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Un visiteur
2,5
Publiée le 3 mars 2010
Un petit 2/4 pour un petit film. La première partie est assez ennuyeuse et très prévisible, tandis que la seconde présente un peu plus d'intérêt même si la fin est prévisible. La mise en scène est assez banale et la musique pas tellement en phase avec l'histoire. Plutôt que l'histoire sentimentale, on retiendra la réflexion sur la condition des jeunes femmes au début des années 1960 en Angleterre. Ce qui est en revanche assez étonnant, c'est la façon dont les acteurs s'acquittent de leurs rôles pourtant archi-caricaturaux: ce sont donc les comédiens, et surtout Carey Mulligan, qui me poussent à mettre la moyenne à ce film.
Quel film! Une intrigue époustouflante, le désir de jouir des bonnes choses, et l'appart du gain, et en même temps, vivre par mérite. Tout est dilemme dans ce film; Carrie Mulligan incarne de manière magnifique cette maturité dont le personnage fait preuve. J'aurais aimé voir un Peter Sarsgaard un peu plus percutant certaines fois, mais son jeu est plus que convaincant. A voir pour ceux qui apprécie les vrais films.
La performance de la charmante et prometteuse Carey Mulligan est quasiment le seul atout du film.Car Peter Sarsgaard est une terrible erreur de casting, et surtout le scénario est trop convenu et par moment ennuyeux.
L'éducation de la peu conventionnelle journaliste britannique Lynn Barber scénarisée pour le cinéma par le facétieux romantique Nick Hornby. Une comédie sociale délicieuse de drôlerie, savoureuse malgré une conclusion et une réalisation d'une terne sagesse. La pétulance et la spontanéité de Carey Mulligan la désignent comme la nouvelle star sans rivale de ces prochaines années.
Decidement le cinema anglais restera toujours le meilleur cinema. ce film est une tres belle lecon de vie pour les jeunes, il est magnifiquement bien joué. courez y.
Que dire à part qu'ici, nous sommes dans la perfection, en partant d'un scénario basique, que l'on puisse autant mettre en valeur des situations, des personnages et ce qu'ils vivent et à quoi ils aspirent. Des dialogues époustouflants et une Carey Mulligan d'une justesse étourdissante. Mêmes les seconds rôles, à eux seuls sont, pourraient tenir le film. La collision d'une société conservatrice qui a peur de la modernité qui tape à la porte, et au milieu, une jeune fille qui nous emmène dans ses choix. 5/5 rien à redire, c'est une réussite !!!
Une très belle leçon de vie , une histoire d'amour et de découverte passionnante et qui force a se remettre en question... Racontant l'aventure de la vie et la découverte de la passion et d'un flot de culture épatant , le scénario devient passionnant grâce a son cadre ultra-réaliste et a ce mélange entre la froideur du quotidien et la folie des rencontres et de la liberté , avec un léger ton moralisateur mais assez effacé pour laisser place a la beauté et au côté éphémère de cette éducation... Dans un duo flamboyant et fragile , Carey Mulligan et Peter Sarsgaard sont a leur apogée , a leurs meilleurs niveaux entre le manipulateur gentleman et la douce mais cultivé et passionnée , un jeu d'amour et de rejet de haut niveau et qui surplombe des bons seconds rôles , aussi drôles (Rosamund Pike et Alfred Molina) que distant (Olivia Williams) . Travaillé et d'une propreté impeccable , la mise en scène de Lone Scherfig est un modèle de reconstitution , un côté nostalgique et mélancolique qui colore le film et évite un visuel trop recherché , une belle simplicité ! Un très beau drame de la vie , une quête de découverte porté par un excellent couple .
Une sorte de récit initiatique assez bien ficelé, avec de très bon acteurs. Un bon film dans son genre, même si ça n'est pas vraiment mon genre de film. Sympa tout de même.
