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ferdinand75
549 abonnés
3 869 critiques
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3,5
Publiée le 19 janvier 2014
Un très bon film qui parvient parfaitement bien à restituer l' athmosphère et l'ambiance des 60's en Angleterre. Tout y est , un scénario intéressant qui nous décrit une JF, confrontée au monde encore très classique de l' Angleterre de ces années là. On voit l'aspiration à une vie nouvelle, moins fermée, l'arrivée de la jeunesse pop. Ses parents sont sympathiques mais restent convaincus que le choix des JF se résume à, soit faire des études , soit se marier tout de suite. L'histoire d'amour est finement dé acteurs sont tous retournement de situation est bien géré, et donne un deuxième souffle au film , et une profondeur nouvelle, cette JF gagne en maturité dans la souffrance et l'apprentissage. Tout cela magnifiquement réalisé.
Une oeuvre de qualité malgré l'absence de têtes d'affiches et un scénario à peine original. On y parle des dernières années du lycée, des troubles de l'adolescence, du désir de "s'en sortir" dans une petite ville de province, des relations parents-enfants, et...de vils séducteurs. Tout ceci avec une qualité "made in England" qui se caractérise par un casting parfait (l'actrice principale mérite d'être connue!), une reconstitution de l'époque (début des sixties) à laquelle ne manque pas un enjoliveur de jaguar, une "british touch of humour", un montage ultra classique dans le déroulement chronologique de l'histoire, une image et une bof pas foutage de gueule du spectateur (suivez mon regard!), bref de la belle ouvrage comme on en redemande et qui, parfois, nous repose. On pourrait toutefois reprocher à ce film de ne pas prendre en compte l'évolution du cinéma depuis 1960 et qu'il pourrait avoir été tourné à l'époque qu'il décrit (happy end compris).
"Une éducation" est le genre de film qui me fait douter de mes goûts de cinéphile : superbement écrit (par mon idole "pop", Nick Hornby), remarquablement interprété, à l'anglaise (la toute jeune Carey Mulligan, le vétéran Alfred Molina, grandiose…), subtilement mis en scène, voici un film qui a tout juste dans sa manière de conter une histoire complexe, entre rires et larmes, entre drame social et comédie légère, une histoire dont on ne sait pas très bien si elle est furieusement réactionnaire (la fourmi plutôt que la cigale), ou au contraire généreusement féministe dans sa manière de parler d'une époque où il était difficile à une jeune femme douée de trouver sa place. Et pourtant, pourtant, quelque chose en moi reste indiciblement réfractaire à cette conception d'un cinéma "d'artisan", un cinéma parfaitement exécuté, bien clos, par là-même indiscutablement asphyxiant. Peut-être cette impression de rigidité est-elle d'ailleurs voulue par Lone Sherfig, pour mieux illustrer l'époque ? En tout cas, il me reste ce sentiment que "An Education" n'est pas un film pour moi...
Peut-être que la découverte de Carey Mulligan a insufflé assez d'ondes positives pour ce joli petit film quand même assez loin des grands films romantiques avec la toute aussi espiègle Audrey Hepburn ou de la vague italienne des années 60. On s'attend à découvrir le pot aux roses mais l'ensemble manque cruellement de créativité pour éblouir le spectateur.
Une bonne surprise que ce petit film britannique indépendant, complètement original et semblant sortir de nulle part. D’entrée, on est séduit par un ton unique, une atmosphère propre, des comédiens qui jouent juste. On tombe surtout sous le charme de Carey Mulligan, actrice de vingt cinq ans, aux yeux de biche et aux longues jambes, épatante de naturel et de maîtrise, qui illumine le film de son sourire et de son charme irrésistible tout en étant totalement crédible dans la peau d’une jeune fille de seize ans. Tout est subtil, pudique et respire l’intelligence dans cette chronique familiale de l’Angleterre des années soixante, très justement repérée sans que rien ne « date », au sens péjoratif du terme. Le scénario, de l’écrivain britannique Nick Hornby, est remarquable d’inventivité, avançant par petites touches et ne se perdant jamais en route jusqu’à une fin en demi teinte qui nous laisse un goût un peu amer et nostalgique, celui de l’enfance enfuie et du passage à l’âge adulte dans un monde ouvert à toutes les espérances mais débarrassé des illusions naïves. Des musiques surannées (Juliette Gréco notamment, magnifique dans ses chansons sur Paris) viennent accompagner doucement cette jolie ballade, magnifiquement filmée par Lone Scherfig, cinéaste danoise de cinquante ans, ex-adepte du Dogme95, qui signe là une merveilleuse comédie, authentique et émouvante. Un film et un cinéma à découvrir de toute urgence.
J'ai vu un film... qui part du postulat que des parents aimants -et pas si amoraux que ça-, laisse leur fille de 16 ans succomber au charme vénéneux, d'un homme bien plus âgé qu'elle et qui l'emmène découvrir des univers nouveaux... Alors, certes, on suit cette histoire comme une tragédie qui va exploser... Et qui finalement, s'avère ténue, tenue et nue... Une tragédie bien simple, finalement... On a beaucoup de mal à cerner le personnage de Peter Sasgaard. On hésite sur les qualificatifs le concernant... On sent trop de "bon" gars, et même lorsqu'il évoque ses aspects plus sombre, on a du mal à le voir...Quant à ses minauderies d'adolescents avec le personnage de Jenny, on sent malgré tout un certain décalage... Carey Mulligan -Jenny- illumine le film de sa présence, et ses répliques sont fortes, font mouches, et rendent ce film assez sympathique. On la suit dans ses errements, et ses tâtonnements, et on voit sa personnalité poindre de ce drame, et sa fibre de femme dans l'Angleterre traditionnelle émerger.
