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Aydrey
18 abonnés
277 critiques
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2,5
Publiée le 22 février 2009
Même si ce film est vraiment beau, je met a contre coeur 2 étoiles, il aurait put meriter beaucoup plus si François Ozon avait plus exploité Ricky et ses talents de voltige, ce petit ange n'est en effet pas assez present dans le film, et on s'attarde sur des moments inutiles ou on ne le voit pas. RIcky est vraiment charmant, ce petit bonhomme est trop mignon, dommage qu'on ne le voit pas assez ...
Décrit comme un film à part, Ricky n'a rien d'exceptionnel. Mis à part ce bébé ors du commun, le film traite de la famille et de l'évolution des relations de ces membres en fonction de l'arrivée d'un nouveau-né. Sujet déjà traité.
Un film fantastique, drôle, simple et émouvant, c'est une chose rare en France! Seul un réalisateur tel que François Ozon pouvait le réaliser avec sa finesse faussement naïve lui permettant de passer rapidement d’un réalisme social à un récit pittoresque frôlant pourtant le ridicule. Ce cocktail incongru peut parfois lui faire perdre sa crédibilité. Ce que j’aurais finalement préféré dans ce conte surprenant, c’est Alexandra Lamy qui est tout bonnement splendide.
Au ciné, en France, il est très rare de voir un film avec un traitement réaliste du fantastique. Celui ci étant là carrément réussi, ça serait dommage de passer à côté. C'est d'ailleurs d'autant plus intéressant que Ricky n'est pas le personnage principal. On s'intéresse à la famille qui vit l'évènement. C'est donc clairement l'impact du fantastique sur l'homme qui est étudié. Des portraits au final crédibles (mais assez conventionnels). C'est déjà du plus bel effet de voir un film pareil, à la limite du ridicule sans toutefois tomber dedans. Un exemple à suivre.
L'idée d'introduire le fanstastique le plus inexpliquable dans le quotidien le plus banal était séduisante à défaut d'être originale (Stephen King le fait depuis toujours) mais le film ne fonctionne malheureusement pas, la faute à un scénar trouvant vite ses limites et tournant en rond (dès que l'élément fantastique arrive en fait), à des scènes de vol totalement à la ramasse et à une symbolique lourdingue. Par contre, Alexandra Lamy est irréprochable.
3 étoiles pour l'originalité totale du scénario ! 3 étoiles pour l'interprétation d'Alexandra Lamy, de Mélusine Mayance et même du petit Arthur Peyret qui semble vraiment être fait pour le cinéma ! 3 étoiles pour l'ambiance du film, tout à fait réaliste, vivante, prenante et touchante.
Un film touchant, émouvant et fantastique... de finesse. Evidemment, à déconseiller aux fans de "Twilght". Il faut avoir plus de 16 ans pour apprécier. Ozon a osé: bravo!
Voilà un très bon exemple du concencus mou du cinéma français. Il faut encourager un cinéma de l'audace, mais sans se bercer d'illusion voire d'hypocrisie. Ricky est un film atypique de la production hexagonale, mais c'est avant tout un film fourre-tout, mélange de genres malhabile, oscillant bon gré dans un sens puis dans l'autre, sans jamais aller au bout de l'idée, effleurant et les personnages et l'histoire, provoquant ennui et commisération... La dythirambe de principe et de position n'est pas rendre service au cinéma français.
Film plutôt déconcertant. Les laudateurs y voient une superbe fable sur le deuil et s'émerveillent devant l'originalité du propos, les contempteurs s'y ennuient ferme et dénoncent l'historiette aux couleurs de l'outrance et même du ridicule. Qui suivre ? L'idée de base en vaut une autre, sauf à pouvoir suivre avec lisibilité les intentions du réalisateur. Or cette histoire de bébé volant laisse place à toutes les interprétations, sans qu'aucune prévale. Trop d'histoires = pas d'histoire, du moins pas d'histoire cohérente ?.... Restent de toute façon au crédit l'interprétation (surtout celle de la jeune Mélusine Mayance, qui provoque d'emblée l'empathie avec son personnage de petite fille perdue) et une exposition "sociale" du film très réussie.
Ricky est le premier film de François Ozon que je regarde. Le film est assez déroutant, mêlant avec un certain brio surnaturel et encrage dans le réel. Les effets spéciaux ne sont d'ailleurs pas franchement immondes et la musique donne parfois un aspect burtonien au film. Les acteurs font eux aussi une belle prestation, que ce soit Alexandra Lamy dans un rôle peu habituel, Sergi Lopez ou la petite Lisa. Le problème c'est que les 1h30 de films passent très lentement, compte tenu du récit assez mineur. La fin ne m'a d'ailleurs pas particulièrement emballée. Donc pas mal mais sans plus, surtout qu'Ozon arrive tout de même à réaliser des scènes intelligentes et riches en symboles.
La première scène du film, court flash-forward, éclaire singulièrement la séquence de fin. Mis à part cette particularité, Ricky nous propose un récit linéaire pontué d'élipses. Capable du bon (Les amants criminels, Sous le sable, Le temps qui reste) comme du moins bon (Huit femmes, Swimming pool) Ozon nous propose un récit singulier, non seulement en incluant un facteur fantastique dans son histoire, mais surtout en choisissant un traitement réaliste de cette confrontation. Ainsi suit-on Katie dans son quotidien, entre l'usine, sa fille et son HLM, mère lambda dont le portrait juste et sensible ne verse jamais dans le misérabilisme. En tenant jusqu'au bout ce parti pris, et ce même lorsque le quotidien déraille (Katie s'adapte finalement à ce qui lui arrive) Ozon assume pleinement la singularité de son film. Ainsi Ricky devient-il une sorte de conte social sur la maternité, la différence, l'amour, sans que toutes les clés de compréhension nous soient données. Cette relative opacité du sens à donner à l'histoire, ne nous empêche cependant pas de la suivre avec plaisir tant l'empathie avec les personnages principaux, et principalement Katie, fonctionne. Il faut évidemment souligner le choix judicieux d'Alexandra Lamy pour interpréter cette femme ordinaire confrontée à l'extraordinaire. Juste de bout en bout, à la fois terrienne et lumineuse, profondément touchante dans sa capacité de mère à protéger puis accepter que son enfant ne lui appartienne pas, c'est elle qui porte le film. A ses côtés, Sergi Lopez est parfait comme à son habitude, et la très jeune Mélusine Mayance très juste dans un rôle plus difficile qu'il y paraît. Ricky est un film devant lequel il faut se laisser porter sans forcément chercher à trouver un sens précis à l'histoire qu'on nous raconte. En se permettant un traitement inhabituel dans son cinéma, et dans le cinéma français tout court, en juxtaposant cadre réaliste et intervention fantastique, Ozon réussit à maintenir le cap.