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Maqroll
158 abonnés
1 123 critiques
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5,0
Publiée le 6 mars 2010
Une bonne surprise que ce petit film britannique indépendant, complètement original et semblant sortir de nulle part. D’entrée, on est séduit par un ton unique, une atmosphère propre, des comédiens qui jouent juste. On tombe surtout sous le charme de Carey Mulligan, actrice de vingt cinq ans, aux yeux de biche et aux longues jambes, épatante de naturel et de maîtrise, qui illumine le film de son sourire et de son charme irrésistible tout en étant totalement crédible dans la peau d’une jeune fille de seize ans. Tout est subtil, pudique et respire l’intelligence dans cette chronique familiale de l’Angleterre des années soixante, très justement repérée sans que rien ne « date », au sens péjoratif du terme. Le scénario, de l’écrivain britannique Nick Hornby, est remarquable d’inventivité, avançant par petites touches et ne se perdant jamais en route jusqu’à une fin en demi teinte qui nous laisse un goût un peu amer et nostalgique, celui de l’enfance enfuie et du passage à l’âge adulte dans un monde ouvert à toutes les espérances mais débarrassé des illusions naïves. Des musiques surannées (Juliette Gréco notamment, magnifique dans ses chansons sur Paris) viennent accompagner doucement cette jolie ballade, magnifiquement filmée par Lone Scherfig, cinéaste danoise de cinquante ans, ex-adepte du Dogme95, qui signe là une merveilleuse comédie, authentique et émouvante. Un film et un cinéma à découvrir de toute urgence.
Ce film est excellent.Il y a un rythme et un jeu d'acteurs remarquables. Le titre aussi est à prendre en compte. Le mot "education" veut dire "instruction" en anglais. Or le mépris pour la culture et pour l'Europe n'est que trop vrai.
Un film magnifique bercé aux années 60, avec un début qui nous entraîne déjà dans la danse, avec la célèbre chanson "On the rebound". Les personnages cachent bien leurs jeux ainsi que leurs histoires ; de bonnes répliques, de l'émotion... Cela est centré sur le développement de la femme en Angleterre, pendant cette époque. On peut se refléter à travers la belle et jeune Jenny, future étudiante en littéraire - génial ? - et fan de la France (ceci est flattant). Nous nous attendons pas à la chute. Ce qui mérite de voir "Une éducation" sans préjugés, je vous prie. C'est presque inqualifiable... Un délicieux scénario. J'espère de tout coeur que le film remportera des Oscars. Je juge, si je peux me le permettre, que "Avatar" ne mérite rien, mis à part ses effets spéciaux. Parce que, sans cela, ce serait MAUVAIS, fade. Sur ce, je vous le conseille vivement, malgré qu'il soit un film discret, et c'est tant mieux.
Très bon film avec une interprétation et une maitrise des dialogues presque parfaites. L'histoire est cependant courue d'avance avec un scénario assez simple. Malgré cela on se prend au jeu et les acteurs nous plongent dans l'Angleterre des années soixante et surtout sur la question de la place de l'éducation dans le monde moderne qui m'a fait beaucoup réfléchir...
Un certain manque de finesse même si le tout fonctionne. On ne croit que moyennement à l'amour de la jeune fille, légèrement trop soudain. On se demande même si elle l'est ou pas, ne joue t-elle d'ailleurs simplement pas un rôle pour s'échapper de son triste quotidien ?
Sans probablement être le chef d'œuvre de l'année, "Une éducation" vaut, à n'en pas douter le déplacement, ne serait-ce que pour l'interprétation sans faille de Carey Mulligan. L'ensemble est au diapason : BO parfaite, dialogues ciselés et teintés de cet inimitable humour anglais (je conseille la VO rien que pour le bonheur des petites répliques dites en français avec cet irrésistible accent british), une histoire qui tient parfaitement la route, entre naïvetés et certitudes adolescentes. Bref tous les ingrédients qu'il faut pour faire de cette comédie dramatique (plutôt que drame) une belle découverte et un excellent film.
Les histoires de couples (hétéro ou pas) du siècle dernier sont à la mode.
