Derniers Avis : Boy A - Page 3

Un très beau film! Andrew Garfield interprète très bien le jeune homme perdu et qui ne sait pas quoi faire de sa vie, l'atmosphère est nostalgique et les flash-backs aident beaucoup à comrpendre l'histoire. A voir!

Boy A est un film fort émotionnellement. Passionnant, intelligent, réaliste. Il retrace l'histoire d'un jeune a la recherche de repères dans sa nouvelle vie dont il ne connaît pas les codes. Une vie de rédemption.
La question posée par le film est donc: a t'on tous le droit à une seconde chance ?
On suit donc la vie d'un repenti qui va essayer de vivre comme il le peux et faire oublier son passé. Hélas le passé nous rattrape toujours. Et jamais par la façon que l'on pense. Quel quand soit les moyens et les conséquences !

Côté casting on retrouve un Andrew garfield plus qu étonnant. Dans un de ses premiers rôles révélateur !

Au delà d'une très belle interprétation, le scénario est bien construit. Une erreur d'enfant peut elle être oubliée ? Peut on se reconstruire après des années de prison ? Ce film noir nous laissait espérer...

Scénario intéressant et bien construit, partant d'une bonne idée et d'un sujet peu traité, celui de la réinsertion dans la société après avoir commis d'atroces crimes. "Boy A" se révèle intelligent, subtile poignant et triste, et sans jamais tomber dans le sentimentalisme niaiseux ou des caricatures. La caméra est braqué sur le personnage de Andrew Garfield (excellent au passage) et son personnage est intéréssant et très bien écrit, tout comme son parcours, nous faisant passer par plusieurs émotions que ce soit le malaise ou la tristesse. C'est souvent juste et bien traité. Un très bon film, porté par un excellent comédiens et une très bonne écriture.

Adaptation du roman "Jeux d'enfants" de Jonathan Trigell qui est lui-même inspiré d'un fait divers qui avait défrayé la chronique en 1993, à savoir, la torture et le meurtre d'un enfant de 2 ans par deux autres de 10 ans ; un crime qui fut filmé par caméra-surveillance et dont les deux coupables furent libérés à 18 ans avec de nouvelles identités... Le réalisateur John Crowley prend le parti, casse-gueule, de comprendre ce type de décision, il tente ainsi denous faire adhérer à une certaine compassion pour le jeune homme du film, nous emmener vers le pardon et une certaine idée de la justice. Outre la présence de l'excellent Peter Mullan John Crowley offre le premier rôle à un jeune acteur jusqu'ici inconnu, Andrew Garfield... Ce dernier est depuis devenu un acteur qui monte notamment avec "The Amazing Spider-Man" (2012) de Marc Webb... Dès le début on nous place en témoin de l'émancipation du meurtrier, jeune adulte, à qui on donne une nouvelle identité et un travail, auquel son tuteur (Peter Mullan) explique la démarche et ses espoirs. Le jeune homme est touchant, trouve un travail, se fait des amis, trouve une copine... Bref tout va bien, on va jusqu'à une certaine empathie pour le monstre qu'il est ou qu'il a été (?! là it's the question !) avant, évidemment, le grain de sable... Réaliste ce film est, malgré le message de rédemtion et d'espoir, d'un pessimisme fort, Crowley ne semblant pas croire à son message, ou ne pas croire au changement dans l'opinion publique. Si Andrew Garfield trouve là son premier et vrai rôle (encore aujourd'hui son meilleur rôle) il surjoue pourtant un peu trop le psychotique fragile (grimaces et tics faciaux). Par contre l'excellence de Peter Mullan nous emporte, son personnage plein d'espoir, qui croit au pardon ultime et à la reconstruction d'un monstre en être humain est renversant... Bon point sur l'absence des gros sabots larmoyants... Dans la grande tradition des drames sociaux britanniques "Boy A" est donc une belle réussite, salutaire même si Crowley demande beaucoup...

Un bon sujet : après un séjour en prison lors de son enfance (l'histoire est britannique) pour un crime de sang, un jeune homme tente et espère retrouver une nouvelle vie sous un nouveau nom. L'acteur principal Andrew Garfield est excellent, la photographie réussie mais pour moi ça s' arrête là ! Afin d'expliquer le passé de ce jeune homme, John Crowley a recours à la méthode du flash-back d'une façon trop simpliste et attendue, le scénario ne comporte aucune surprise et est plutôt téléphoné. Si l'ensemble ne donne pas un mauvais film, il donne tout de même quelque chose de trop plat. Au vu des critiques émises lors de sa sortie je m'attendais a quelque chose qui prenne vraiment aux tripes, mais au final la déception fut au rendez vous.

