Derniers Avis sur Amazonia, l'esclave blonde

Dans la même veine que Cannibal Holocaust, dont il ne peut que souffrir de la comparaison. L'ensemble se tient mais manque d'inspiration.

quel ennui ...montre des paires de seins comme choix cinematographique devait suffir a l'epoqué,
mais malheuresement entre temp abdellatif kechiche est passe par là...

L'actrice principale nous narre, lors d'un procès, sur un rythme somnolent, son expérience avec une tribu d'autochtones, et le pourquoi du comment, elle s'est retrouvée a tuer sa tante et son oncle. Du coup cela donne quelques passages épiques, ou l'on apprend au final que ces fameux indiens spoiler: sont en fait allergiques a la violence. Et qu'on se remémore que lors de combat entre eux, ils se decapitaient.
Bref, faut pas chercher trop loin.

Amazonia l’esclave blonde est, sur le papier un nanar en puissance. Acteurs méconnus et aux parcours au mieux douteux, au pire inexistants, titre racoleur parfois appelé Cannibal Holocaust 2, la finesse de Prosperi à l’écriture, bref, ça promet ! Et finalement, et bien ce n’est pas si mal du tout !
Au casting donc, une seule actrice qui a vraiment des références si l’on excepte quelques seconds rôles comme Andra Coppola : Elvire Audray. Bon certes, ses références sont douteuses, avec notamment Ironmaster, mais enfin, elle a déjà un petit parcours, et ici elle livre sûrement sa prestation la plus intéressante, portant le rôle principal avec efficacité. Elle a du charme c’est certain, elle convainc dans la peau d’un personnage pas simple, et finalement elle emmène le film avec dynamisme et sérieux. A noter qu’Elvire Audray est malheureusement décédée prématurément, sans avoir vraiment la carrière qu’elle pouvait espérer, car elle est loin d’être quelconque, même dans ce genre de petite prods.
Le scénario n’a rien de spécialement marquant : séances de torture, quotidien un peu racoleur d’une tribu (baignade…), ethnologie plus ou moins inspirée, stock-shot divers, Amazonia reprend les codes du film de jungle italien, en se montrant un peu plus soft cependant, mais il faut s’attendre à du métrage violent malgré tout. La bonne idée du métrage, et ce qui m’a à mon sens le plus convaincu, reste l’approche plus subtile des indigènes que proposent le métrage, et la relation particulière qui se noue entre l’héroïne et le chasseur Umukai. Ça apporte une touche particulière au métrage, et j’ai trouvé que cette finesse supplémentaire donner toute sa saveur au film.
Niveau réalisation c’est honnête. La mise en scène est correcte, même si le réalisateur n’a pas la force évocatrice d’un Deodato, les décors sont acceptables, même si on se sent clairement moins dans la jungle que dans Cannibal Holocaust par exemple, et la photographie, claire et lumineuse est plutôt agréable à l’œil. Qualitativement ce n’est pas forcément le haut du panier du genre, mais ça se laisse voir sans déplaisir, avec une bande son du même niveau, pas exceptionnelle mais passable. A noter quelques bons effets horrifiques, bien répartis dans le métrage.
En fait Amazonia est à l’évidence un film d’exploitation, mais cela ne signifie pas que c’est mauvais. Du moment que ça en donne pour son argent, et c’est le cas de ce Amazonia, qui, en dépit de ses défauts un peu récurrents partout, comme souvent avec le cinéma bis italien, reste accrocheur et généreux. 3.

Un petit film de série Z, mais qui a quand même beaucoup de charme et suscite un certain intérêt. Du fait de son époque (années 80), il jouit d’une certaine liberté de ton, et frôle parfois le politiquement incorrect. L’aventure de cette jeune fille anglaise de bonne famille qui visite sa famille au confins de l’Amazonie puis se fait enlever par une tribu sauvage d’ Indiens est assez amusante. Les bons sauvages ne sont en effet pas encensés ou idolâtrés . Certaines coutumes apparaissent tout à fait crédibles et intéressantes, et on peut supposer le film bien documenté sur le sujet. La séparation des hommes et des femmes , l’attribution des rôles dans la collectivité, , les mythes du guerrier, le processus de dépucelage des jeunes vierges par des matrones , les femmes menstruées isolées en haut des arbres, constituent une somme d’information intéressante. Il y aussi les images animalières un peu cruelles de guépard qui dévorent des antilopes , ou des petits singes, que l’on ne montrerait plus aujourd’hui. Quelques scènes un peu « gore » aussi dans les combats mettent du piquant au récit. Le film est à mi-chemin entre le documentaire et le récit initiatique. On ne s’ennuie pas , et la réalisation est assez soignée.

très beau film ou se mêlent romance, paysages magnifiques, intrigues et un aperçu des cultures autochtones. Le tout accompagné d'une belle musique. A voir et à revoir.

Série Z fauchée loin des débats philosophiques du premier opus.
Ici, point de polémiques, point de crédibilité. C'est plutôt, Alice aux pays des ploucs de la jungle.

C'est un nanar, très fleur bleue au fond, et le réalisateur fait tout ce qu'il peut pour nous faire croire que cette histoire est vraiment arrivée. Amateurs de cannibales, passez votre chemin, il n'y a rien à voir,les scènes"gore" sont rares et assez mal faites; les indigènes, (coupeurs de têtes), sont bien épilés et l'héroïne tombe sous le charme de l'un d'eux, (auquel elle parviendra même à apprendre quelques bribes de sa langue natale!) Au moins, dans ce film, qui est assez distrayant malgré quelques longueurs, on n'a pas droit (et c'est heureux), à des scènes atroces de tueries d'animaux, les seules scènes animalières étant des stock-shop, tirées de films animaliers, maladroitement insérées dans le film. A voir une fois, par curiosité

Étonnement c est pas aussi mauvais que je le pensais. Bien entendu c est loin d être un chef d oeuvre mais dans ce genre de chose j ai vu bien pire...c est quand même pleins de longueur ou il ne se passe pas grand chose. Pour ceux qui aiment les films de cannibale.

Amazonia, L'Esclave blonde (1985) est basée sur des évènements réels et le film se déroule en forme de flash-back, dans lesquels l’héroïne (la survivante) explique en détail ce qui s’est passé. Capturée en Amazonie par une tribu d’indigènes, ses parents se retrouvent décapités et elle, prise comme trophée. Durant tout le film, elle n’aura de cesse de se justifier sur ses intentions et sur ce qui a bien pu se passer au sein de cette tribu. Entre les rituels, les tortures, les différentes rencontres, l’œuvre de Mario Gariazzo captive aisément, mais abuse de niaiseries et n’hésite pas à en rajouter avec l’amourette entre la captive et un indigène. Ajoutez à cela le charme de Elvire Audray et une B.O particulièrement irritante !
Un Bis Italien dans la lignée de Cannibal Holocaust (1981), mais qui ne lui arrive pas du tout à la cheville.