L'année dernière Sam Mendes nous donnait de tristes Noces rebelles datées fifties, et au début des années 2000 Todd Haynes offrait un aperçu gay (contrarié) de la même époque, dans Loin du paradis. Cette année, ce sont les sixties qui mènent la danse à travers toute une gamme de Men : la série Mad Men, dont je parlerai bientôt sur Christoblog, A serious man des Coen (1967) et A single man de Tom Ford (1962).
Une éducation débute en 1961, de l'autre côté de l'Atlantique, en Angleterre. Une jeune fille de 16 ans, belle, intelligente, cultivée, tombe amoureuse d'un homme de plus de 30 ans, brillant, riche, qui lui fait découvrir la vie dont elle rêve (le jazz, Paris, etc).
Va t'elle abandonner ses études et une perspective de promotion sociale pour se marier avec lui : that is the question !
Le film vaut dans sa première partie par le jeu particulièrement réussi de lui (un Peter Sarsgaard aux airs de Jack Bauer assagi) et de elle (superbe et rayonnante Carey Mulligan). Le scénario du grand Nick Hornby tient la route et nous maintient dans un état de malaise latent particulièrement réussi. Malheureusement la fin est un peu moins bonne, et la toute fin, que je ne révélerai pas, me laisse un goût d'inachevé et de "je ne sais pas comment finir".
Mais bon, il y a de la qualité anglaise là-dedans, BBC films oblige, et donc c'est pas mal du tout. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
Distribué par Metropolitan, financé en partie par la BBC, servi par un casting de haute volée, "Une éducation" n'est pas un film mineur ou anonyme. C'est peut-être pour cette raison que l'ensemble reste un peu trop sage. Cette réserve énoncée, cette comédie dramatique n'en est pas moins assez savoureuse : bien dialogué, juste et drôle. La jeune Carey Mulligan est quant à elle effectivement à suivre de près. On devrait la revoir très bientôt.
An education est un délicieux portrait de femme. Celui d'une jeune fille de 16 ans qui prépare son examen d'entrée à Oxford. Mais la rencontre avec un homme deux fois plus âgé va détourner son attention et lui faire visiter Paris, vu qu'elle s'intéresse particulièrement à la culture française.
Alors que l'on pouvait craindre un film rempli de clichés et de bons sentiments, Nick Hornby a fait parler son talent de scénariste pour nous offrir des dialogues subtils, une intrigue passionante et une tonalité douce-amère savoureuse.
Carey Mullingan est époustouflante, et je lui souhaite vivement de remporter l'oscar de la meilleure actrice ce dimanche.
C'est un bon film, Carey Mulligan a un très bon jeu ! Malheureusement, je n'aimais pas le personnage masculin, donc je n'aimais pas le couple Jenny/Jack...
Un bon film sur le thème de l'éducation des adolescents dans la vie anglaise des années 70. J'ai aimé le côté qui met bien en avant cette éducation prise dans un carcan étouffant de convention sociale. Cette volonté de s'émanciper en se cherchant un but. La place de la femme remise en question. Et surtout cette idée qu'on les anglais que Paris est le centre du monde, que c'est là bas que tout se passe, et que les français déteste les anglais (^^). Bref, c'est frais et agréable, et ça montre bien les pièges de l'adolescence. A voir.
J'ai bien aimé mais sans plus, le sujet traité est bien approfondit et nous montre bien toutes les étapes de cette éducation et la subtilité avec laquelle Jenny détourne ses parents de leur rôle principal.. oui mais j'ai eu une impression de déjà vu... pas mal de scènes qui, malgré leur intentisté et le talent des acteurs, sont prévisibles et très clichés, ces clichés passent plus ou moins bien.. rien de très nouveau, la fin est assez décevante... je m'attendais à mieux !
Pas mon genre de film, et même si l'histoire est plutot classique on va dire, c'est bien joué (surtout l'actrice principal) que sa se laisse tranquillement suivre de bout en bout, allez sa mérite un peu mieux que la moyenne
Bon film ! Il nous montre les dangers de la facilité et de ses mirages. C'est bien joué et le scénario est bien mené. Par contre, aucune surprise : le spectateur pressent dès le début que tout ne va pas être rose pour la candide héroïne...