Très poignant, même s'il reste des différences entre la Grande-Bretagne et la France, la problématique n'en reste pas moins similaire. L'accompagnement après la détention pour la réinsertion sociale. Jack a commis un crime dans sa jeunesse, un crime affreux, mais d'un enfant influençable évoluant dans une famille ouvrière à tendance alcoolique et violente. Sa n'excuse pas le geste, mais sa aide à comprendre et a accepter une deuxième chance pour ce jeune. La réalisation est bien faite, quelques scènes intéressantes, poignantes et remplie de sensibilité. On a l'impression de vivre les sentiments du jeune homme au fil des images. Ces sentiments de rédemption, d'acceptation, de renouveau, puis de désillusion et d'exclusion. Le scénario est bien construit est assez fidèle quand à la réalité d'une libération et des conditions insinués par un tel crime. La force de ce film, c'est que l'on a pas à faire à un délinquant qui a cambriolé, brûlé des voitures ou vendu de la drogue, on a atteint un capte et un niveau au dessus. Et ce scénario nous aide à nous poser cette question: dans le cas inverse arriverions-nous à pardonner ? Et aurions-nous cette réaction d'exclusion, de rejet ? Andrew Garfield est plus que convaincant, il est éblouissant dans ce rôle arrivant à transmettre sa sensibilité aux spectateurs ainsi que chacune de ses émotions mais ne nous préviens pas pour autant de la fin. Le reste du casting est tout aussi bon. C'est un film vraiment intéressant et c'est dommage qu'il est été diffusé si tard, j'ai du louper certains éléments par faute de concentration et parce que je luttais contre le sommeil. Mais il est vraiment intéressant pour le sujet qui est polémique et toutes les questions qui peuvent en découler. Je le conseil fortement si vous ne l'avez pas encore vu. On me l'a personnellement conseillé et je ne regrette pas, cela m'a vraiment plut.

Un film a la fois touchant et intriguant, le personnage principal nous fait ressentir l'émotion de l'instant et nous rappel certains passages vécus de notre vie a un moment donner, a voir.

Un film vraiment dur, j'ai été scotché à la fin. J'ai tout aimé dans ce film, la mise en scène est parfaite, le sujet si délicat est si bien abordé qu'on ne peux qu'éprouver de l'empathie envers le personnage principal.
De plus j'ai trouvé que le personnage Jack (interprété par Andrew Garfield) me ressemblait assez dans ses comportements et ses dialogues.
Un film coup de poing a voir absolument.

Film d'une grande qualité émotionnelle et humaine replaçant en perspective la problématique de la délinquance des mineurs. Jeu particulièrement excellent d'Andrew Garfield qui joue avec une force incroyable un jeune torturé pas son destin. Si on prend l'histoire comme un coup de poing au creux du ventre, celle-ci n'est pas sans nous laisser réfléchir quant au sort réservé aux meurtriers d'enfants trop souvent réduits à l'image d'un monstre. Il est fréquent de s'épancher sur les victimes. Il l'est beaucoup moins de le faire sur les auteurs de crimes. Tout dans ce long métrage démontre que la réinsertion ne peut exister qu'avec l'acceptation par la société du retour en son sein de celles et de ceux qui se sont un moment et d'une manière parfois terrifiante perdu.

