit (l'action se passe sur un jour) permet un enchainement sans temps mort des situations et un gommage salutaire des aspects les plus nazes du slasher. Ici, donc, point de B.O de soupe pop-rock, d'histoire d'amour de teens, de scènes passe-plats entre les meurtres ou d'ados cons comme la lune qui font une fête alors qu'un tueur rôde. My Soul To Take préfère travailler une atmosphère, plus pesante, de middle-town américaine hantée par un horrible passif. L'ambiance est même propice à une gravité, à un certain spleen que traverse des figures d'ados angoissés. Bien sûr, tout cela ne bénéficie pas d'une exploitation à la hauteur mais cela suffit à donner au film un petit surplus d'âme.

    En définitive, My Soul To Take est une modeste pelloche du samedi soir, plutôt honnète et distrayante malgré sa kyrielle de défauts. Bricolé hasardeusement sur le plan du récit, plombé d'incohérences et de trucs improbables, le film s'en sort par une ambiance prenante et assez de savoir-faire pour qu'on se laisse avoir, sans déplaisir, le temps d'une séance. My Soul To Take ne mérite peut-être pas le grand écran et supportera difficilement une seconde vision mais en tant que série B, elle s'en sort plutôt bien.

    P.S. : Par contre, Craven n'aurait pas du laisser la création du générique de fin à son petit-fils...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 22 mars 2011
    Etant fan de Wes Craven, je suis assez déçue, le scénario est banal, il y a beaucoup de clichés de son grand film à succès "Scream",donc pour moi c'est du déjà vu, de plus, le pseudo "tueurs" fait plus rire que peur! Wes Craven a réussi beaucoup de film, mais celui là est râté.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 4 août 2012
    Ce film est moyen... Pour du Wes Craven je m'attendais à quelque chose de spécial et pourtant cela reste un slasher trés basique, avec quelques pop corn cela peut faire l'affaire. Mais c'est trés loin d'un scream 4! Heureusement ce film a été tourné avant scream 4 donc c'est juste un petit raté. Mais ne vous en faite pas il y a bien pire dans le genre!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 février 2011
    Un grand Wes Craven! La tension est présente durant tout le film, le ton des acteurs est juste et le dénouement final n'est pas si évident. Certes, on se retrouve sur une trame basique mais l'ambiguïté est permanente. Les films d'épouvante de qualité sont rares, très rares... Ne passez surtout pas à côté de celui-ci!
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 19 janvier 2016
    Ma critique de My Soul To Take est très simple. Je mets la moyenne car c'est un film de Wes Craven avec des codes que l'ont reconnais bien mais sinon l'histoire est assez bien mais beaucoup trop de blanc et des effets manquant (surtout dommage de la part du *Maitre du suspens* mais on reconnais tout de meme une écriture assez similaire a Destination Finale avec une touche de Scream ce qui rend le travail assez bien mais quand meme moyen.
    Pas mauvais,pas génial mais a voir c: .
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 14 août 2012
    http://ombreserrantes.com/

