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Louis Lucas (romancier)
8 abonnés
119 critiques
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3,5
Publiée le 26 mars 2016
Productrice, actrice, chanteuse, Drew Barrymore a exercé bien des métiers dans le cinéma mais n'avait jusqu'à présent jamais réalisé elle-même. C'est chose faite depuis janvier 2010 et la sortie dans les salles de "Bliss", son premier long-métrage où elle dépeint le parcours d'une adolescente décalée qui va trouver sa voie dans le sport violent dans lequel elle excelle. Adapté du roman "Whip it" de Shauna Cross qui signe d'ailleurs le scénario, "Bliss" se déroule dans le milieu du roller-derby, un véritable sport. Celui-ci a influencé le film "Rollerball" de Norman Jewison et de manière générale l'imaginaire artistique populaire à l'instar du manga "Gunnm" de Yukito Kishiro. Avec une bande-son composée exclusivement de groupes majeurs de la scène indie américaine - Kings of Leon, The Breeders et consorts - et un casting royal, ce premier film de Drew Barrymore distille une énergie à un scénario qui ne fait pourtant pas dans la dentelle. Imaginez un peu Ellen Page, la révélation de "Juno", la "vétérante" Juliette Lewis qui retrouve un rôle hargneux comme on les aime et bien entendu spoiler: Drew herself dans un rôle de trentenaire déjanté en mini-shorts sexy, occupées à composer des techniques - de temps en temps - et à distribuer des mauvais coups - régulièrement - pour espérer se hisser dans le haut du panier de la ligue texanne et vous aurez grosso-modo un bel aperçu de ce qui vous attend. On peut bien entendu arguer que le film n'évite pas quelques idées un brin convenues comme spoiler: la relation amoureuse entre Bliss et un jeune rockeur, la pression écrasante d'une mère largement autobiographique pour la cinéaste et surtout la volonté d'une jeune femme d'évoluer dans un monde marginal que ses parents ne comprennent pas et rejettent. Il y a également la meilleure amie, enthousiaste au départ qui va progressivement s'éloigner et le gars qui rend service pour couvrir notre héroïne qui finira immanquablement dans les bras de la meilleure amie de celle-ci. Mais qu'importe tout cela étant donné que le résultat est un excellent divertissement, que plusieurs des seconds rôles sont des personnages hauts en couleur à commencer par l'entraîneur de l'équipe ou le commentateur des rencontres - qui peinent tous deux à séduire la moindre fille - ou que les noms de scène des patineuses sont d'habiles jeux de mots dont voici un échantillon : Bloody Holly, Trashley Simpson, Iron Madone ou Maggie Grabuge. Ajoutez à cela que l'ensemble des acteurs a subi un entrainement intensif afin d'apprendre à patiner correctement et il vous sera bien difficile de ne pas risquer un œil sur cette comédie sportive pleine de punch que je vous recommande chaudement, si ce n'est juste pour le plaisir de retrouver la déjantée Drew Barrymore devant et derrière la caméra, d'admirer le joli minois d'Ellen Page ou de savourer le plaisir des retrouvailles avec Juliette Lewis. Tous ces arguments sonnent un peu masculins, j'avoue, pour ma défense, l'image émancipée et moderne que le film donne des femmes devrait également séduire les spectatrices.
Adaptation du roman"Whip It" de Shauna Cross et 1ère réalisation de Drew Barrymore. Le personnage de Bliss nous montre une adolescente qui voudrait se démarquer,s'émanciper,se libérer du joug de sa mère dominatrice qui a fait un chemin tout tracé pour notre héroïne. A travers l’univers du roller derby Bliss se découvre et à travers sa double vie murit et se trouve confronter à de multiples choix aussi bien dans sa vie que dans le sport. Un film sur l'adolescence et passage à l'age adulte,mais aussi sur le fait de s'imposer et assumer ses choix même quand ils ne plaisent pas. Des débuts prometteurs pour Drew Barrymore en réalisatrice.
Bouzi Bouzouf aime « Bliss » de Drew Barrymore, l'une des femmes les plus sensuelles et excitantes qui existe, dont certaines des photos coquines ont provoqué plus d'une fois l'éclaboussement instantané du string de Bouzi (oui, Bouzi Bouzouf ne porte que des strings comme sous-vêtement). « Bliss » est en quelque sorte l'« Invictus » féminin. Sauf que les matches de rugby sont remplacés par des courses en patins à roulettes où les participantes se rentrent méchamment dedans pour remporter la victoire (les surnoms des compétitrices sont à mourir de rire : Jabba the slut, Iron Madone, les soeurs Manson, etc.), et les intermèdes politiques durant lesquels Nelson Mandela oeuvrait pour trouver une nouvelle voie à l'Afrique du Sud, par des intermèdes quotidiens où une adolescente, sorte de Daria en chair et en os, oeuvre pour trouver, dans un bled paumé, une nouvelle voie existentielle entre une maman étouffante et un papa en retrait. Pour être franc, les comédies adolescentes ne sont pas le genre de spectacle dont raffole Bouzi Bouzouf, mais il faut noter que celle-ci n'est jamais trop lourde ni trop excessive dans le sentimentalisme (exceptée une scène dans une piscine assez ridicule). Si Bouzi a souhaité voir « Bliss », c'est surtout pour Ellen Page, qui joue le rôle-titre, jeune femme qu'il adore et dont le paradoxe est intéressant : dotée certainement du plus beau visage féminin au monde, cette fille est pourtant dépourvue de la moindre sensualité. Elle est comme une statue grecque : on admire sa beauté parfaite mais elle ne fait naître aucun penchant luxurieux (c'est la raison pour laquelle le pitch de « Hard Candy » ne tenait pas : un homme, aussi pervers soit-il, ne peut pas désirer Ellen et vouloir se la taper). Bref, si Bouzi voulait mater « Bliss », c'était pour voir notamment si Ellen, 22 ans pendant le tournage, était devenue une vraie femme pouvant titiller la libido. Ben toujours pas. On verra ce qu'il en est dans « Inception », qui sort mercredi prochain.
