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S M.
34 abonnés
557 critiques
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4,0
Publiée le 20 septembre 2014
"Une éducation" est une comédie dramatique assez classique et simple mais terriblement attachante. Porté par l'excellente et jolie Carrey Mulligan (Drive, Gatsby le Magnifique...), le film est beau, touchant, entêtant et nous fait passer un bon moment. Une bonne surprise.
Si le film ne m'a pas conquis il reste tout de même intéressant à voir d'autant plus que Carey Mulligan suffit à elle seule à justifier le visionnage du film.L'histoire aborde des thèmes ultra récurents passage à l'âge adulte, contraste de la découverte de deux mondes... et aussi des thèmes un peu moins vus tels que comment choisir ce qui nous plaît malgré des problèmes d'éthiques et d'autres encore et c'est bien dans ces moments là que le film prend en épaisseur et captive vraiment.
(...) dans sa "nymphescence" comme nous disait Nabokov (Lolita), Jenny alimente le désir chez David, qui l’entraîne dans les méandres d'un monde qui n'est pas prêt à l'accueillir. Lone Scherfig signe ici un excellent film, une totale réussite sur le fond comme sur la forme. Effleurant et déflorant la fougueuse jeunesse d’une jeune fille pressée de vivre. Déroulant dans un premier temps un tapis idyllique sous les pas d’une fraîche romance, jamais obscène. Baignant dans le beau, dans les arts, dans le visible (...) Carey Mulligan (Drive, Inside Llewyn Davis), délivre une performance magistrale, abîmée par ses doutes, déchirée par ses certitudes. Dans une Angleterre conservatrice délicieusement sixties, où résonnent des airs désinhibés, le film s’érige en hymne à l’émancipation et à la femme moderne.
13/20 : "Une éducation" aborde le choix crucial qu'une adolescente brillante va devoir effectuer entre ses études austères à Oxford et une vie de bohème que lui propose un amant plus vieux qu'elle, tombé du ciel . Les acteurs sont satisfaisants (mention spécial à Carey Mulligan) même si je n'apprecie guère le regard endormi de notre cher Peter Sarsgaard. On ne sait jamais ce qu'il pense et il m'a toujours paru mou, et peu fiable. D'ailleurs, le mystère qui l'entoure est finalement assez frustrant, les réponses étant insuffisantes à mon gôut. Quel est son histoire à lui ? "Une éducation" est un joli film romantique mais qui finalement reste assez fade et monotone.
Une jeune anglaise à l'aube des sixties, est confronté au choix d'une carrière que lui offrirait une entrée dans l'école d'Oxford et la vie facile proposé par un homme-pygmalion. Liberté et tradition. Un film doux-amer qui sous ses airs romancées et légers cache un propos plutot aigre. Carey Mulligan (l'Audrey Tautou anglaise) est charmante et porte le film sur ses jeunes épaules. Elle parvient à etre à la fois classique et moderne, naive et lucide. L'histoire est classique mais demeure passionnante, peut-être parce les désillusions font partie du chemin d'une vie. Le film a quelque chose de sophistiqué le rendant souvent envoutant. De plus, il prend bien le poulps d'une époque ou les barrières sociales étaient davantage marqués.
J'ai bien aimé mais sans plus, le sujet traité est bien approfondit et nous montre bien toutes les étapes de cette éducation et la subtilité avec laquelle Jenny détourne ses parents de leur rôle principal.. oui mais j'ai eu une impression de déjà vu... pas mal de scènes qui, malgré leur intentisté et le talent des acteurs, sont prévisibles et très clichés, ces clichés passent plus ou moins bien.. rien de très nouveau, la fin est assez décevante... je m'attendais à mieux !
Le sentiment à l'égard de ce film est étonnant : tout est parfait, et au bout du compte, j'en sors déçu. Tout est très bien réalisé dans ce mélo : la mise en scène, les décors, les lumières sont impeccables, l’actrice principale est aussi fraîche qu’Audrey Hepburn, les seconds rôles sont bien travaillés (le père est parfait) les dialogues pétillants, mais tout cela est très convenu, fade, très lisse, sans surprise. Jolie petite histoire qui permet de passer un moment détendant mais qu'on oublie vite et qui n’apporte pas grand-chose au cinéma.
