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Un visiteur
4,0
Publiée le 3 mars 2010
La réalisatrice Lone Scherfig déjà remarquée pour son humour dans 'Italian for beginners' sert ici une histoire légère et tragique avec un ton juste, elle maîtrise brillamment son sujet, son image, les lumières, la photo. La morale de l'histoire, dans ces années 60 étouffantes, apparaît prudentielle et pourrait être critiquée comme telle. Il est dit du danger de 's'enrouler autour du petit doigt' du premier venu (Beth Rowley chantant 'You've Got Me Wrapped Around Your Little Finger', par son interprétation appuyée signe cette entrée risquée dans le monde lascif des adultes de cette ado) et de céder à la séduction. Le film énonce aussi que la chape de principes étriqués est en fait lourde chape d'angoisse. Il est dit à la fin qu'il n'y a pas (peu) de raccourcis qui ne soient des pièges. C'est certes un film moral mais qui donne à voir, à exercer empathie ou antipathie et non caricaturer à exposer déviances et pressions psychiques comme ici la séduction compulsive et ses effets délétères. Carey Mulgan, personnage central, se révèle par une lumineuse transformation, autant qu'elle convainc dans le registre du doute et de la mise à nu de sa naïveté. L'éducation, c'est comprendre soi-même que chaud comme froid peuvent brûler.
Un petit 2/4 pour un petit film. La première partie est assez ennuyeuse et très prévisible, tandis que la seconde présente un peu plus d'intérêt même si la fin est prévisible. La mise en scène est assez banale et la musique pas tellement en phase avec l'histoire. Plutôt que l'histoire sentimentale, on retiendra la réflexion sur la condition des jeunes femmes au début des années 1960 en Angleterre. Ce qui est en revanche assez étonnant, c'est la façon dont les acteurs s'acquittent de leurs rôles pourtant archi-caricaturaux: ce sont donc les comédiens, et surtout Carey Mulligan, qui me poussent à mettre la moyenne à ce film.
Decidement le cinema anglais restera toujours le meilleur cinema. ce film est une tres belle lecon de vie pour les jeunes, il est magnifiquement bien joué. courez y.
1961. Angleterre. Jenny, jeune lycéenne de bonne famille, rencontre David, un homme deux fois plus âgé qu'elle. Une éducation m'a agréablement surpris. Le film dresse un portrait très captivant d'une jeune fille à un moment charnière de sa vie : l'adolescence, ce moment où il faut choisir la personne que l'on veut être et la vie que l'on veut avoir. Elle, elle croit en l'Amour, en l'art, en la littérature... en la recherche hédoniste de plaisir. Face à ses désirs, se dressent ses parents old school qui, eux, veulent sa réussite et louent son travail et son mérite. Jenny est le symbole d'une jeunesse qui se soulève peu à peu contre la société traditionnelle. Une jeunesse qui aspirent à un bonheur un peu plus épicurien et à un peu moins de labeurs. Une éducation est un prélude aux mouvements sociaux de "Mai 68". Le jeu d'acteur est suffisamment bon pour être apprécié. Mention spéciale à Carrey Mulligan. Jeune actrice très élégante dont le jeu est remarquable. Elle maîtrise parfaitement son personnage et l'évolution de celui-ci. La mise en elle, quant à elle, est un peu académique. On regrette le manque d'audace de M. Scherfig et on oubliera l'épilogue un peu inutile qui donne l'impression d'avoir été ajouté pour épargner nos petits coeurs romantiques d'un triste dénouement.
Cela faisait longtemps que je n'avais vu un aussi beau film, BO magnifique, Carey Mulligan est sublime on croirait vraiment qu'elle a 16 ans, elle a un naturel à couper le souffle. Flanqué d'un Peter Saarsgard qui malgré son personnage est très attachant, oui tout le casting est parfait de la blonde idiote aux parents pseudo-modernes. Et OMG Olivia Williams en professeur de lettres est géniale aussi, je crois bien que l'altercation entre miss Stubs et Jenny est l'une de mes scènes préférées... Par contre la fin est un peu rapide...
J'avais découvert Carey Mulligan dans Doctor Who et j'avais envie de voir ce qu'elle donnait dans un vrai rôle et bien, je n'ai pas été déçue. Elle est vraiment émouvante et les autres acteurs sont également géniaux dans leur rôle. Seul petit bémol : la fin se devine assez facilement...
Une Education fait partie de ces films venus de nos chers voisins anglo-saxons qui nous réconcilient avec eux question cinéma. A la manière d'un Good Morning England, on retrouve une belle histoire, des personnages attachants, un soin apporté à la réalisation et en tout un film très sympathique! L'histoire est assez universelle bien que particulière dans son contexte, celui de l'Angleterre conservatrice des années 60. Cette Angleterre tant décriée par sa jeunesse, l'image de la France créant un imaginaire merveilleux dans ces jolies têtes blondes. Ce film parle de destinée, de rencontres, de décisions face à un avenir établi d'avance. Le tout est parfaitement orchestré par Lone Sherfing, soutenu par une mise en lumière absolument magnifique et des acteurs au jeu désinvolte qui cadre parfaitement avec l'intrigue. C'est une petite pépite qui révèle la jeune Carey Mulligan entourée d'excellents seconds rôles, filmés selon divers âges. Révélant tantôt les beaux atours, tantôt les imperfections de l'âge, qu'il soit jeune ou plus vieux. C'est très réussi!
Les moins : Parfois l'image est de mauvaise qualité et floue, notamment dans les scènes d'intérieur. Prévisible en général même si personnellement je n'ai pas deviné ce qui la fait tiquer dans la boîte à gants. Les plus : Une excellente BO, une belle reconstitution, un scénario subtile et intelligent qui livre un divertissement certes mais aussi une réflexion à propos de la femme et de son évolution dans les 60's, des répliques drôles. D'excellents acteurs : Carey Mulligan en jeune fille cultivée prête à tout découvrir est épatante, Peter Sarsgaard en séducteur gendre idéal à tendance canaille, Alfred Molina en père old school complètement dépassé par sa fille et le bouleversement social qui pointe le bout de son nez, Emma Thompson en directrice sévère, Rosamund Pike en ravissante et adorable idiote (les études de lettres). Ma note : 9/10
Plaisant à voir, les acteurs sont beaux, les dialogues sympas, les situations font parfois un peu rêver... Cependant, tout est bien lisse et sans surprise, dommage..
A 20 min de la fin, on se dit que c'est un petit film mignon. Bien que les personnages soient un peu caricaturés les acteurs jouent bien et ont du charme, l'humour fuse à la manière d'une Juno des années 60. Et la fin, aïe aïe aïe, on se retrouve avec un morale à papa que même dans Dawson ils n'auraient pas osé. Le tout avec des musiques sirupeuses. On dirait que c'est sponsorisé par le parti conservateur qui en fait un instrument de sa propagande. Alors que l'Art, souvent, prône la lliberté, la multiplication des expériences et l'accomplissement de soi, celui ci nous dit que l'important et le bonheur c'est de travailler et de rester dans le moule. Dangereux!
Un bon film sur les années 60, ses moeurs, ses mentalités. Carey Mulligan est en total symbiose avec son personnage, une jeune étudiante prédit à un avenir radieux à l'université d'Oxford mais intentinait rêveuse. La BO nous immerge totalement dans ces sixties, ainsi que les décors et les costumes.