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    Ricky
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    Hotinhere
    Hotinhere

    548 abonnés 4 955 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 décembre 2022
    Un conte fantastique troublant qui paradoxalement, peine à prendre son envol par le traitement bancal de son récit.
    GodMonsters
    GodMonsters

    1 295 abonnés 2 645 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 mai 2017
    Un film qui n'a rien de marquant.. heureusement qu'il se laisse suivre, et que le casting est plutôt bon (surtout Alexandra Lamy).
    velocio
    velocio

    1 300 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 août 2011
    François Ozon tourne beaucoup, sans doute trop. C'est pourquoi certains de ses films sentent la précipitation, un peu comme lorsque le gouvernement Sarkozy s'attaque à l'ISF ou essaye d'enrayer la spirale négative dans laquelle il a plongé la France depuis 4 ans. Dans "Ricky", il y a donc des tas de "détails" qui ne tiennent pas la route. Cela étant, le film n'est pas désagréable. il doit beaucoup à l'ensemble de la troupe, Mélusine Mayance et Arthur Peyret y compris.
    ffred
    ffred

    1 695 abonnés 4 018 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2009
    ...film prenant, sorte de drame social teinté de fantastique, réflexion sur le couple, la famille, la difficulté d'être parents et sur la différence, ou comment vivre avec, que ce soit dans la cellule familiale ou vue de l'extérieur. Même si au final cela n'a rien à voir, j'ai un peu pensé aux films des frères Dardenne. Des personnages un peu paumées à qui il arrive une chose extraordinaire et qui ont du mal à le gérer et à vivre avec. La mise en scène est sobre, sans appuyer trop sur les effets fantastiques et les effets spéciaux tout court. On assiste à quelques scènes fortes, d'autres très tendres ou plus poétiques, et même si on sait ce qu'il arrive à Ricky, on ne sait pas jamais pourquoi, rien n'est expliqué mais on repart, tout en étant, à l'image de Katie, rassuré. Chacun avec sa propre explication, ses doutes ou ses questions. Le réalisateur a eu bien raison de vouloir imposer Alexandra Lamy, elle est formidable. Comme elle l'a dit un peu partout pendant la promotion, dur de changer d'étiquette en France. Elle y est enfin arriver, et gageons que cela devrait lui apporter d'autres rôles tout aussi intéressant, à l'inverse de toutes les comédies sentimentales insipides qu'elle a jusqu'ici tournées. Sergi Lopez est égal à lui même, et comme souvent très juste. Le jeune actrice qui fait la petite fille est elle aussi très convaincante. Même le bébé Ricky a une super bouille. François Ozon confirme une fois de plus sa singularité dans le cinéma français. Il n'a jamais fait deux films qui se ressemblent. A chaque fois différents, à chaque fois prenant, à chaque fois plein d'émotion(s). Une fois encore, une œuvre forte, atypique, surprenante. Un mélange de genres qui n'a pas peur du ridicule et qui au final touche et reste dans la mémoire. Une belle ligne de plus à la filmographie d'un des réalisateurs français les plus doués.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 145 abonnés 5 126 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mai 2015
    Finalement ce film est un "espoir social" plutôt qu'un drame. Il faut voir comment la vie de cette femme s'est enrichie et transformée. On déplorera quelques lourdeurs qu'Ozon aurait pu éviter, mais c'est surtout pour garder le pied dans la réalité qu'elles sont là. Car ce bébé est plausible, il donne des ailes à l'espoir. Surtout avec cette fin complètement éthérée et qui vient sublimer le film.....Moment de grâce.....
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 janvier 2021
    « Ricky » de François Ozon (2009) est une histoire d’amour. Katie (Alexandra Lamy) travaille à la chaîne dans une usine de produits chimiques et elle élève seule dans un tout petit appartement de banlieue, sa fille Lisa (Mélusine Mayance très convaincante), âgée de 7 ans, avec laquelle elle est très liée. Bouleversant cette routine, Katie rencontre Paco (Sergi López) mal accepté par Lisa, mais un bébé naîtra avec des ecchymoses au niveau des épaules puis des tuméfactions. Katie pensant que c’est Paco qui bat son fils, celui-ci quitte l’appartement.
    La vérité (malheureusement révélée par la bande annonce +++) est tout autre car on bascule dans le fantastique puisque Ricky a en fait des ailes qui poussent. Via une scène dans un supermarché où Ricky vole (scène un peu lourde car trop longue) qui est reprise par les réseaux sociaux, Paco va revoir Katie et moyennant monnaie pour acheter un appartement plus agréable pour tous, elle acceptera les demandes des médias pour voir cet enfant « extraordinaire » … mais Ricky de s’envoler et de disparaître au-dessus d’un étang. Katie désespérée tente de se noyer mais son fils lui apparaîtra, heureux tel un ange. Katie et Paco se rapprocheront de Lisa et c’est maintenant Paco qui la conduit à l’école en mobylette (à l’opposé d’une des toutes premières scènes). Et dans la dernière scène Katie attend sereinement un nouvel enfant, un autre enfant extraordinaire comme Ricky ou tout simplement l’enfant d’un amour partagé ?
    Pour ma part, je ne fais pas de lien avec les produits chimiques que Katie manipule et un effet mutagène. Ricky est pour moi le symbole d’une vie heureuse – libre – que désire Katie embourbée dans sa vie de tous les jours et la triste banlieue où elle habite. Comme Ricky, elle échappera à ce destin tout tracé d’où le bonheur qui se dégage de la dernière scène où l’amour est vraiment présent.
    Bien que filmé de façon linéaire sans fioriture, c’est un film profond sur la différence (cf. le conte « Le vilain petit canard » d’Andersen) et sur l’amour partagé.
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 octobre 2012
    Pour notre plus grand bonheur, le cinéma nous a habitué à accepter les phénomènes étranges, que ce soit un homme qui rétrécit, un garçon dont les cheveux deviennent verts, une vestale de la chasteté qui découvre que son vagin est denté, ou encore un homme dont la vie se déroule à rebours ; alors, un bébé ailé, pourquoi pas ? A la vision de la bande-annonce et à la lecture du synopsis, je m'étais juste demandé s'il y avait matière à un film complet au delà de cette situation de départ.