Que dire... je suis fan des années 60, pour autant je n'ai pas trouvé sa présence flagrante mais peut être parce que je ne connais pas assez l'Angleterre des années 60. En revanche on y voit la condition de la femme, encore assez rudimentaire mais par l'éducation. Jenny se tire du lot car ses parents l'ont toujours poussé au plus haut et pour une entrée dans la prestigieuse faculté d'Oxford. Mais elle n'a que seize ans, et l'amour change tout, les promesses et les actes sont argent comptant, particulièrement pour une jeune fille en quête d'en savoir toujours plus, de parfaire sa culture. La réalisation est belle, cherchant l'attrait du parfait, du sensible, de la douceur. La photographie est bonne, la lumière adoucit l'image pour nous donner ses effets. Le scénario est pas mal, on ne s'ennuie pas une minute, on a envie de lui crier qu'elle gâche sa vie, qu'elle ne le connait pas, qu'il est bien trop vieux et pour autant rien ne change à l'écran. On se doute qu'une chose négative va arriver, ou? quand? comment? là est le mystè musique accentue ce côté léger et propre tout en y mêlant la suspicion. On se laisse bercer. Et on suit tout cela avec intérêt. Carey Mulligan est formidable dans se rôle, un physique de poupée mais un jeu d'adulte qui trouble le spectateur et laisse croire qu'elle sait ce qu'elle fait. On l'a voit se transformé petit à petit et on ne peut rien faire pour lui ouvrir les yeux. Le casting est bien trouvé, dans la ligné des gentlemans britanniques et des dames de bonnes apporte sa petite touche pour donner un plus à l'histoire et à l'interprétation du personnage. Pour ma part, j'avoue que je m'attendais à autre chose, un film traitant de l'éducation des femmes, du conflit entre désir d'indépendance et la dépendance du père, du mari, du devoir envers la famille et de cette révolution de la femme pour que ses droits changent au vu de l'évolution sociétale. C'est un peu présent mais pas flagrant. J'ai donc une pointe de déception, mais pour autant j'ai apprécié ce film qui se regarde facilement.
"Une éducation" est un film sympathique, pas un chef d'oeuvre ou un film mémorable, mais un bon film. Il a plusieurs point fort comme en tout premier son casting: Carey Mulligan y est éclatant, une belle découverte, face à elle dans le rôle de David nous retrouvons le très bon Peter Sarsgaar, dans l'ensemble les autres n'ont pas à avoir honte de leur prestation, sans pour autant briller de leur éclats. Ensuite, nos avons le scénario qui est au fond assez simpliste, mais il est aussi entrainant, et efficace, il a un bon rythme qui nous permet de ne pas nous ennuyer ou nous lasser dans l'aventure de cette jeune fille découvrant les plaisirs du luxe. Puis, il y a le style british, qui est des plus agréables, et surtout l'humour qui fait référence sans cesse au français avec de grande tirades, nous faisant des éloges... Enfin, "Une éducation" a beaucoup de qualité ainsi que ces défauts, mais il n'en reste pas moins un film qui vaut le détour même qui ne sera pas mémorable à tous.
Beau film parlanr d'une ambicieuse élève souhaitant aller à Oxford, qui rencontre un homme plus vieux qu'elle qui lui changea son cours de vie : elle découvre des nouvelles choses, des nouvelles personnes. Carey Mulligan est superbe dans ce beau film reposant, faisant rêver de Paris et d'histoire d'amour.