Film sympa qui ,e prend pas la tête, un peu cliché avec notamment l'éternel "deux événements auxquels le perso principal doit assisté tombent le même jour", mais c'est agréable à regarder, plutôt drôle et porté par de bonnes actrices. La relation mère-fille est intéressante est bien retranscrit à l'écran et le fait de voir des filles un peu badass est plutôt cool !
Marrant, légèrement original. Mais ou est passé notre D. Barrymore? Un rôle qui lui colle pas a la peau. Soit elle est sérieuse soit complément barre mais pas un entre deux comme ici... Mais bon je l'aime qd même.
Bliss de Drew Barrymore. Un bon petit film sympathique, on ne s'ennuie pas. c'est le principal ! Ellen Page est pas mal. C'est cohérent, ça suffit pour me convaincre de suivre jusqu’à la fin.
Bliss, un univers vu et revu, typiquement américain; cet univers lassant de filles qui travaillent dans un petit fast-food en pleine campagne. Des concours de beauté, d'une répugnance habituelle. Une histoire d'amour d'adolescants à la sauce holliwoodienne. Un compétition de roller aux allures de concert de rock. Bref, l'histoire est en soi si habituelle qu'elle nous endort un peu. Mais la poésie est parfois là; associé à un récit réaliste. Une actrice très charmante. On est loin de "Juno" mais le film est plaisant.
Drew Barymore raconte ici l'histoire d'une adolescente qui échappe à la vie tracée de galas en concours de beauté que lui a concoté sa mère, pour se lancer dans le roller derby, hobby plus dangereux et moins féminin.
Le film bénéficie de l'interprétation magnifique d'un casting presigieux composé entre autres de Drew Barymore, Kristen Wiig, Juliette Lewis et bien sûr Elle Page. A leur côté, les moins connus Marcia Gay Harden et Daniel Stern tout aussi bien les parents de Bliss.
Malheureusement cette interprétation très réussie ne permet pas au film de passer au-delà de son plus gros travers: c'est que l'essor du roller-derby féminin au Texas, on s'en fout. A côté de ça Barymore offre assez maladroitement une histoire d'amour secondaire, voire anecdotique, à son perssonage principal mais il n'en reste pas moins que c'est un film sur le roller qui aborde la crise d'adolescence de manière assez classique: Maman m'étouffe Je découvre un moment de complicité avec Papa Je pète les plombs Je m'excuse Papa dit à Maman de me laisser vivre.
Au final, ce film est une comédie adolescente sans fond et partageant de (trop) nombreux points communs avec "Joue la comme Beckham" mais dont l'inteprétation sublime permet de passer un bon moment
Film très sympathique même si le coté " film pour ado reviens trop souvent " Ellen page est encore une fois remarquable même si pour ce film le talent n'est pas forcément reconnue. Histoire qui reprend les clicher d'histoire d'ado, mais sans forcément aller dans le clicher. Film a voir pour les amoureux du genre !!!
une bonne petite commédie qui nous fait passer un bon moment!! on est plongé dans l'amérique profonde à la manière de little miss sunshine et on suit les mesaventures adolescentes de elen paige avec plaisir!! en tout cas bizzarement, en sortant de la salle, on a envie de faire du patin et de se faire tatouer lol !!!!
Apparaît comme un film pour ados, mais grâce aux actrices,surtout Ellen Page qui décidemment va devenir, si ce n'est déjà fait, une grande actrice (aussi par ses choix car elle sait bien mélanger les blockbusters et les fims indés intéressants ... ). Alors ça se laisse regarder, c'est sympa, sans plus.
Pour un premier film en tant que réalisatrice, Drew Barrymore s'est sort plutôt pas mal. C'est bourré d'énergie mais c'est un peu trop conventionnel. Ça titille le trash sans vraiment y rentrer. Ça fait un poil teen movie sans vraiment l'être. Bref on a le cul entre deux chaises mais on est divertis pendant 1h50 et c'est bien là l'essentiel.