C'est bien fait, on a droit à un bon casting et il y a suffisamment de passages intriguant pour aller jusqu'au bout mais au final il ne ressort pas grand chose de ce simple portrait d'une étudiante dont le coeur balance entre 2 choix de vie...
Parfois réjouissant, souvent cruel, Une Éducation fait partie de mes coups de cour en cette année 2010. Un conte de fée désenchanté qui met en avant le passage difficile de l'adolescence à l'âge adulte. La réalisatrice donne le ton juste et joue avec nos sentiments en passant subtilement de la comédie au drame et vis-versa. Côté acteurs, le casting est irréprochable avec en tête une Carey Mulligan resplendissante et pleine de fraicheur. On peut simplement regretter une fin évidente et un peu trop moralisatrice, avec un "Happy End" qui nous fait légèrement tiquer.
Film authentique, et très attachant. Le portrait d'une adolescente anglaise de 16 ans amoureuse d'un homme du double de son âge. Cette histoire n'est pas trop difficile à comprendre. Mais le personnage de l'adolescente nous fascine, nous électrise. Au final, cette histoire romantique est pas mal trouvée, mais ça reste bien loin de ce qu'on a imaginé d'une histoire beaucoup plus ouverte.
C'est un très bon film qui ne comporte, cependant, aucune surprise. Les acteurs sont excellents : Carey Mulligan est parfaitement crédible dans le rôle de Jenny, son père joué par Alfred Molina est très bon aussi, etc... Un seul reproche à propos du casting : Peter Sarsgaard, il joue très bien, mais il a plutôt l'air d'avoir 40 ans que 30... Le film pose de bonnes questions sur les perspectives d'avenir des jeunes filles de l'époque (étudier, oui mais pourquoi si c'est pour finir femme au foyer ?). Dans l'ensemble on passe un très bon moment, mais on ne vit pas une expérience de cinéma inoubliable...
Un conte de fée bien cruel pour une jeune étudiante pleine d'esprit dans l’Angleterre conservatrice des années 60. Le film est non seulement bien réalisé mais aussi doté de dialogues frais et percutants. Les acteurs sont excellents, avec Une Carey Mulligan à suivre, tant elle enchaine les bons rôles. Dommage que le film soit un peu trop sage et que la traditionnelle "happy end" soit de mise, sinon cela aurait été parfait.
Gros coup de coeur!! Enfin une morale qui en vaut la peine. tout étudiant en pleine remise en question ou en crise de rêve d'adolescent, à savoir vouloir plaquer et aller tenter sa chance je-ne-sais-pas-où-mais-partout-sauf-ici devrait le voir. Une Carey Mulligan géniale! Avoir!!
Un très beau petit film. Vu en VO et j'ai apprécié. Au delà du scénario qui peut apparaître comme peu original et qui est très prévisible, ce sont les acteurs qui tiennent le film de bout en bout. Carey Mulligan est splendide et son sourire égaye le film bien sombre dans ce temps nuageux anglais. Peter Sarsgaard (que j'avais bien aimé dans "In the Electric Mist") est lui aussi très bon, très charismatique pour ce rôle de gentleman "so british". La morale quant à elle est à prendre avec légèreté suivant les personnes, je la trouve un peu vraie mais aussi un peu stéréotypée. Un bon divertissement et un beau film.
An Education est l'histoire une jeune fille qui, aux prémices des années soixante et du vent contestataire et libertaire qui soufflera quelques années plus tard en Grande-Bretagne ainsi que dans le reste du monde, est en proie à un dilemme: s'émanciper à travers la réussite dans ses études au prix de nombreux sacrifices - ceci exigeant une certaine discipline et rigueur morale - ou mener la vie de bohême (version chic) auprès d'un homme beaucoup plus âgé qu'elle qui lui fera découvrir un monde dont elle ne soupçonnait à peine l'existence. Le film avait donc a priori tous les ingrédients pour faire quelque chose de délectable mais malheureusement, le scenario se révèle trop sage, trop convenu et trop univoque pour qu'il ne suscite un réel enthousiasme. On retiendra tout de même l'excellente prestation de Carey Mulligan qui nous charmera par son côté espiègle et délicat à la fois.
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3,5
Publiée le 23 octobre 2011
Prix du public à Sundance avec pas mal de nominations aux Oscars, "An Education" est une belle et première histoire d'amour adolescente avec un homme mûr! Un scènario inspirè par les mèmoires de la journaliste anglaise Lynn Barber et signè par Nick Hornby, pour le rècit d'initiation d'une audacieuse ingènue qui va dècouvrir la vie, perdre son innocence, et devoir choisir son existence...à une èpoque où les moeurs et les valeurs s'apprêtent à vivre une rèvolution! Dans une Angleterre rètrograde qui peine à entrer dans la folie des 60's, Peter Sarsgaard est remarquable en homme charmant à la sèduction discrète mais assumèe! Mais c'est Carey Mulligan, jeune anglaise inconnue qui retient surtout l'attention. Elle fait sensation dans son premier grand rôle d'ado amoureuse et fût même candidate à l'Oscar de la meilleure actrice en 2010. Capable de jouer l'ingènuitè adolescente comme la blessure profonde de l'amour brisè, elle suscite l'enthousiasme sur le tout Hollywood où tout le monde se l'arrache. "An Education" tire donc toute son ènergie de son traitement, la lègèretè de l'ècriture et son mèlange raffinè de comèdie et de drame! Un très beau film où les premiers èmois passionnès à Paris entre Jenny et David sont vraiment d'un doux romantisme...