Une éducation était une de mes plus grandes attente du mois de février, j'avais vraiment accroché à la bande annonce et au sujet, puis les éloges de la presse m'ont un peu plus poussés à aller voir ce film. Résultat plutôt mitigé, Dans ce long métrage signé Lone Scherfig s'enchaîne le bon et le très mauvais. Qu'a t-il de bon ? En premier lieu les jeux d'acteurs. Carey Mulligan y est éclatante ! Une belle découverte, face à elle dans le rôle de David nous retrouvons le très bon Peter Sarsgaar, dans l'ensemble les autres n'ont pas à avoir honte de leur prestation, sans pour autant briller de leur éclats. En revanche je ne saurais dire si c'est le fruit de mon imagination mais Lone Scherfig donne l'impression de nous "vendre" sa jeune actrice comme la nouvelle Audrey Hepburn. C'est en tous cas ce que j'ai ressenti à plusieurs reprises, à la façon dont est habillée la jeune actrice. Autre point fort, l'humour "très anglais" présent tout au long du film, et un certain amour avoué pour la France et sa capitale qui est tout autant agréable, même si les tirades en français sont peut-être un peu trop redondante au début. Une réalisation soignée malgré quelques erreurs de script au montage, mais là je "chipote" un peu. Les points faibles. Tout d'abord le scénario. Très sympa au début, rythmé et original, mais qui finie très vite par manquer de souffle pour laisser s'estomper le petit plus qui faisait de ce film un très bon film. Car au fil des minutes le scénario devient de plus en plus évident et de moins en moins crédible. Oui, c'est du cinéma, mais il faut quand même qu'il y ait des limites. De voir des parents réagir de telle façon à la situation parait complètement irréaliste, mais il n'y a pas que ça, la fin du film n'est qu'un enchaînement d'absurdité et de clichés ... Un film à voir en famille, mais qui ne restera pas dans les annales...
An Education est un drame à l'équilibre réussi. Voire subtil. S'attaquant aux désirs d'émancipation et de liberté de l'adolescence et particulièrement du passage vers l'âge adulte, Lone Scherfig fait preuve de sensibilité, mais surtout d'une sobriété autant dans son sujet que dans son traitement, évitant l'écueil de la dramatisation ou du misérabilisme, deux traits trop souvent apposés à l'Angleterre au cinéma. Délivrant un message rien de moins important que celui de nos aspirations profondes et de nos choix de vie modelant celle-ci parfois ou souvent pour longtemps, à travers le prisme de la femme des années soixante, de la religion, de la culture... Servi par une brochette d'actrices taillées pour ces rôles, An Education a le mérite de ne pas céder à diverses facilités qui aurait rendu ce drame plus actuel mais bigrement moins affûté.
Très bonne surprise! Une leçon de cinéma magnifiquement interprétée par Carey Mulligan. Un amour de la musique, de la France et d'un homme qui forme un système de relation intéressante à suivre. Des mises en gardes, des illusions, du réconfort, une place à Oxford en jeu, des promesses, un amour; tout est présent pour être séduit!
Comment dire ? Une éducation est un chouette film, pas un chef d'oeuvre impérissable, c'est entendu, mais une jolie chronique de l'Angleterre pré-Beatles, finement troussée pour un plaisir immédiat de spectateur. Nick Hornby, Lone Scherfig, Carey Mulligan : c'est ce trio que l'on doit remercier pour le cadeau. Hornby, le scénariste, romancier britannique talentueux et spirituel (Haute fidélité) a conçu un récit malin, linéaire et qui fait mouche (les dialogues sont typiques du savoir faire anglais en la matière, entre ironie grinçante et cynisme joyeux). Lone Scherfig, dans la continuité de ses films danois ou américains (Italian for Beginners, Wilbur), met en scène avec fluidité et sobriété, pile dans le tempo idoine. La vraie révélation s'appelle Carey Mulligan : cette jeune actrice (nommée aux Oscars) est d'une justesse incroyable, ingénue ou résolue, elle rafle la mise haut la main. On la verra bientôt dans le prochain Oliver Stone et elle est pressentie pour le remake de My Fair Lady. De là à la comparer à Audrey Hepburn, il y a un pas que certains ont déjà franchi.
Une éducation c'est l'histoire de Jenny (Carrey Mulligan), brillante étudiante que ses parents veulent envoyer à Oxford. Cependant du fait de son jeune âge elle voudra avant tout découvrir les petits bonheurs de la vie et se laissera entrainer par un homme deux fois plus âgé que lui nommé David (Peter Sargsaard). Entre les valeurs conservatives de ses parents et le grain de folie de David, la jeune fille devra faire un choix essentiel.