    C'était oublier la malice et le savoir-faire de François Ozon, et son goût pour les fausses pistes et les questions laissées sans réponse. Le film commence par un plan fixe, serré sur le visage sans maquillage de Katie, qui explique sa détresse à une assistante sociale hors champ, en évocant le départ du père et les difficultés qu'elle a avec ce bébé "un peu difficile". Puis l'intertitre "Quelques mois plus tôt" laisse entendre que c'est ainsi que se termine l'histoire... Première fausse piste.

    Ensuite, il joue brillament du décalage entre la banalité de ce qu'il nous raconte, et les légers décrochages qui font déraper le récit aux frontières du fantastique. La rencontre entre Katie et Paco, attirance au premier regard, malgré la blouse, la charlotte et le masque, accessoires au summum du tue-l'amour. Puis le premier coup tiré dans les toilettes, plan fixe avec juste le son, avant le dernier verre, et même avant le premier ; peu après, l'évanouissement de Katie de retour sur la chaîne, comme s'il se passait déjà quelque chose de brutal dans son corps, ce qu'elle évoque plus tard inconsciemment quand elle dit à Paco "Ce qui s'est passé, c'est un accident".

    Le choix même de Sergi Lopez va dans cette direction inquiétante ; sous le masque de la normalité, comment ne pas évoquer la perversité d'Harry ou la brutalité conjuguale du Capitaine Vidal ? Les remarques de Katie sur sa pilosité et sur ce côté animal qui l'attire ne sont-elles pas des indices, repris quand elle l'évoque au médecin qui l'interroge sur des événements particuliers qui pourraient expliquer la singularité physiologique de son fils.

    Et puis, il y a Lisa, qui apparaît dans le film en réveillant sa mère et en lui reprochant "Dépêche-toi maman, on va encore être en retard", adulte miniature encombrée d'une mère puérile, qui à 7 ans prépare le petit déjeuner et donne le biberon ; Lisa au regard intense qui s'attarde sur les oiseaux, qui apparaît déguisée en fée avec des ailes en tulle, et qui dévore l'aile du poulet en regardant fixement son petit frère. Lisa dont on peut se demander si elle est une jeteuse de sort, ou si elle a simplement rêvé l'histoire, et qui est interprétée par la frêle Mélusine (malice encore de Ozon de l'avoir déguisée en fée ?) Mayance qui impose une présence impressionnante pour son jeune âge.