    Je suis donc allé voir la dernière création cravenienne, qui, en voulant ajouter une autre dimension à l’identification primaire du spectateur -où comment le regard du public épouse la perception générée par la caméra, se posant en sujet privilégié et transcendantal( cf. les analyses de Baudry et de Metz)- par l’ajout du relief, en retranche une autre pour ce qui est de l’identification secondaire( circulation de l’émotion entre le plan spectatoriel et le plan fictif, transfert de l’objet du désir sur la fable cinématographique, etc…) en édulcorant la nature même du sous-genre où il était passé maître: le film de slasher avec un twist audacieux et imprévisible basé une alternance entre des effets de distanciation( bouillonnement intertextuel avec reprise parodique des grands classiques de l’horreur ou hommage à ces derniers par une inflation de citations qui émaillent ses films) et une grande intensité dans cette plongée cruelle dans les profondeurs de la psyché, véritable cinéma de la cruauté qui met au jour la sadisation de l’homme par l’homme qui se dissimule sous l’épaisseur des conventions sociales et culturelles de cette Amérique ripolinée et ultra-conventionnelle, où chaque personnage se réduit à sa fonction narrative au début du film avant de révéler sa part de ténèbres. Peu de différence , à mon sens, entre le radical, hyperéaliste- et souvent à la limite du supportable que constituait Le Last House on the Left et la série des Scream, qui, par-delà la différence manifeste de leur facture, s’interroge sur le même clivage entre la persona et le désir refoulé.
    Voici pour cette petit mise en perspective pour remettre dans le contexte le dernier Craven, visible seulement dans une salle parisienne( le Publicis, pour ne pas le nommer, qui semble s’être fait une spécialité, avec l’UGC Orient Express, d’accueillir, comme l’institution des enfants trouvés, les films d’horreur qui semblent déjà bien handicapés à la naissance, mais ne faisons pas là de mauvais esprit). Comme dans un nombre incalculable de films de slashers, on retrouve la même trame dont Craven propose une nième relecture: un évènement fondateur et traumatique( ici un homme schizophrène, sous l’emprise-ou non- d’une entité démoniaque, qui tue sa femme enceinte sous les yeux de sa petite fille quelque peu perplexe face aux agissements de son paternel), suivi d’une ellipse narrative ( l’éternel « 15 ans après » censé créer l’illusion de l’épaisseur de la durée du refoulement et du « sommeil de la raison qui engendre des monstres », non-dit occulte du secret et hors-champ innommable de la fermentation de le l’horreur) puis nous nous trouvons dans l’univers que Craven affectionne et qui, à tort, le fait passer pour le spécialiste de teen-movies. Nous sommes dans une petite ville de banlieue, archétype interchangeable d’une American way of life de la middle class yankee, présentée à grands renforts de clichés. Derrière l’image publicitaire, ce ne sont qu’humiliations, jeux cruels et rapports d’asservissement: on y voit deux ados( dont l’un va devenir le protagoniste principal du film), innocents et fragiles, maltraités par le jock décérébré de service, autoproclamé séducteur irrésistible et dont le passe-temps favori sont les coups qu’il aime servir aux plus faibles que lui. Son alter-ego féminin, sorte de Kruella gothique dont la névrose ressort par tous les pores de la peau, et, accessoirement, soeur du héros du film, qui s’entoure d’une cour de midinettes qu’elle terrorise et soumet à ses ordres. En arrière-plan, la fascination qu’opère sur ce groupe d’ados le serial-killer qui est apparu au début du film, et dont la légende prétend qu’il reviendra tuer, avec force outils tranchants, les enfants nés la nuit où il a été tué par la police( enfin on ne sait pas, car son corps n’a jamais été retrouvé), qui sont précisément les personnages de lycéens dont nous parlons. Je passe sous silence la suite du film, le glissement imperceptible( enfin, pour tout dire, complètement prévisible) vers l’angoisse, la menace oppressante du retour de l’horrible monstre à visage humain, mais il s’agit, pour parler vite, d’une resucée peu convaincante de l’univers de Scream, filmée à la va-comme-je -te-pousse, malgré quelques scènes interessantes, surtout la peinture du personnage principal, dont les zones d’ombre sont effleurées avec une certaine subtilité. Mais le final semble bâclé de toutes parts, quant au dénouement, attendu, à peine au niveau du train fantôme de la Foire du Trône, il m’a plongé dans un abîme de désolation consternée. Reste à parler de l’utilisation du relief, qui semble être ici un artifice qui n’est pas absolument pas intégré au drame filmique mais un simple gadget sans doute pour s’adapter à la vogue actuelle qui consiste à en mettre dans les films, comme une sorte de « valeur ajoutée ».
    Bref un Craven plus que mineur, acceptable sans doute lors d’une soirée arrosée entre amis peu regardants( et surtout peu cinéphiles) mais qui mérite d’être enseveli dans l’oubli le plus absolu.


    Mon blog ciné: http://ombreserrantes.com/
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 9 février 2011
    On s'y perd un peu parfois, pour moi un film sans intérêt ....
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