Film sur la rédemption, « Boy A » est un film choc. Inspiré d'un fait divers sordide qui a défrayé la chronique en Grande-Bretagne, le film aurait pu sombrer dans le pathos et le voyeurisme. Le scénario est construit de telle manière qu'il privilégie la pudeur. C'est ce qui fait la force du film. En se focalisant d'abord sur la réinsertion du héros du film, sans nous dévoiler les causes de son incarcération, le réalisateur parvient à nous rendre le personnage touchant et humain. Mais nous comprenons que les faits pour lesquels il a été condamné sont forcément graves. En choisissant de nous livrer avec parcimonie son passé par l'intermédiaire des flash-backs ordonnés chronologiquement, le réalisateur souhaite par ce procédé nous faire comprendre les causes de l'impensable et il nous montre le remarquable travail d'expiation de rédemption que Jack a effectué.
Il souligne également l'importance de l'accompagnement, autant en amont qu'en aval, pour qu'il ne se retrouve pas écrasé et mis en danger par l'acte horrible commis lors de son adolescence. Par la même, le film est un hommage aux contrôleurs judiciaires qui font un métier admirable. Ce substitut paternel lui donne le courage et la force de reconstruire sa vie et lui permet de s'autoriser à aimer et être heureux parce que pour la première fois dans sa vie quelqu'un a posé un regard bienveillant sur lui. Cela me laisse penser qu'au-delà du traitement de la rédemption et de la culpabilité, le vrai sujet du film c'est le verbe aimer dans toute sa globalité, car car depuis sa naissance, Jack a manqué d'amour et de reconnaissance des autres (parents, hostilité et exclusion violente de ses camarades de classe) et donc, d'amour de soi. Sans la force d'amour et la compassion de Terry, Jack ne peut effectuer ce processus.
Mais là où l'on comprend vraiment que amour et reconnaissance sont les thèmes centraux du film, c'est le moment où tout bascule pour Jack, le moment où on aimerait le voir heureux jusqu'à la fin de sa vie. Moment clé où Terry est mise en face de ses propres contradictions par son propre fils, en manque de reconnaissance et d'amour... Peut-on vraiment en vouloir à son fils ?
Ce film est aussi une charge violente contre certains médias de presse racoleurs, en quête de sensationnel, qui pour vendre toujours plus, n'ont que faire du droit à l'oubli et expose à l'impossibilité d'échapper au regard des gens et du collectif, d'où le changement d'identité. Pour le collectif aucune rédemption n'est possible face à l'impensable. Jack sera toujours coupable devant l'éternité. À l'horreur de l'acte, isolé d'un enfant presque adolescent s'oppose une haine viscérale, violente, radicale et extrême de la masse collective, aveuglée, juge et parti à la fois. L'un à payer aux yeux de la loi et souffrira toute sa vie de l'acte commis, alors que la majorité distille une agressivité et une violence sous-jacente, qui elle ne sera jamais condamnée moralement. Dans les faits, elle est tout autant condamnable et irrationnelle que les faits pour lesquels Jack a été incarcéré. Car le résultat est le même au bout du compte. Cela trahi qu'une majorité de la société est dans le schéma "oeil our oeil, dent pour dent". Une sorte de loi du talion. Un cercle vicieux.
Ce qui réconforte c'est la lumière de certains qui ramène vers la lumière. Au moins Jack et Terry peuvent-ils être fiers tous deux du chemin parcourus ensemble. Mais peut-on vraiment se réinsérer si tout le monde ne joue pas le jeu?

En tout cas, le réalisateur en choisissant Andrew Garfield dans le rôle titre a révélé un grand acteur. Son jeu intériorisé et ses regards expressifs épousent parfaitement le personnage. Je n'oublierai pas ses rires, ses larmes et ses maladresses. En face de lui, il y a dans le rôle de Terry, un Peter Mullan solide et humain dans une partition tout en délicatesse.

Ce drame social et humain dispose d'un scénario superbement écrit traitant magnifiquement de l'insertion, la compassion, la quête de rédemption et de la seconde chance des ex-prisonniers et est interprété par un épatant Andrew Garfield.
Poignant.

Un très beau film tellement émouvant... La fin est triste mais malheureusement adapté à sa situation, que pouvez - t - il faire face au monde qui lui tourne le dos? Évidemment je ne dis pas que ce qu'il à fait étant petit est bien mais est ce que spoiler: le suicide
est la seule et bonne solution? Au final je pense qu'en même que c'est un très bon film et qu'il mérite d'être vu.

Un film qui démontre que quoi qu'on fasse et même si on le veut très fort, on ne peut pas échapper à son passé. Andrew Garfield est touchant (espérons qu'il ne se perde pas plus que de raison dans les Spiderman et autres films du genre).
Certains souhaiteront qu'il ait droit à une seconde chance, d'autres trouveront qu'il est normal qu'il doive payer le reste de sa vie. Un film qui fait forcément réfléchir et qui incite au débat.
Je le conseille évidemment.

Scénario intéréssant et bien construit, si on peut regretter quelques longueurs, "Boy A" se révèle intelligent, subtile poignant et triste, très triste et sans jamais tomber dans le sentimentalisme niaiseux ou des caricatures. Un bon film, triste et poignant et porté par un excellent Andrew Garfield.