« Une Education », réalisé par Lone Scherfig, est un film sur le difficile passage à l’âge adulte d’une jeune fille dans l’Angleterre conservatrice du début des années 60, juste avant que n’explose le bouleversement culturel des sixties qui allait marquer toute une génération. Jenny, à bientôt 17 ans, habite avec ses parents dans une banlieue bourgeoise et reçoit une éducation assez austère. Elle est une élève brillante promise à un grand avenir qui semble tout tracé. La rencontre avec un homme beaucoup plus âgé qu’elle qui lui fait découvrir les plaisirs de la vie, va cependant entrainer une remise en cause de son existence et de ses perspectives. Léger et romantique dans la première partie, « Une Education » devient plus grave et plus dramatique dans la dernière partie lorsque Jenny découvre la véritable personnalité de David. Bien mis en scène dans une belle reconstitution de l’époque, « Une Education » bénéficie d’une belle distribution, avec notamment une interprétation remarquée de Carey Mulligan dans le rôle de Jenny. Le rythme posé du récit, une narration maitrisée et des dialogues bien écrits font de « Une Education » un long métrage à découvrir.
L'histoire d'une fillette qui va devoir choisir à un âge où on est censé faire des études. Un film convenu dont la morale est hélas également convenue jusqu'à rejeter presque entièrement la faute sur la plus innocente, ah ce merveilleux monde des parents si responsables. Tout cela est bien dommage car si l'on y réfléchit bien, il y avait un potentiel pour une réussite exemplaire d'une intelligence au service de l'argent facile, et du coup plus démonstrative au niveau cinématographique.
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1,5
Publiée le 4 octobre 2020
Je ne sais pas exactement quand Une éducation a commencé à perdre de son éclat pour moi mais cela n’a pas pris très longtemps. Le problème est que ni Jenny et ni David ne sont particulièrement sympathiques. Prenez Jenny notre protagoniste. Elle est super intelligente obtenant des notes élevées dans tout sauf le latin et pleine d’équilibre et de maturité mais c’est une idiote en ce qui concerne David. Prendre de mauvaises décisions ne gagnera pas ma sympathie à moins que ces décisions ne semblent logiques pour le personnage. Par exemple nous pouvons voir comment Jenny prendrait les décisions si elle était amoureuse (ce qu'elle était) et elle est plutôt stupide et naïve (ce qu'elle n'était pas). Le fait qu'elle ait été présentée comme une violoncelliste classique intelligente et mature pour son âge (même si elle était au lycée) aurait dû l'empêcher dans une certaine mesure de prendre de mauvaises décisions. Je n’ose pas dévoiler les décisions qu’elle prend mais il y en a quelques-unes et qui semblent ridicules. Il y a peu de choses qui sont aussi ennuyeuses que de voir des gens aisés se plaindre de leur vie. Au lieu de vraiment m'entraîner dans le monde de Jenny de sa famille et de ses amis j'ai été complètement découragé par cette histoire insipide et prévisible. Mulligan (qui ressemble beaucoup à Katie Holmes) n'est pas mal du tout bien que ses scènes avec Sarsgaard qui a 22 ans dans la vraie vie mais joue une adolescente de 16 ans sont plutôt effrayantes...
"An Education" nous laisse un sentiment mitigé. Au premier abord, on est quelque peu séduit par le scénario qui semble simple et bien ficelé. L'histoire de cette jeune anglaise qui vit une captivante idylle avec cet homme plus âgé est divertissante et intéressante à suivre. Dans ce sens, le spectateur a le droit à plusieurs scènes émouvantes et à d'autres passages nettement plus cocasses. De plus, l'intrigue est servie par une belle atmosphère britannique des "sixties". Soulignons également la remarquable qualité des décors et de la réalisation. Cependant, malgré ces caractéristiques notables, il est facile de se rendre compte qu'il y a un manque de rythme assez énervant qui joue clairement en la défaveur de ce film. Le côté aseptisé et stéréotypé de cette production est vite préjudiciable. Force est de constater que l'intrigue, aussi sympathique soit-elle, n'apporte aucune nouveauté. En effet, tout est prévisible et déjà vu à maintes reprises dans bon nombre de films de ce genre. Quant aux personnages, ils sont des figures classiques et répétitives de ce type de drames sentimentaux. Insistons enfin sur la convaincante prestation de la talentueuse Carey Mulligan qui est tout simplement époustouflante dans ce rôle qui lui sied à merveille. En résumé, "An Education" se laisse regarder mais il y a comme un goût de redite dommageable.