    Alexandra Lamy a eu une vie avant "Un gars, une fille", notamment au théâtre où elle a interprété le répertoire classique. Dans "Ricky", elle donne corps à cette femme à la fois infantile et mère louve, alternant fragilité et obstination, reproches et culpabilité. A partir du moment où apparaissent les ailes de Ricky, montrées avec une précision anatomique qui rappelle Cronenberg, le film aurait pu basculer dans le ridicule, d'autant que François Ozon ne recule pas devant la rupture de tonalité avec la scène du supermarché. Mais la finesse du jeu d'Alexandra Lamy et de sa jeune partenaire donne de la crédibilité à l'impensable et renforce l'ambiguité parfois dérangeante qui envahit le spectateur.

    Bien loin de l'académisme d'"Angel", Ozon retrouve sa capacité à utiliser avec intelligence le langage du cinéma, aux antipodes des chichis à la mode. Il lui suffit de montrer Lisa qui part à l'école en bus, parce que cette fois c'est Paco que Katie emmène sur son scooter, pour qu'on comprenne le sentiment d'abandon de la première née. Il explique dans une interview : "En tant que spectateur, j'aime être actif au cinéma. J'ai donc tendance à faire en sorte qu'il y ait une interaction entre le film et le spectateur. Quand il y a des ellipses, un travail sur la forme, le public se pose des questions. Le cinéma reste un terrain d'expérimentation, où l'imaginaire du spectateur doit aussi fonctionner". C'est cette liberté laissée au spectateur qui a dérouté certains critiques ; c'est précisément cette liberté, que l'on retrouve par exemple dans l'interrogation qu'on peut avoir sur la scène de la fin, qui fait pour moi tout l'intérêt de ce film courageux dans une production française bien frileuse.
    http://www.critiquesclunysiennes.com
    g0urAngA
    g0urAngA

    81 abonnés 1 735 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 août 2010
    Un film sobre et plutot bien réalisé. Lamy et Lopez sont convainquant. Malheureusement le film se perd dans plusieurs genre, passant de la comédie au drame en passant par le fantastique. L'histoire n'est pas assez etoffée et bon nombre de questions restent en suspens à la fin du film. Ricky aurait pu être follement original si il avait bien été traité. Dommage !!!
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 août 2012
    On aurait aimé, à la vision de ce film, plus de folie, d'imagination, une interprétation moins lisse d'Alexandre Lamy, l'invention d'un nouveau genre (l'intrusion du fantastique dans le réel), une caméra subjective à la place du bébé et alors sa vision du monde aurait été novatrice et finalement qu'on puisse dire que Ricky est empreint d'une inquiétatante étrangeté. Sur un thème similaire, et ils l'ont déjà prouvé, Spielberg, Dante, Shyamalan et aussi Bill Plympton (voir l'homme ailé dans Des idiots et des anges), ont pu faire des merveilles. Il manque une vraie folie à Ozon dans ce film qui reste très plat, voir ennuyeux. La première demi heure, où il ne passe rien est assez intéressante (voir la lugubre banlieue) et Sergio Lopez est très bon.
    Linihila
    Linihila