Mise en scène par la réalisatrice danoise Lone Scherfig, une éducation se révèle être assez décevant. A commencer par le scénario affublé d'une morale douteuse et d'un happy-end on ne peut plus raté. La mise en scène est elle aussi beaucoup trop fragile pour en faire un bon film. Malgré son coté trop académique et son manque de fraicheur, une éducation possède certains qualités, à commencer par Carrey Mulligan tout bonnement étonnante dans son rôle, elle nous délivre un bel effort de composition. On ne sera cependant pas si enthousiaste sur Peter Sargsaard manquant de charisme et de présence. Le reste du casting reste néanmoins satisfaisant. La relation entre Jenny et David est plutôt réussie. Juste et discrète, Lone Scherfig dépeint leur relation en évitant totalement le pathos et le misérabilisme. Mais à trop vouloir se détacher de ses personnages et de leurs malheurs, on finit tout simplement par s'ennuyer. Il faut dire que ce coté froid couplé à un scénario très factice dans ses rebondissements entrainent forcement à un manque de rythme. La déception se fait donc sentir, une éducation est un film trop lisse pour plaire. On retiendra cependant la prestation de Carrey Mulligan.
Carey-ment féérique… Dans l’Angleterre victorienne post Beatles (1961), une jeune fille de 16 ans, élève brillante, prépare son concours d’entrée à la prestigieuse université d’Oxford. Dans cette Angleterre puritaine et austère, Jenny est en avance sur son temps et respire un profond espoir de liberté. Elle s’éprend d’un homme très libéré de 2 fois son aîné. Avant-gardiste jusqu’au-boutiste, va-t-elle plaquée des études prestigieuses pour une vie instable ? Plus qu’une comédie sentimentale, ce film décrit une Angleterre puritaine en train de se réveiller. La jeune génération annonce l’avènement de la liberté dont les relais seront « beatles », « kinks »,… Le sort peu enviable des femmes de l’époque se heurte aussi fortement au désir d’émancipation de la jeune Jenny. Ce film pose alors une question toujours d’actualité : l’éducation permet-elle de s’émanciper ? Existe-t-il des raccourcis pour obtenir plus rapidement sa liberté sans en payer le prix fort ? Lone Scherfig met en scène de manière assez classique les situations, son générique de début est une belle réussite ; mais elle parvient tout de même avec un sujet ressassé à nous happé dans cette histoire attachante. Elle capte aussi avec beaucoup de subtilité le désir de liberté de d’épanouissement qui caractérise le difficile passage à l’âge adulte. Malgré la gravité du sujet, elle sort un film drôle, léger et d’un grande finesse psychologique soutenue par des dialogues d’une intelligence rare. Passons au casting… Carey Mulligan (la jeune Jenny) est MONUMENTALE : une grande finesse de jeu et une palette d’émotion incroyable. L’adolescence, qu’elle joue, passe à chaque instant dans ses yeux ; entre force et désespoir… L’oscar de la meilleure actrice : pourquoi pas ? Quant à Peter Sarsgaard, il possède tout le charme de « l’éducateur » ; mais si derrière cet être si drôle, irrésistible et incroyablement bouillonnant de vie se cachait une cruauté terrible ? Chef d’œuvre…pourtant non… Le final, trop moralisateur et trop « happy end », n’est pas à la hauteur de tout le reste. Déçu par la fin. Parfois aussi quelques clichés offrent un raccourci maladroit. Un film à voir impérativement… Télérama : « Déclinaison anglaise de Lolita ? Détournement de mineure ? Pas tout à fait.(...) tout est subtil : (...) Carey Mulligan (...), bien servie par des dialogues pleins d'esprit, se transforme, à vue d'oeil, d'ado soumise en clone d'Audrey Hepburn. »
un film magnifique!!! le scénario est parfait! lorsqu'on est jeune, on veut peut être s'amuser, mais on se rend compte que l'école et le savoir sont des choses essentielles. La réalisation est parfaite également! que de bons plans! et des fondus entre chaque scène toujours très astucieux! et... le casting!!! parfait!!! Carey Mulligan est décidément l'actrice britannique à suivre!