    49 abonnés 620 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 février 2009
    Une étoile pour le bébé Ricky, mais difficile de mettre plus. J'avoue avoir été troublée par les critiques des spectateurs qui ont aimé ce film. Certaines sont vraiment fines et intéressantes... Malheureusement, je n'ai trouvé aucun intérêt à ce film, à part le bébé qui étrangement joue très bien ;) C'est impressionnant ; je ne sais pas comment Ozon a fait, mais bravo. Pour le reste, c'est long, creux, ennuyeux... 1 heure le temps que les ailes poussent, des personnages pas passionnants... Les acteurs sont assez bons et ça fait plaisir de voir Alexandra Lamy dans un rôle différent, mais c'est très loin d'être suffisant...
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 328 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 juillet 2010
    Au moins ne pourra-t-on pas lui reprocher cela à l'ami Ozon : ses films ont toujours une touche bien définie et très personnelle. Seulement voilà, ce "Ricky" ne fait que broder des commodités sur un ton très pataud. D'ailleurs, il faudra attendre des plombes avant de voir apparaître le fameux Ricky - personnage éponyme du film - et qui, au lieu de créer un regain d'intérêt, contribue plus à couler le film tant cette intrigue n'a finalement que bien peu de sens par rapport à sa façon de traiter cette histoire. Bref, même s'il ne faut pas nier qu'il y a dans ce nouvel Ozon un certain savoir-faire et une honnêteté louable, "Ricky" ne parvient pas à s'affranchir de ces deux fardeaux de la réalisation ozonienne que sont la platitude du récit et l'ennui.
    norman06
    norman06

    345 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 février 2009
    Ozon nous revient en grande forme avec ce récit jubilatoire qui lui permet de retrouver l'univers fantastique de "Sitcom". Commencé comme un drame social à la Dardenne, le film dévie vite vers l'étrange, avec une économie de moyens étonnante.
    dahbou
    dahbou

    204 abonnés 2 186 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 février 2010
    Ozon ose et prend des risques avec un conte fantastique sur un nourrisson ailé (!!) ce qui dénote assez dans le morne paysage cinématographique français. Si cela est une qualité indéniable, Ricky ressemble quand même énormément à un pauvre téléfilm avec une photographie digne des meilleurs épisodes de l'inspecteur Derrick. Mais ce n'est pas tout il copie aussi le rythme des aventures du plus célèbre flic Allemand, certains passages sont interminables et d'un ennuie mortel. On se rend compte rapidement que le film ne raconte absolument rien et oublie complétement son sujet..
    Cinephille
    Cinephille

    155 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 février 2009
    Films curieux et somme toute assez intéressant par les registres qu'il mélange ; le réalisme de la vie pas drôle d'une ouvrière élevant seule sa petite fille, celui de la difficulté de se retrouver avec un enfant différent mais aussi la metaphore qui se déploie (comme les ailes de Ricky) au fur et à mesure du film. Il y a souvent chez Ozon ce mélange de trivialité de la vie et d'un niveau moins prosaïque, plus philosôphique, plus de l'orde du conte. La "performance" d'Alexandra Lamy est en effet à saluer. Le personnage de la petite fille très bien incarnée est également très intéressant, d'autant plus qu'il représente la personnalité d'Ozon selon les dires mêmes de clui-ci. Le film réussit également à ne pas tomber dans le ridicule ou le pathos ce qui est aussi à noter.
    Fabrice G
    Fabrice G

    116 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 août 2010
    Le dernier film de François Ozon est une curiosité qui mélange habilement le drame social familial au fantastique. L’autre atout majeur de ce film c’est bien sûr l’incroyable habileté d’imposer un casting inattendu en faisant se rencontrer 2 acteurs venus d’univers différents : Le toujours très bon Sergi Lopez et la révélation Alexandra Lamy dans un rôle loin des mièvreries qu’elle a l’habitude de faire et qui se révèle impeccable ici et très crédible en mère désemparée. L’histoire, c’est celle de Katie qui vit avec sa fille Lisa (merveilleuse Mélusine Mayance) en cité et qui va rencontrer sur son lieu de travail le ténébreux Paco avec qui elle va vite commencer une relation amoureuse. De cette liaison, naîtra Ricky, un enfant pas tout à fait ordinaire… A la fois métaphore sur la différence et douloureuse histoire de famille, Ricky est une vraie réussite, une sorte d’ovni dans le cinéma français qui prouve la formidable habileté d’Ozon à raconter des histoires (même si ses films ne sont pas tous aussi réussis). L’ensemble baigne dans une bande son magnifique et une mise en scène de qualité permettant à ce film d’imposer un style radical qui pourra en laisser certain sur le carreau. D’autant plus que ce film est des plus troublant dans son dénouement optimiste alors qu’il débute sur un court flash-forward des plus dramatique. Un très beau film à découvrir !
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